mardi 13 octobre 2015

13 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Le fric d'abord, le pouvoir ensuite ! Premier billet du jour.

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Très chers lecteurs, je vous remercie d'être chaque jour un peu plus nombreux, je vois que vous appréciez la devise que je vous rappelle :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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"Il y a une richesse qui sème la mort partout où elle domine : libérez-vous-en et vous serez sauvés. Purifiez votre âme, rendez-la pauvre pour pouvoir entendre l'appel du Sauveur qui vous redit : « Viens et suis-moi ». Il est la voie où marche celui qui a le cœur pur : la grâce de Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions. 
Celui qui regarde sa fortune, son or et son argent, ses maisons, comme des dons de Dieu, celui-là témoigne à Dieu sa reconnaissance en venant en aide aux pauvres avec ses biens. Il sait qu'il les possède plus pour ses frères que pour lui-même ; il reste maître de ses richesses au lieu d'en devenir esclave. Il ne les enferme pas en son âme, pas plus qu'il n'enserre sa vie en elles, mais il poursuit sans se lasser une œuvre toute divine. Et si un jour sa fortune vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un cœur libre. Cet homme-là, Dieu le déclare bienheureux, il l'appelle « pauvre en esprit », héritier assuré du Royaume des Cieux (Mt 5,3)... 
Il y a, à l'opposé, celui qui blottit sa richesse en son cœur, au lieu du Saint Esprit. Celui-là garde en lui son argent ou ses terres ; il accumule sans fin sa fortune, et ne s'inquiète que d'amasser toujours davantage. Il ne lève jamais les yeux vers le ciel ; il s'embarrasse dans les pièges de ce monde, car il n'est que poussière et il retournera à la poussière (Gn 3,19). Comment peut-il éprouver le désir du Royaume, celui qui, au lieu du cœur, porte un champ ou une mine, lui que la mort surprendra fatalement au milieu de ses désirs déréglés ? « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6,21)."
In
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien. 
Homélie « Quel riche peut être sauvé ? » (trad. cf coll. Ichtus, t. 6, p. 34).
Diffusé par le remarquable site L'Evangile au quotidien.
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2. Commentaires.
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Le spectacle du monde qui se dit civilisé ainsi que celui qui prétend le devenir laisse rêveur.
Nos hommes politiques ne s’intéressent qu’à l’argent. Ils le font de deux manières. D’une part ils ne parlent que du pouvoir d’achat, de la manière de le préserver et de l’augmenter, et d’autre part, ils ne s’intéressent qu’à la manière dont ils pourront le faire rentrer dans les caisses de l’Etat, quand ce n’est pas dans la poche des élus (je ne parle pas ici de la corruption, mais des avantages de toutes sortes que ces derniers s’attribuent). La moindre annonce d’une mesure (comme ils disent) est immédiatement suivie d’un chiffrage qui en donne le coût, à croire que la réalité est faite de billets de banques.
Les médias, eux, suivent la même voie : gloses innombrables sur l’évolution du CAC 40, moyens de préserver son argent par de bons placements, conseils pour optimisation fiscale. Tout est bon pour ramener le lecteur à la seule question qui semble l’intéresser : le fric.
Ne parlons pas de la publicité qui nous informe sur les moyens de comparer les prix, d’acheter moins cher, d’avoir des réductions sur des achats de voitures, etc. Là encore, il semble bien que le seul appât soit l’argent. En somme, tous pense que nous avons un coffre-fort à la place du cœur. C’est là un signe de profond mépris.
Entendons-nous bien. Que chaque père et mère de famille s’efforce de donner du confort, des loisirs, un bien-être minimum à ses enfants et à la cellule familiale dont il a la charge est parfaitement normal et ne mérite pas d’être condamné. Ce qui ne l’est pas, c’est la focalisation de toutes les activités, de tous les propos, de tous les désirs sur l’argent. Ces tendances endurcissent le cœur.
Et, dussè-je vous étonner, je trouve normal que les plus aisés payent plus d’impôts que les moins riches. Ce n’est pas l’impôt qui me paraît injuste, c’est l’usage qu’en font les hommes politiques, socialistes en tête : subventions à des associations satellites du PS ou d'autres partis, à des associations largement minoritaires dans le pays qui ont l'heur de soutenir l’iniquité, traitements et indemnités, ainsi que bonnes places donnés larga manu aux copains, sans aucun égard pour leurs compétences, douteuses initiatives culturelles, soutenues à coup de subventions elles aussi.
Il faudrait aussi parler des multinationales qui saccagent la nature et dont le seul but, la seule motivation est de faire du fric. Vous n'aurez pas à chercher longtemps pour voir comment elles se comportent en Amazonie, en Afrique, dans certaines Îles de l'Indonésie, et, en Europe, tout simplement dans la pauvre UKRAINE.
En vérité, l’usage que tous font du dieu argent ne sert qu’un seul et unique but : le pouvoir. Nous attendons des saints pour nous gouverner. Je ne vois point encore d’auréole surgir à l’horizon.
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3. Informations diverses.
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Terribles nouvelles à propos des chrétiens d'Orient.














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