vendredi 30 octobre 2015

30 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. A l'attention des bobos et des médias !

-
Je m'absente jusqu'à lundi, jour auquel je reprendrai mes billets. En attendant, voici un texte de La BRUYERE à l'intention de ceux qui critiquent Eric ZEMMOUR, Alain FINKIELKRAUT ou Philippe de VILLIERS :

"L'on me dit tant de mal de cet homme, et j'y en vois si peu, que je commence à soupçonner qu'il n'ait un mérite importun qui éteigne celui des autres."

N°39, du chaputre "De la cour".

jeudi 29 octobre 2015

29 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance : banlieues et urgences hospitalières.

-
Je n'y peux rien, je reviens toujours à l'essentiel :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la répugnante lâcheté.

-
1. La citation du jour.
-
"Je m’étais ces jours-ci replongé dans l’atmosphère des Caractères et voilà qu’ensuite à propos de rencontres fortuites au cours de mes promenades, je faisais sans cesse et malgré moi du La BRUYÈRE. On conçoit si bien par exemple les réflexions que l’amèneraient à faire nos petits-maîtres que nous voyons sans profession avouable manœuvrer d’opulentes voitures ou les architectes qui habitent des châteaux et construisent des clapiers à l’usage de ceux qui les enrichissent. Que ne fulminerait-il pas contre les administrations de nos hospices qui, multipliant d’inutiles formalités, maintiennent debout et entassés dans leurs salles d’attente les agonisants, avant de leur permettre de mourir couchés." 
[Jean de] La BRUYÈRE.
Les caractères. Présenté par Marcel JOUHANDEAU.
Le Livre de Poche, Classique, N°1478-1479.
Éditions Gallimard et Librairie Générale Française (pour le copyright), Paris, 1965.
La citation et tirée de la Préface de Marcel JOUHANDEAU.
-
2. Commentaires.
-
Ainsi que je vous le disais avant-hier, je relis avec délice les Caractères  de notre grand La BRUYERE, dans une édition préfacée par Marcel JOUHANDEAU. Il est lucide, notre Marcel, et rien ne semble avoir changé dans notre pays depuis 1965, date à laquelle il produisit cette magnifique Préface.

Nous payons aujourd’hui le prix des clapiers où nous avons entassé des populations venues d’Afrique et qui n’eurent comme seul horizon que les tours voisines de celles qu'elles habitaient. Nous nous étonnons que ces cités soient devenues des zones de non-droit, alors que nous sommes largement responsables (je dis « nous », mais il faudrait incriminer les hommes politiques d’alors qui, après l’indépendance de l’ALGERIE, l’afflux de nos compatriotes rapatriés, et le honteux rabattage des hommes d’Afrique du Nord, destiné à nourrir d’ouvriers dépaysés les usines qui alors tournaient à plein régime, ont fait construire ces cités). Il serait intéressant de connaître le nom et le sort de ces grands esprits, de ces architectes géniaux qui ont pondu de telles horreurs. 

Croyez-vous que les urgences des Hôpitaux fonctionnent mieux aujourd’hui qu’hier ? Nos médecins urgentistes sont débordés ; mon propre fils qui est praticien hospitalier dans un très grand CHU a accumulé des centaines d’heures supplémentaires qu’il ne peut utiliser en raison de sa charge de travail en policlinique et dans son service. On impose de donner une chambre à un seul lit pour tous les bénéficiaires de l’AME qui en viennent à être hospitalisés, on rembourse la pilule et l’avortement, on subventionne les mouvements LGBT et le planning familial, et l’on n’est pas fichu de trouver les sommes nécessaires au bon fonctionnement des urgences ? Mais de qui se moque-t-on ? Qui ne voit que cet arrosage programmé de subventions sur des associations qui ne sont que des caisses de résonance des partis (et en fait surtout du PS) n’a qu’un seul but : prendre le pouvoir et le garder à tout prix.

