samedi 17 octobre 2015

17 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Négation des différences, source principale de violences !


-
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, certes, c'est la lâcheté, mais c'est aussi notre volonté de ne pas penser !

Allez ! Soyez patients et lisez jusqu'au bout.
-
1. La citation du jour.
-

"Ce travail immense de nos anciens, en ce pays, qui partout frappe l'attention malgré le voile que tissent dessus chaque année davantage la nature victorieuse et la mort ; la ténacité des premiers pionniers qui sont venus là, leur sagesse qui leur a fait choisir l'emplacement des maisons et des cultures ; la pauvreté de leurs moyens, leur patience à tirer parti de tout, leur frugalité et leur résistance. Tout cela dont je suis séparé par quel abîme ! Tout cela était-il sans importance pour leur vie spirituelle, je ne dis pas celle qu'ils exprimaient mais celle qu'ils vivaient ? Est-ce sans importance pour la vie spirituelle de tout homme, pour sa vie religieuse ? Ô tradition d'énergie, de ténacité, de frugalité, d'endurance, on ne connaît ta valeur humaine et religieuse que lorsqu'on t'a perdue, irrévocablement perdue peut-être !"
In
Marcel LEGAUT.
Lettre des Granges, publication ronéotée, N°3, p. 6.
-
2. Commentaires.
-
Nous sommes les témoins impuissants d’une destruction programmée et voulue de notre patrie, par une camarilla d’illuminés, au sens propre et au sens figuré du terme. Marcel LEGAUT, mon cher Marcel, exprime avec nostalgie ce qu’il ressent à la disparition de ce qu’a été la France. Mais je ne regarde pas l'avenir dans un rétroviseur. J'essaye de comprendre l'ici et maintenant. Et j'exige qu'on se souvienne de ce que ma patrie a été pour lui permettre de mieux être et de perdurer.
Ce que la France est aujourd’hui est la conséquence d’une sédimentation progressive de faits historiques qui se sont accumulés les uns au-dessus des autres. Mais la couche la plus ancienne, n’en déplaise aux bien-pensants, est la France rurale, habitée par des paysans tenaces, durs à la besogne, amoureux de leur métier. Sur cette couche, et à cause de la politique coloniale et raciste conduite par les Jules FERRY et ses acolytes, se sont déposées d’autres couches, faite de l’installation sur notre sol de populations étrangères. Il est trop facile de taper sur « les immigrés » quand, dans les années 1960, on allait les chercher par cars entiers en ALGERIE ou en AFRIQUE pour qu’ils viennent travailler dans nos usines. J’en ai été le témoin quand, au temps de ma jeunesse, alors que je m’occupais d’une troupe scoute à ACHERES, j’ai vu les ouvriers venus de ces lointains pays, se presser aux portes des usines SIMCA.
Mais entre cette couche originelle et immémoriale, et la couche moderne, s’est déposée la boue d’une Révolution (qui avait bien commencé, comme le dit BERNANOS) sanglante, utopique, universaliste dans ses idées, mais sectaire et féodale dans sa pratique. De cela nous ne sommes pas remis (voir informations diverses !). La solidité de notre patrie a reposé pendant des décennies sur ce vieux fond chrétien qu’on s’est acharné à faire disparaître, avec succès, mais qui permettait la nécessaire intégration des immigrés. Qui se souvient de l'obligation faite par le Deutéronome aux Israélites de bien accueillir l'étranger ?
Les remarquables travaux de René GIRARD prouvent que la source essentielle de la violence réside dans l’indifférenciation qui se répand comme une peste dans les sociétés humaines. Nier les différences, c’est installer au cœur de la société le principe de la guerre de tous contre tous. Mais les différences assumées et respectées n’empêchent nullement que dans une patrie donnée, des citoyens d’origines diverses puissent fraterniser paisiblement, en se reconnaissant dans ce qui fait leur identité. La violence de certains coins de banlieues n’a pour origine que notre refus de reconnaître des identités particulières, ou d’installer une hiérarchie entre des modes de vie différents. Or, tant que la dignité humaine n’est pas offensée par ces manières de vivre, je ne vois point là de quoi s’affoler. La violence tend à réinstaurer de la différence là, où bien existante, elle est niée.
Dans un billet récent intitulé « sagesse africaine », je racontais l’histoire de cette rencontre avec un africain plein d’humour et d’intelligence. Hier encore à l'aumônerie où j'assure la catéchèse des lycéens, j’avais une très longue discussion avec B… une jeune fille dont le papa est ivoirien et qui avait honte de la couleur (magnifique selon moi, car B… est une très belle jeune fille et je ne crains pas pour elle le vide, mais plutôt le trop-plein !) de sa peau. J’ai entendu sa plainte et j’en avais le cœur serré. 
-
3. Informations diverses.
-
Le mémoricide des guerres de Vendée.

"Comment faire disparaître l’histoire et le passé local d’un village ou d’une région en incitant des maires à changer le nom de leur commune ? Le 11 février dernier, une proposition de loi pour « l’amélioration du régime de la commune nouvelle » était adoptée à une large majorité par les députés français. La loi a reçu le plein accord du Sénat quelques semaines plus tard.
Cette loi qui comporte des dispositions financières incitatives – regroupement de communes contre argent – ne serait-elle pas un écran de fumée visant à masquer le véritable objectif de l’Etat ? Faire disparaître les communes … et leurs passés.

La Chapelle-Basse-Mer et les communes « nouvelles »
On le sait, les dotations financières accordées aux communes de France s’effondrent. Résultat, les maires en mal d’argent sont parfois prêts à toutes les concessions pour obtenir des moyens financiers supplémentaires. N’y aurait-il pas là un chantage magistralement organisé ?
Le dernier exemple en date nous l’avons trouvé aux limites de la Vendée et de la Loire Atlantique. D’ici quelques semaines, les communes de La CHAPELLE-BASSE-MER et de BARBECHAT doivent se regrouper. On a proposé aux habitants de changer le nom de leurs communes en « DIVATTE SUR LOIRE ». Or, la commune de La CHAPELLE-BASSE-MER porte ce nom depuis des décennies et fut, durant la Révolution française, le théâtre de massacres perpétrés par les soldats de la République.

Du génocide au « mémoricide » programmé
En 1794, 800 personnes, hommes, femmes, enfants, vieillards furent assassinés par les républicains. Les habitants, par le biais d’une pétition réunissant plus d’un millier de signatures, refusent le changement de nom de leur commune estimant que l’Etat veut effacer son passé, comme Reynald SECHER l’a bien montré dans ses ouvrages et en particulier dans « Vendée : du génocide au mémoricide ». La France organise un révisionnisme légal."

Voir

Aucun commentaire: