mercredi 9 septembre 2015

09 septembre 2015. Nouvelles de la Résistance. La République à la française est une religion de superstition. Premier billet de ce jour.

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Ce n’est pas l’ignorance (encore que parfois le mensonge prend sa place…) qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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 "Nulla res efficacius multidinem regis, quam superstitio : alioquin impotens, saeva, mutabilis ; ubi vana religione capta est, melius vatibus, quam ducibus suis paret ; Rien de meilleur pour mener la multitude, que la superstition. Sans la superstition, elle est emportée, cruelle, changeante : une fois séduite par les mensonges d’une religion, elle obéit mieux à ses sorciers qu’à ses chefs."
In
QUINTUS CURSIUS RUFUS dit QUINTE-CURCE
De gestis Alexandri magni, regis Macedonum. IV, 10.

J’ai de bonnes raisons de vous citer ce texte. Et Dieu sait si Quinte-Curce m’a fait passer de mauvais moments quand il s’agissait de le traduire lorsque je faisais mes humanités. Je vais m’en expliquer dans les commentaires. Je vous supplie de les lire EN ENTIER.
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2. Commentaires.
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Vous constatez – ce n’est certes pas un mystère – que je combats les idées et les décisions des hommes politiques qui ont en main le pouvoir en ce moment. C’est que je les crois serviteurs d’une religion, née dans un meurtre originel qu’ils cherchent à nous dissimuler, une religion fondée sur des mythes, associée à des rites (dont les cérémonies du 14 juillet et la morale dite laïque sont les fondamentaux piliers), une religion servie par des lévites qui ont nom journalistes et francs-maçons, dont les prêtres sont les grands caciques du PS, les évêques, les ministres, et le pape, Normal Ier.
René GIRARD a fort bien démontré (a) que toutes les religions sont nées dans le sang d’une innocente victime, choisie arbitrairement mais toujours d’une manière qui l’exclut de la communauté des hommes ; (b) que JESUS a démontré leurs sanglantes origines et par conséquent les a toutes détruites ; (c) que la passion de JESUS (véritable bouc émissaire dont CAÏPHE a dit qu’il était bon « qu’un seul homme meurt pour plusieurs ») est racontée du point de vue de l’innocent, chose inouïe et nouvelle dans l’histoire des textes sacrés ; (d) que JESUS est venu détruire TOUTES LES RELIGIONS et n’en a fondé aucune ; il a voulu une EGLISE ou rassemblement des hommes autour de Dieu son Père, en révélant qui il était, un Dieu de miséricorde et d’amour (« Et rassemble en un seul peuple, Père très aimant, tous tes enfants dispersés » dit un des canons de la messe).
La France dite républicaine est née dans le sang d’un innocent, LOUIS XVI. Oh, certes, il n’était pas parfait, mais il était loin d’être l’imbécile et le nul que les manuels de propagande historique se plaisent à nous décrire. (Dans sa prison, il demandait encore : « A-t-on des nouvelles de monsieur de LA PEROUSE ? »). C’est pour avoir refusé de faire tirer les Gardes Suisses (il avait fait limiter le nombre de cartouches en leur possession) sur la populace massée devant les Tuileries, le 10 août 1792, et donc de verser le sang de ses compatriotes, qu’il a été emprisonné, puis décapité, engendrant ce cycle de vengeance circulaire si bien décrit par GIRARD. Je vous renvoie à un ancien billet où je décris le sort terrible de 90 députés conventionnels qui ont voté la mort du Roi et sont morts sur l’échafaud ou se sont suicidés. Le cycle de la violence était enclenché et il a fallu un tyran, BONAPARTE (que nous appelions quand nous étions gamins Lampe-au-néon-Pelle-à-tarte) pour mettre un couvercle sur la marmite qui depuis ne cesse de bouillir et d’émettre de temps à autres des jets de vapeur : terreur blanche, révolution de 1830, révolution de 1848, retour de l’Empire, instauration de la « République » (sur les ruines de la patrie et le  désastre de 1870) à une voix de majorité, entreprises coloniales (Jules FERRY), Guerre de 1914, événements tragiques de 1936, guerre de 1939-1940 (la débâcle et le honteux armistice), guerre d’Indochine, guerre d’Algérie. Nous n’avons pas cessé d’envoyer depuis deux siècles notre jeunesse à l’abattoir pour lui conserver des chefs qui, le cul bien calé dans leur fauteuil, élaboraient des plans fumeux et voués à de sanglants échecs.
Il n’y a pas de quoi être fier de cette République-là. Et si je suis résolument démocrate, je vous prie de me croire, je ne crois pas que la démocratie à la française, confisquée par une élite coupée du réel, prébendière, arrogante, et incapable, soit vraiment un modèle.
Je crois au principe de subsidiarité, à la décentralisation des pouvoirs qui lui est nécessairement attachée, aux corps intermédiaires ; je refuse absolument le contrôle que l’Etat ( ?!!!? ) veut exercer sur mes pensées, mes jugements et mes comportements, et je ferais volontiers confiance à la justice pour juger ces derniers conformes ou non à une vie sociale respectueuse d’autrui, si les juges n’étaient pas syndiqués, ne bâtissaient pas de mur des cons, n’absolvaient pas la responsable de son érection, et ne condamnaient pas aveuglément ceux qui ne pensent pas comme eux.