Voulez-vous un exemple de l’arrogance, du cynisme et du mépris des socialistes actuellement au pouvoir qui ne font que prolonger l’arrogance, le cynisme et le mépris, à quelques notables exceptions près, des gouvernements antérieurs ? Voulez-vous savoir comment notre argent est utilisé ? Le Commissaire enquêteur chargé d’évaluer l’intérêt des lignes de TGV BORDEAUX-DAX et BORDEAUX-TOULOUSE a rendu un avis négatif et motivé. Que pensez-vous qu’il arrivât ? Les lignes seront construites. Mais Normal Ier a supprimé d’un trait de plume le projet de la ligne de TGV MARSEILLE-NICE (dont le tracé sans doute mériterait d’être amélioré), ce qui fait qu’il est aujourd’hui pratiquement impossible de prendre en gare d'AVIGNON-TGV, un TGV en provenance de NICE et en direction de la Gare de Lyon, qui n’ait pas entre 20 min et 2 h de retard. J’en ai fait l’expérience plus d’une fois. Bien entendu, ces deux décisions n’ont aucun rapport, la première avec les élections régionales qui vont sans doute voir l’immérité succès des incapables dans la grande région Sud-Ouest, et la seconde avec les ennuis judiciaires des mêmes incapables dans la région PACA.

Dormez tranquille, bonnes gens, si vous le pouvez, dans les Cités transformées en jungle par notre incurie. Mourrez en paix dans les couloirs des Urgences hospitalières. Le PS, l’Etat PS, les fonctionnaires PS, les journalistes PS (80 % votent pour le PS) veillent sur votre bien-être, sur vos pensées, enfin sur ceux de leur clientèle.
-
3. Informations diverses.
-

L'Eglise de la jungle de CALAIS.

Cette pauvre église a brûlé et sera reconstruite. En avez-vous entendu parler ? Jamais. Normal ! Ce sont des chrétiens qui l'ont construites et l'utilisent. On est laïc ou on ne l'est pas en FRANCE !



mercredi 28 octobre 2015

28 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Quand le mensonge tient lieu de politique

-
Le pain de la fausseté est doux à l'homme, et plus tard sa bouche est remplie de gravier.

Du Livre des Proverbes  20, 17.
-
1. Les citations du jour.
-
(a) "L'incapacité de voir qu'un mensonge est un mensonge ne tient aucunement à un défaut de la vision : le mensonge n'est pas vu comme un mensonge pour la simple raison qu'il est cru, car il procure trop de sécurité, de réconfort et de pouvoir à celui qui le croit, pour que son caractère trompeur soit démasqué."

(b) "Le relativisme est l'essence même de la sagesse de monde. Le monde exalte la tolérance, y voit une vertu cardinale, et veut bien tout tolérer, sauf les valeurs absolues et la vérité absolue. Rien n'est plus abominable pour la sagesse et les lumières de ce monde, rien n'est plus ridicule à ses yeux que ce qu'il appelle le « dogmatisme». Derrière le souci qu'affiche ce monde pour les situations complexes, derrière cette vérité qui veut que pour toute situation il y ait un contexte particulier qu'il faut toujours prendre en compte, il y a un rejet de l'absolu sous toutes ses formes. Dans son zèle pour condamner le « dogmatisme» , le monde place la tolérance au-dessus de la justice et dénigre la vérité."

(c) "Ce siècle mauvais a été engendré par ce principe qui veut que la fin justifie les moyens. De ce principe, qui est sa profession de foi, il tire son existence. L'adultère se justifie parce qu'il met fin à la solitude ; l'avortement parce qu'il coupe court au stress et aux difficultés ; le génocide pace qu'il est purification ethnique. Le monde ne fait que manifester sa propre nature, spirituellement parlant, quand il nie l'existence de la vérité absolue. Il se plaît dans ce climat flou et de grisaille qui est indispensable à sa survie."
 In
Arthur KATZ et Paul VOLK.
L'esprit de vérité. Un message prophétique (2e édition).
Éditions Emmaüs, Saint-Légier (Suisse), 2008.
-
2. Commentaires.
-
Deux ou trois circonstances politiques justifient que l’on cite aujourd’hui ces trois extraits d’un livre remarquable et dont j’ai déjà parlé, celui des pasteurs KATZ et VOLK. Du reste, c’est de ce livre que j’ai tiré notre devise quotidienne sur la vérité et la lâcheté.

