jeudi 4 juin 2015

04 juin 2015. Nouvelles de la Résistance. Pourquoi ils tuent l'homme avec leurs lois sociétales.

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Mettez-vous bien dans la tête ceci qui est essentiel :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté 
et j'ajouterai aussi le refus de penser.
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1. La citation du jour.
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Il y a fort longtemps que je  désire vous faire connaître ce petit livre qui, de mon point de vue certes, mais aussi de celui de philosophes et de penseurs beaucoup plus qualifiés que votre serviteur, est un chef-d'oeuvre de bon sens, de bienveillance et de réalisme. Je veux parler du livre de Jeanne LARGHERO intitulé Masculin féminin. Quand la philosophie se mêle de sexe. Éditions des Trois Plumes, Paris, 2014. On trouve, par exemple, ceci (page 51, §2) qui me semble marqué au coin du bon sens :

"[...] : Étendre le champ des différences et des modes de vie possibles jusqu'à rendre indiscernables les orientations sexuelles n'est en aucun cas un moyen de lutte contre la discrimination et l'homophobie. Cela consiste en réalité à priver les personnes des mots qui leur permettent de se penser, de se dire. Or mettre un nom, c'est mettre de l'intelligence, du sens sur ce que l'on vit. Les grecs l'avaient bien compris, qui utilisaient le mot logos pour dire à la fois discours et raison. C'est donc faire violence à quelqu'un que de faire semblant de ne pas voir la spécificité de son mode de vie ; respecter le coming out, ne consiste pas à faire semblant que rien n'a été dit, mais c'est accueillir ce qui est dit comme le signe de ce qui est vécu. Que répondre alors à cette question : que vit un homme (une femme) qui en aime un (ou une) autre ? Peut-il mettre des mots sur la réalité de son mode de vie ? Non si les mots qui expriment les orientations sexuelles sont de pures créations de l'esprit. Le voilà dépourvu des outils pour se penser : or le mot non seulement permet de désigner la réalité, mais aussi de la penser. Vider les mots de toute référence au réel, ou bien refuser de nommer la réalité, c'est faire violence à l'intelligence des personnes qui vivent la réalité. La véritable tolérance ne consiste pas à ignorer, mais à regarder et accueillir la personne dans la réalité de ce qu'elle vit."

Toutes affaires cessantes, procurez-vous ce livre et dévorez-le pendant les vacances ou même avant.
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2. Commentaires.
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Il y a deux ans, j'ai eu l'occasion de vous dire que j'avais cessé mon engagement de bénévole dans une association accueillant des personnes séropositives pour le virus du SIDA, après m'être entendu traité d'homophobe par un accueilli, (une personne très intelligente, très érudite et pour laquelle j'avais une grande sympathie) parce que j'exprimais mon désaccord avec la loi proposée par la catastrophique Christiane TAUBIRA autorisant le "mariage" à des personnes de même sexe (façon novlangue et politiquement correcte de dire "homosexuelles", indice évident que la qualification reste marquée dans l'imaginaire collectif linguistique d'une connotation négative).
En faisant état de mon opinion, je n'entendais nullement dire que l'hétérosexualité (mauvaise appellation pour désigner l'union durable d'une homme et d'une femme) était la seule orientation sexuelle acceptable et surtout acceptée par la société, mais je sentais bien qu'en niant la différence d'un amour entre un homme et une femme et d'un amour entre deux hommes ou deux femmes, on offensait la vérité, et l'on entendait supprimer la hiérarchie prétendument établie entre les deux orientations sexuelles. En d'autres termes, on se plaçait précisément sur le plan d'une condamnation implicite de l'homosexualité pour tenter de la gommer de par la loi.
En empêchant un être humain de se dire et de se penser avec les mots appropriés, on l'empêche tout simplement d'être ce qu'il est. Et dans ma propre expérience de bénévole qui a duré plus de quatre ans, je n'ai rencontré que deux accueillis (sur des dizaines) pour exprimer leur approbation avec la Loi dite TAUBIRA. Je dois dire aussi que j'ai été le témoin d'un authentique amour entre deux hommes dont l'un a accompagné son ami malade jusqu'à sa mort avec un dévouement et une abnégation exemplaires. En d'autres termes je dis qu'il existe (mais assez rarement dans ce que j'ai pu constater) d'authentiques amours entre deux personnes de même sexe, des amours respectables et parfois admirables, ce qui ne suffit pas à les identifier à l'amour d'un homme et d'une femme. C'est sauvegarder leur dignité et leur vertu que de reconnaître cette différence.
Oui, il faut abroger la loi TAUBIRA. Oui, il faut reconnaître le fait social de l'homosexualité (il a toujours existé, aussi loin que l'on remonte dans l'histoire humaine). Oui, il faut reconnaître qu'il puisse exister un authentique amour entre deux homosexuels. Non, il ne faut pas dire qu'il est identique, analogue, superposable à l'amour qui unit un homme à une femme. Il n'y a dans cette opinion rien qui soit soit homophobe. Et si être homophobe, c'est de voir le réel, alors je ne donne pas cher de la société des êtres humains.
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3. Informations diverses.
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Le scandale de la pédophilie en ANGLETERRE.

Consultez les nombreux sites internet qui parle de cet immense scandale de pédophilie impliquant des hommes politiques, des personnalités du spectacle, des VIP anglais.

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Une vidéo sur l'objection de conscience.


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Le 5 juin à ERMONT, une conférence de La Manif Pour Tous.
(Via le salon beige.)


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Le Printemps Français et la Gay Pride de TOURS. (Via le salon beige.)





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