De l’air, de l’air !

Le culte de la République dite française est une religion superstitieuse ; elle correspond en tous points à ce que René GIRARD dit des religions barbares. Hélas, elle entraîne dans son sillage empoisonné nombre de nos concitoyens, endoctrinés et coupés de leur cœur profond. Ils suivent davantage les sorciers que les chefs (qui n’existent plus). Elle est née dans le sang (souvenons-nous aussi des morts de la Commune), elle est construite sur le mensonge, sur la division et sur l'expulsion hors de la communauté nationale de ceux qui ne partagent pas ses options anthropocides. La République dite française est en train de mourir de vieillesse, et, n'en déplaise à la grande prêtresse de Libération, j'ai nommé madame Bernadette SAUVAGET, c'est bien la belle jeunesse qui va relever le gant du renouveau.
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3. Informations diverses.

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Un bel exemple de mensonge : le trucage du nombre de manifestants de La Manif Pour Tous (site des Nouvelles de France).

 Quand je vous dis dis qu'ils ne peuvent vivre ni respirer sans mentir !
"Extrait d’une rencontre sans langue de bois entre Thinkerview et le secrétaire général CGT Police – Renseignement territorial anciennement Renseignements généraux :
Comment mettez-vous en oeuvre vos enquêtes et quels sont les problèmes que votre hiérarchie pourrait vous poser sur des dossiers un petit peu politiques, financiers ? Est-ce que vous avez de temps en temps des enquêtes court-circuitées par votre hiérarchie ?
Au niveau du renseignement, les RG faisaient de la politique jusque dans les années 1995. A partir de là, on les a dessaisi du domaine politique, ce qui était un petit peu normal, ça avantageait les gens en place au détriment de l’opposition à chaque fois. Donc ça a été terminé. Après, là où les dossiers peuvent être courtcircuités, c’est toujours à propos des chiffres qu’on veut entendre. Je vais prendre un exemple : pour la Manif pour Tous, les services de renseignement, en tout les cas sur le 78, avaient annoncé un chiffre de manifestants qui allaient se déplacer sur Paris, ça a été corrigé par la hiérarchie qui estimait que ça faisait trop de monde à envoyer sur Paris pour le 78, qui est pourtant un département favorable à la Manif pour Tous en général, et du coup ils ont baissé les chiffres. Le lendemain, Le Figaro titrait en gros ‘Erreur, le renseignement territorial s’est trompé sur les chiffres des manifs. (…) Le gouvernement minimise les chiffres’.


Il minimise les chiffres pour éviter que la plèbe prenne conscience de l’ampleur de tel ou tel type de mouvement ?
Je ne pourrais pas parler à la place des politiques. Dans l’idée qu’on a, nous, en tant que collègues sur le terrain, c’est plus pour faire de l’accompagnement de la politique du gouvernement (sic), pour transformer les chiffres dans ce qu’on veut plutôt que de dire la vérité aux gens. C’est pour ça aussi que les RG ont parfois été malvenus, l’idée qu’on s’est fait pourquoi ils ont été cassés, c’est parce qu’ils n’avaient pas leur langue dans leur poche et disaient ce qu’il se passait plutôt que ce que les politiques voulaient entendre.
L’entretien, publié le 27 juin, peut être regardé ci-dessous (à partir de 5 minutes 40)."

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