La première circonstance est celle des élections régionales. Les partis politiques habituels et installés sont tétanisés à l’idée que le FN pourrait remporter deux régions. Alors ils inventent n’importe quoi. D’un côté Manuel VALLS dit qu’il n’est pas question de laisser le FN gagner les dites, et de l’autre les politicards locaux du PS ont bien envie de se maintenir dans des triangulaires. La position des soi-disant Républicains est ambiguë, c’est le moins que l’on puisse dire, et l’on va assister à des manœuvres, des magouilles, des combines, qui vont permettre sans doute d’éliminer de la représentation politique près de 30 % du corps électoral. Ces gens mentent en agitant un épouvantail imaginaire qui, pudiquement abaissé sur leurs parties honteuses, sert de cache-sexe à leurs ambitions. De programme ? Il n’y en a pas. De solutions au chômage (hormis des promesses) pas davantage. Ils mentent tous, et tous, bientôt auront tous du gravier dans la bouche. Le meilleur moyen de montrer les erreurs du FN serait, à l’évidence, de lui laisser mettre en œuvre des solutions inefficaces. Car la fausseté des idées politiques apparaît dans l’expérience du pouvoir (on l’a bien vu avec monsieur HOLLANDE).

La seconde circonstance est celle des migrants. Le mensonge des uns comme des autres est dans la généralisation des options : tout accueillir ou ne rien accueillir de ceux qui viennent sous nos cieux. Prétendre que tous les migrants sont de pauvres réfugiés politiques et que pour cette raison, il faut les accueillir tous est tout aussi faux que de dire que tous les migrants sont des terroristes en puissance. Le premier dynamisme de tout être vivant, dit Thomas d’AQUIN, et qui fonde les obligations de la loi naturelle, est la persistance dans l’être. Qui d’entre nous, s’il était à ALEP ou à HOMS ou à MOSSOUL ne chercherait pas à fuir la violence et à mettre à l’abri sa famille ? Est-il donc si difficile que cela de s’assurer de la provenance des migrants ? 
Et puis il y en a sans aucun doute qui cherchent à profiter des avantages sociaux dispensés sans discernement à ceux qui exigent d’en bénéficier au motif que la réglementation leur donne ce droit.
Enfin, il y a parmi eux des infiltrés qui, le moment venu, n’en doutons pas, mettront à exécution leurs desseins violents. 
Il faut ici du discernement. Et je constate qu’il y en a peu chez nos hommes politiques, ce qui suscite ici et là des réactions populaires, à mon avis justifiées (voir en Allemagne, par exemple, ou à CALAIS).
Le mensonge consiste ici, pour des raisons économiques contestables, à courtiser l’ARABIE SAOUDITE et le QATAR, principaux pourvoyeurs d’argent et d’armes aux fanatiques de SYRIE, en faisant mine de n’en rien croire. Sans parler de la TURQUIE dont le Président s’est payé le luxe de tenir récemment à STRASBOURG un meeting où plusieurs milliers de Turcs, venus de divers pays d’Europe, ont acclamé son discours nationaliste à forte connotation religieuse. Monsieur ERDOGAN massacre les KURDES, aide les islamistes de Syrie et ne cache pas la sympathie qu’il a pour eux (quoi qu’il en dise, d’après les rares renseignements que l’on peut glaner ici ou là de sources diverses et contradictoires).
En somme, les politiciens font "comme si", suivent leurs idées sans considération pour le réel.
Tous, un jour auront du gravier dans la bouche ! Et il ne restera à ceux qui ont essayé d’être raisonnables que leurs yeux pour pleurer.
-
3. Informations diverses.
-
Toutes ces nouvelles du site du Salon beige.

Voilà un exemple de mensonge que nous risquons de payer très cher.


-
300 000 étrangers touchent l'aide médicale d'Etat.

"299 937 personnes ont bénéficié en mars de de l'Aide Médicale d'Etat, qui permet à des étrangers clandestins résidant en France depuis au moins trois mois de se faire soigner gratuitement.
Les députés viennent de voter 744,5 millions d'euros de crédits pour 2016, en hausse de 10 % sur un an. En 2015, l'AME devait déjà augmenter de 12 % à 676,4 millions." 

Avons-nous vraiment les moyens de continuer sur ce rythme ? J'aurais tendance à dire que c'est l'honneur de la France que d'aider les miséreux, mais que ce n'est pas celui des hommes politiques que de subventionner des Associations Théodule et Népomucène,dont l'utilité sociale est discutable mais indispensable, l'utilité de courroies de transmission de tels ou tels hommes (ou femmes) politiques. Ceci est vrai, hélas, de tous les partis. C'est là-dessus qu'il faut faire des économies !

-

Le chômage baisse mais en fait il monte.

