lundi 26 octobre 2015

26 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Le bout de l'oreille ou la grande peur des nantis

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Après une semaine d'interruption, je reprends mes billets non sans vous avoir rappeler ceci qui est vrai, plus que jamais :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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Du site des Quatre vérités, cet extrait d’une interview de Daniel KELLER, Grand Maître du Grand Orient de France.

"Le Front national est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789 (…) Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger (…).
Au Grand Orient de France, nous sommes une association de plus de 50.000 membres. Il doit y avoir, toutes obédiences confondues, 150.000 à 170.000 maçons en France, qui partagent les mêmes valeurs. Ce qui est important, c’est qu’ils se mobilisent sur le terrain. J’aurai moi-même l’occasion d’aller dans le nord de la France d’ici le mois de décembre pour y faire des conférences publiques, pour faire ce travail de pédagogie, de hussard noir de la République, dont nous avons tant besoin. Aujourd’hui, la France souffre d’un tissu social déchiré et il faut le recoudre, réapprendre aux gens à se parler, retisser du lien. Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme."

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2. Commentaires.
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Je trouve tout à fait démonstrative cette interview. Elle démontre que les vrais inspirateurs de la prétendue « République » sont les francs-maçons, depuis le début et très exactement depuis la Révolution. Monsieur KELLER, avec naïveté, explique que les membres de son obédience (qu’il qualifie pudiquement d’association, alors qu’il s’agit d’une société secrète) sont un peu plus de 50 000 et qu’au total, la franc-maçonnerie française compterait jusqu’à 170 000 frères, pas plus. Il s’agit donc de sociétés qui représentent une très petite minorité de la population, mais qui prétend nous imposer ou nous dicter ce qui est bon et vrai pour la République dont ils se disent les vigilants gardiens. Comme jadis le clergé, qui dictait à ses ouailles les comportements qu’il devait avoir et qui leur permettait un contrôle social de la population, les francs-maçons entendent nous obliger à penser comme eux et à nous imposer une manière de vivre, purement abstraite. Combien y a-t-il d’ouvriers, d’artisans, d’agriculteurs dans les loges ? On y trouve des juges, des médecins et des membres des professions libérales, des commerçants huppés, quelques militaires, des journalistes, des économistes et un nombre incalculable d’hommes politiques de tous bords qui doivent souvent leur carrière à ce réseau d’influence souterrain.
Je soutiens, moi, qu’il est parfaitement possible d’être démocrate, d’aimer la forme démocratique et républicaine de la vie politique sans pour autant aduler la Révolution qui est une pure et simple abomination et une prise de pouvoir par une bourgeoisie libertine, sans scrupules, exploiteuse des salariés et des ouvriers. La place me manque pour donner ici les détails de ce que j’avance. Je le ferai en temps et lieu. Je l’ai déjà fait pour le rôle de la franc-maçonnerie dans la Traite des Noirs. Je le ferai pour ces chevaliers d’industrie, enrichis par l’achat à bas prix des biens qualifiés de nationaux et dont ont été spoliés l’Église, certains aristocrates et tous ceux qui n’avaient pas l’heur de plaire aux monstres de la Convention.
Je vous renvoie aussi à l’opinion de CLEMENCEAU qui défendait qu’on offensât "les mânes augustes" de ROBESPIERRE et approuvait sans aucune réserve les noyades, les décapitations, le viol des jeunes filles avant leur exécution par la soldatesque, les massacres de Vendée. Il fit interdire une pièce de l’innocent Victorien SARDOU qui avait eu le malheur d’émettre quelques doutes sur la sainteté de l’Incorruptible autoproclamé, ROBESPIERRE (voir mon billet du 27 juin 2014 ; je rappelle ci-dessous les propos de CLEMENCEAU).
Ce que les francs-maçons aiment ce sont des idées, assurément pas la réalité. Et encore plus que leurs idées, leurs petites personnes, leurs carrières, et un pouvoir occulte d’autant plus jouissif qu’il est sans partage et sans contrôle. De cela, nous ne voulons plus. Ils ne l’ont pas compris. Qu’ils nous laissent la liberté de croire, de penser et d’agir, pour autant que nous obéissons aux lois qui ne heurtent ni la conscience ni le bien commun (je ne suis pas certain que ce dernier critère soit vraiment pris en compte par ces messieurs). Qu’ils agissent selon leur conscience, en tant que personne, et non comme un groupe de pression.
Bien entendu, et je le redis, je ne soutiens en aucun cas le FN. Je prends acte de son existence et je constate qu'il réunit sur son programme un nombre croissant de Français. Peut-être serait-il intelligent et juste de se demander pourquoi, plutôt que de nous entonner l'hymne des valeurs de la République, dont vous pouvez avoir un échantillon ci-dessous. 

Déclaration de CLEMENCEAU à propos des violences de la Révolution.

J'approuve tout de la Révolutionj'approuve les Massacres de Septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.

J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant même d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée.

J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre-vingt-dix ans  et de jeunes filles à peine nubiles.

Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche.

Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'Etat, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat."

(Il serait injuste d'enfermer CLEMENCEAU dans cette seule parole. Mais enfin, il l'a prononcée ce qui nous incite à rechercher les mobiles profonds de son action politique.)

Messieurs les belles âmes, qu'en dites-vous ? En vérité, vous avez peur du peuple et de sa sagesse. Le peuple vomit vos prétentions et votre arrogance. Et monsieur KELLER  pointe le bout de son oreille pour témoigner de cette angoisse. Mais je ne doute pas que lui et les siens utiliseront tous les moyens pour garder la main, y compris ceux de la violence et du mensonge d'Etat (comme le sinistre Bernard BOUCAULT)... Affaire à suivre.
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3. Informations diverses.
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Interpellons les candidats.



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Une vidéo sur l'accueil de monsieur HOLLANDE à LA COURNEUVE.

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La vérité oblige à dire que l'accueil est partagé, et non pas, comme le disent les médias, totalement hostile.










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