"En septembre, le nombre des demandeurs d'emploi inscrits en catégorie "A" a diminué de 0,7% (-23 800). Mais si l'on inclut les catégories "B et C" (activité réduite), c'est-dire-en tenant compte des demandeurs d'emploi qui ont exercé une activité partielle durant le mois de septembre, alors la courbe ne s'inverse pas: elle est même en très légère progression de 1800 personnes pour atteindre 5 727 300 demandeurs d'emploi. Soit une progression de 5,6 % sur un an pour l'ensemble du territoire. Plusieurs études ont souligné que le phénomène du cumul allocation chômage/revenu d'activité tendait à exploser du fait de la multiplication impressionnante des contrats à durée déterminée de très courte durée (moins d'un mois)."
Remarque : Je crois qu'il ne faut pas faire la fine bouche. Tous les statisticiens estiment que les chiffres publiés par l'INSEE sont fiables, et ces chiffres indiquent une amélioration notable du chômage (catégorie A)  notamment pour les moins de 25 ans.
Le mensonge consiste, de la part des hommes politiques de tous bords, à prendre la partie pour le tout.

mardi 27 octobre 2015

27 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Persuader n'est pas convaincre !

-

Faudrait-il que je vous le rappelasse ?

Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la répugnante lâcheté et le dégradant esprit de cour.
-
1. La citation du jour.
-
Profitant des quelques et rares loisirs que je m’accorde pendant ces deux semaines de studieuse absence, je relis les Caractères de La BRUYÈRE. La BRUYÈRE est un moraliste fin et profond et je m’en donne à cœur joie… comme vous l’allez voir.
Tenez, au numéro 55 du chapitre intitulé DES OUVRAGES DE L’ESPRIT, on trouve ceci qui explique l’éphémère succès de l’anaphore présidentiel "Moi Président":

"Le peuple appelle éloquence la facilité que quelques-uns ont de parler seuls et longtemps, jointe à l’emportement du geste, à l’éclat de la voix, et à la force des poumons. Les pédants ne l’admettent aussi que dans le discours oratoire, et ne la distingue pas de l’entassement des figures, de l’usage des grands mots, et de la rondeur des périodes.
Il semble que la logique est l’art de convaincre de quelque vérité ; et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend maîtres du cœur et de l’esprit des autres ; qui fait que nous leur inspirons ou que nous leur persuadons ce qui nous plaît."
-
2. Commentaires.
-
Grand manipulateur, François HOLLANDE a su persuader le peuple, mais il n’a pas su le convaincre, une fois élu sur des mensonges et des quiproquos, et il paye de son impopularité le prix de son machiavélisme au petit pied. Je vous mets au défi de prouver le contraire.
Mais il n’est pas le seul à pratiquer l’éloquence de la persuasion… Hélas pour nous.
Je vous rappelle que dans deux ou trois anciens billets, j’avais bien fait la distinction entre persuader et convaincre.
Pour l’instant, monsieur FILLON mis à part qui a un vrai programme, ancré dans le réel, je ne vois dans les autres candidats de la "drouate" que des persuadeurs, et très peu de convaincants !
Quant aux bateleurs de la "gôôôôôche", ils me font doucement rigoler.
-
3. Informations diverses.

-
Diminution du chômage.

Il serait malhonnête de ne pas saluer avec joie la diminution du chômage, surtout du chômage des jeunes. Mais il est encore plus malhonnête, de la part des pantins ministériels, de s'attribuer le mérite de cet embellissement. On doit aux entrepreneurs, aux artisans, et à tous les responsables des PME d'avoir recruté, en dépit des impôts accablants, de contraintes inouïes et idiotes pesant sur les réglementation du travail. C'est à eux que revient le mérite de ce mieux. Nul doute que François HOLLANDE ne s'attribue, comme le geai le faisait des plumes du paon, la gloire de cette amélioration. Alors, souvenez-vous de ce que dit La BRUYERE, et n'oubliez pas que depuis son arrivée à la présidence, François HOLLANDE a engrangé plus de 500 000 chômeurs dans son escarcelle. 

lundi 26 octobre 2015

26 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Le bout de l'oreille ou la grande peur des nantis

-
Après une semaine d'interruption, je reprends mes billets non sans vous avoir rappeler ceci qui est vrai, plus que jamais :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
-

1. La citation du jour.
-

Du site des Quatre vérités, cet extrait d’une interview de Daniel KELLER, Grand Maître du Grand Orient de France.

"Le Front national est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789 (…) Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger (…).
Au Grand Orient de France, nous sommes une association de plus de 50.000 membres. Il doit y avoir, toutes obédiences confondues, 150.000 à 170.000 maçons en France, qui partagent les mêmes valeurs. Ce qui est important, c’est qu’ils se mobilisent sur le terrain. J’aurai moi-même l’occasion d’aller dans le nord de la France d’ici le mois de décembre pour y faire des conférences publiques, pour faire ce travail de pédagogie, de hussard noir de la République, dont nous avons tant besoin. Aujourd’hui, la France souffre d’un tissu social déchiré et il faut le recoudre, réapprendre aux gens à se parler, retisser du lien. Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme."

-
2. Commentaires.
-
Je trouve tout à fait démonstrative cette interview. Elle démontre que les vrais inspirateurs de la prétendue « République » sont les francs-maçons, depuis le début et très exactement depuis la Révolution. Monsieur KELLER, avec naïveté, explique que les membres de son obédience (qu’il qualifie pudiquement d’association, alors qu’il s’agit d’une société secrète) sont un peu plus de 50 000 et qu’au total, la franc-maçonnerie française compterait jusqu’à 170 000 frères, pas plus. Il s’agit donc de sociétés qui représentent une très petite minorité de la population, mais qui prétend nous imposer ou nous dicter ce qui est bon et vrai pour la République dont ils se disent les vigilants gardiens. Comme jadis le clergé, qui dictait à ses ouailles les comportements qu’il devait avoir et qui leur permettait un contrôle social de la population, les francs-maçons entendent nous obliger à penser comme eux et à nous imposer une manière de vivre, purement abstraite. Combien y a-t-il d’ouvriers, d’artisans, d’agriculteurs dans les loges ? On y trouve des juges, des médecins et des membres des professions libérales, des commerçants huppés, quelques militaires, des journalistes, des économistes et un nombre incalculable d’hommes politiques de tous bords qui doivent souvent leur carrière à ce réseau d’influence souterrain.
Je soutiens, moi, qu’il est parfaitement possible d’être démocrate, d’aimer la forme démocratique et républicaine de la vie politique sans pour autant aduler la Révolution qui est une pure et simple abomination et une prise de pouvoir par une bourgeoisie libertine, sans scrupules, exploiteuse des salariés et des ouvriers. La place me manque pour donner ici les détails de ce que j’avance. Je le ferai en temps et lieu. Je l’ai déjà fait pour le rôle de la franc-maçonnerie dans la Traite des Noirs. Je le ferai pour ces chevaliers d’industrie, enrichis par l’achat à bas prix des biens qualifiés de nationaux et dont ont été spoliés l’Église, certains aristocrates et tous ceux qui n’avaient pas l’heur de plaire aux monstres de la Convention.
Je vous renvoie aussi à l’opinion de CLEMENCEAU qui défendait qu’on offensât "les mânes augustes" de ROBESPIERRE et approuvait sans aucune réserve les noyades, les décapitations, le viol des jeunes filles avant leur exécution par la soldatesque, les massacres de Vendée. Il fit interdire une pièce de l’innocent Victorien SARDOU qui avait eu le malheur d’émettre quelques doutes sur la sainteté de l’Incorruptible autoproclamé, ROBESPIERRE (voir mon billet du 27 juin 2014 ; je rappelle ci-dessous les propos de CLEMENCEAU).
Ce que les francs-maçons aiment ce sont des idées, assurément pas la réalité. Et encore plus que leurs idées, leurs petites personnes, leurs carrières, et un pouvoir occulte d’autant plus jouissif qu’il est sans partage et sans contrôle. De cela, nous ne voulons plus. Ils ne l’ont pas compris. Qu’ils nous laissent la liberté de croire, de penser et d’agir, pour autant que nous obéissons aux lois qui ne heurtent ni la conscience ni le bien commun (je ne suis pas certain que ce dernier critère soit vraiment pris en compte par ces messieurs). Qu’ils agissent selon leur conscience, en tant que personne, et non comme un groupe de pression.
Bien entendu, et je le redis, je ne soutiens en aucun cas le FN. Je prends acte de son existence et je constate qu'il réunit sur son programme un nombre croissant de Français. Peut-être serait-il intelligent et juste de se demander pourquoi, plutôt que de nous entonner l'hymne des valeurs de la République, dont vous pouvez avoir un échantillon ci-dessous. 

Déclaration de CLEMENCEAU à propos des violences de la Révolution.

J'approuve tout de la Révolutionj'approuve les Massacres de Septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.

J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant même d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée.

J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre-vingt-dix ans  et de jeunes filles à peine nubiles.

Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche.

Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'Etat, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat."

(Il serait injuste d'enfermer CLEMENCEAU dans cette seule parole. Mais enfin, il l'a prononcée ce qui nous incite à rechercher les mobiles profonds de son action politique.)

Messieurs les belles âmes, qu'en dites-vous ? En vérité, vous avez peur du peuple et de sa sagesse. Le peuple vomit vos prétentions et votre arrogance. Et monsieur KELLER  pointe le bout de son oreille pour témoigner de cette angoisse. Mais je ne doute pas que lui et les siens utiliseront tous les moyens pour garder la main, y compris ceux de la violence et du mensonge d'Etat (comme le sinistre Bernard BOUCAULT)... Affaire à suivre.
-
-
3. Informations diverses.
-
Interpellons les candidats.



-
Une vidéo sur l'accueil de monsieur HOLLANDE à LA COURNEUVE.

blob https%3A//vid.me/c1304b8a-bc92-40ca-98c1-9892328dac64


La vérité oblige à dire que l'accueil est partagé, et non pas, comme le disent les médias, totalement hostile.










lundi 19 octobre 2015

19 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Proverbe chinois et relâche


Je m'absente pour quelques jours ; j'espère pouvoir produire quelques billets pendant cette absence !
Mais, pour ce matin, vous aurez droit à la citation du jour. Chacun l'interprétera à sa façon. Mais je lui suggère une double application : au parti dit "socialiste" et à notre patrie.
-
1. La citation du jour.
-
"Quand la porte de la cité prend feu,
Les poissons des douves sont menacés !"

Sages écrits du temps jadis.
Aphorisme N°75.

dimanche 18 octobre 2015

18 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Quand un peuple ne veut pas mourir : Mgr Freppel contre Vincent Peillon...

-
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté, la répugnante lâcheté qui nous fait préférer la tranquillité à la vérité !
-
1. La citation du jour.
-
"Vers la fin du siècle dernier, il s'est produit dans la société française un mouvement d'idées dont rien ne permet encore de prévoir le terme. Jusque-là, on avait bien vu des nations modifier sur quelques points les conditions de leur vie publique, suivant les besoins des temps et l'état des esprits; et, dans le cours de sa longue histoire, la France elle-même n'avait pas manqué, à maintes reprises, d'approprier à des situations nouvelles son régime civil et politique. Dans de pareilles réformes, inspirées par la justice et conduites avec sagesse, il n'y a rien qui ne soit conforme aux vues de la Providence et à l'ordre naturel des choses. Mais une nation, rompant brusquement avec tout son passé, faisant, à un moment donné, table rase de son gouvernement, de ses lois, de ses institutions, pour rebâtir à neuf l'édifice social, depuis la base jusqu'au-sommet, sans tenir compte d'aucun droit ni d'aucune tradition; une nation réputée la première de toutes, et venant déclarer à la face du monde entier qu'elle a fait fausse route depuis douze siècles, qu'elle s'est trompée constamment sur son génie, sur sa mission, sur ses devoirs, qu'il n'y a rien de juste ni de légitime dans ce qui a fait sa grandeur et sa gloire, que tout est à recommencer et qu'elle n'aura ni trêve ni repos tant qu'il restera debout un vestige de son histoire : non, jamais spectacle aussi étrange ne s'était offert aux regards des hommes."

Discours prononcé par Mgr FREPPEL, évêque d’ANGERS, à l’inauguration du monument élevé à la mémoire du général JUCHAULT de LAMORICIÈRE, en 1889. (Monseigneur FREPPEL est né à OBERNAI, en Alsace et on peut voir sa statue en face de l'Église ; il fut un grand patriote et sans aucun doute un pasteur exemplaire et un grand esprit.)

J’ajoute que le livre qu’a écrit Mgr FREPPEL sur la Révolution insiste sur les abus et travers qui gangrenaient la société française à la fin du XVIIIe siècle, et qu’il n’est pas tendre avec l’absolutisme de Louis XIV ! Il fait une analyse probe et lucide des abus qu’il fallait absolument supprimer. (LAMORICIERE prit une part importante à la conquête de l’ALGERIE, sous les ordres du Général BUGEAUD, et notamment à la prise de la smala d’Abd-El-Kader, chef qu’il traita avec honneur. Vous savez ce que je pense à propos des guerres coloniales. Celle-ci est très antérieure à celles que conduisit Jules FERRY et n’eut point les mêmes motifs, mais ce n’est pas une raison pour lui trouver des justifications.)
-
2. Commentaires.
-
Il est très intéressant de lire, en contrepoint du discours de Mgr FREPPEL, les propos de monsieur PEILLON, éphémère et toxique ministre de l’Education dite nationale. Vous verrez qu’il dit tout haut, ce que pensent tout bas les caciques socialistes et quelques autres aussi, avec leur valeurs républicaines qui se confondent avec la haine de tout ce qui ne semble pas y assentir :

"La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi."
Vincent PEILLON.
La Révolution française n’est pas terminée.
Seuil, Paris, 2008.

La Révolution est bien une construction sortie tout droit du cerveau de quelques illuminés possédés par des certitudes dépourvues de tout fondement dans le réel. Je pense qu’une plante qui n’a pas de racines aura du mal à croître et qu’elle finira par se dessécher. Avec un peu de recul, nous observons aujourd'hui avec intérêt le dépérissement des utopies révolutionnaires et le retour à un certain bon sens. Mais il ne faut jeter le bébé avec l'eau du bain, et garder des innovations surgies en 1789 (et en cette année-là seulement) ce qu'elles avaient de juste et de bon pour notre patrie.

Si monsieur PEILLON n'est pas un terroriste intellectuel, comment le qualifier ?
-
3. Informations diverses.
-
Notre père par Andrea BOCELLI : une merveille (Merci à mon amis Dominique, spécialiste en pompes et tuyaux, entendez cardiologue, qui m'a transmis le lien !)

"Que l'on croit au ciel ou que  l'on n’y croit pas, cette interprétation du Notre Père (sous-titré en  anglais et en espagnol) est émouvante.
Juste vous faire partager ce "Notre Père", dans la beauté du lieu, la tenue du chœur, l'orgue monumental et la voix d'Andrea BOCELLI.


Dans ce grand auditoire se trouve l'orgue du Tabernacle  qui se compose de 11 623 tubes dont quelques tubes dorés sont taillés à la  main dans du bois provenant d'arbres de l'Utah. Dix tubes de l'orgue original, construit en 1867,  fonctionnent encore à ce jour."



samedi 17 octobre 2015

17 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Négation des différences, source principale de violences !


-
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, certes, c'est la lâcheté, mais c'est aussi notre volonté de ne pas penser !

Allez ! Soyez patients et lisez jusqu'au bout.
-
1. La citation du jour.
-

"Ce travail immense de nos anciens, en ce pays, qui partout frappe l'attention malgré le voile que tissent dessus chaque année davantage la nature victorieuse et la mort ; la ténacité des premiers pionniers qui sont venus là, leur sagesse qui leur a fait choisir l'emplacement des maisons et des cultures ; la pauvreté de leurs moyens, leur patience à tirer parti de tout, leur frugalité et leur résistance. Tout cela dont je suis séparé par quel abîme ! Tout cela était-il sans importance pour leur vie spirituelle, je ne dis pas celle qu'ils exprimaient mais celle qu'ils vivaient ? Est-ce sans importance pour la vie spirituelle de tout homme, pour sa vie religieuse ? Ô tradition d'énergie, de ténacité, de frugalité, d'endurance, on ne connaît ta valeur humaine et religieuse que lorsqu'on t'a perdue, irrévocablement perdue peut-être !"
In
Marcel LEGAUT.
Lettre des Granges, publication ronéotée, N°3, p. 6.
-
2. Commentaires.
-
Nous sommes les témoins impuissants d’une destruction programmée et voulue de notre patrie, par une camarilla d’illuminés, au sens propre et au sens figuré du terme. Marcel LEGAUT, mon cher Marcel, exprime avec nostalgie ce qu’il ressent à la disparition de ce qu’a été la France. Mais je ne regarde pas l'avenir dans un rétroviseur. J'essaye de comprendre l'ici et maintenant. Et j'exige qu'on se souvienne de ce que ma patrie a été pour lui permettre de mieux être et de perdurer.
Ce que la France est aujourd’hui est la conséquence d’une sédimentation progressive de faits historiques qui se sont accumulés les uns au-dessus des autres. Mais la couche la plus ancienne, n’en déplaise aux bien-pensants, est la France rurale, habitée par des paysans tenaces, durs à la besogne, amoureux de leur métier. Sur cette couche, et à cause de la politique coloniale et raciste conduite par les Jules FERRY et ses acolytes, se sont déposées d’autres couches, faite de l’installation sur notre sol de populations étrangères. Il est trop facile de taper sur « les immigrés » quand, dans les années 1960, on allait les chercher par cars entiers en ALGERIE ou en AFRIQUE pour qu’ils viennent travailler dans nos usines. J’en ai été le témoin quand, au temps de ma jeunesse, alors que je m’occupais d’une troupe scoute à ACHERES, j’ai vu les ouvriers venus de ces lointains pays, se presser aux portes des usines SIMCA.
Mais entre cette couche originelle et immémoriale, et la couche moderne, s’est déposée la boue d’une Révolution (qui avait bien commencé, comme le dit BERNANOS) sanglante, utopique, universaliste dans ses idées, mais sectaire et féodale dans sa pratique. De cela nous ne sommes pas remis (voir informations diverses !). La solidité de notre patrie a reposé pendant des décennies sur ce vieux fond chrétien qu’on s’est acharné à faire disparaître, avec succès, mais qui permettait la nécessaire intégration des immigrés. Qui se souvient de l'obligation faite par le Deutéronome aux Israélites de bien accueillir l'étranger ?
Les remarquables travaux de René GIRARD prouvent que la source essentielle de la violence réside dans l’indifférenciation qui se répand comme une peste dans les sociétés humaines. Nier les différences, c’est installer au cœur de la société le principe de la guerre de tous contre tous. Mais les différences assumées et respectées n’empêchent nullement que dans une patrie donnée, des citoyens d’origines diverses puissent fraterniser paisiblement, en se reconnaissant dans ce qui fait leur identité. La violence de certains coins de banlieues n’a pour origine que notre refus de reconnaître des identités particulières, ou d’installer une hiérarchie entre des modes de vie différents. Or, tant que la dignité humaine n’est pas offensée par ces manières de vivre, je ne vois point là de quoi s’affoler. La violence tend à réinstaurer de la différence là, où bien existante, elle est niée.
Dans un billet récent intitulé « sagesse africaine », je racontais l’histoire de cette rencontre avec un africain plein d’humour et d’intelligence. Hier encore à l'aumônerie où j'assure la catéchèse des lycéens, j’avais une très longue discussion avec B… une jeune fille dont le papa est ivoirien et qui avait honte de la couleur (magnifique selon moi, car B… est une très belle jeune fille et je ne crains pas pour elle le vide, mais plutôt le trop-plein !) de sa peau. J’ai entendu sa plainte et j’en avais le cœur serré. 
-
3. Informations diverses.
-
Le mémoricide des guerres de Vendée.

"Comment faire disparaître l’histoire et le passé local d’un village ou d’une région en incitant des maires à changer le nom de leur commune ? Le 11 février dernier, une proposition de loi pour « l’amélioration du régime de la commune nouvelle » était adoptée à une large majorité par les députés français. La loi a reçu le plein accord du Sénat quelques semaines plus tard.
Cette loi qui comporte des dispositions financières incitatives – regroupement de communes contre argent – ne serait-elle pas un écran de fumée visant à masquer le véritable objectif de l’Etat ? Faire disparaître les communes … et leurs passés.

La Chapelle-Basse-Mer et les communes « nouvelles »
On le sait, les dotations financières accordées aux communes de France s’effondrent. Résultat, les maires en mal d’argent sont parfois prêts à toutes les concessions pour obtenir des moyens financiers supplémentaires. N’y aurait-il pas là un chantage magistralement organisé ?
Le dernier exemple en date nous l’avons trouvé aux limites de la Vendée et de la Loire Atlantique. D’ici quelques semaines, les communes de La CHAPELLE-BASSE-MER et de BARBECHAT doivent se regrouper. On a proposé aux habitants de changer le nom de leurs communes en « DIVATTE SUR LOIRE ». Or, la commune de La CHAPELLE-BASSE-MER porte ce nom depuis des décennies et fut, durant la Révolution française, le théâtre de massacres perpétrés par les soldats de la République.

Du génocide au « mémoricide » programmé
En 1794, 800 personnes, hommes, femmes, enfants, vieillards furent assassinés par les républicains. Les habitants, par le biais d’une pétition réunissant plus d’un millier de signatures, refusent le changement de nom de leur commune estimant que l’Etat veut effacer son passé, comme Reynald SECHER l’a bien montré dans ses ouvrages et en particulier dans « Vendée : du génocide au mémoricide ». La France organise un révisionnisme légal."

Voir

vendredi 16 octobre 2015

16 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Référendum au PS

-
Chers amis, pastichant La grande Vadrouille et ses immortels Louis de FUNES et BOURVIL, je n'aurais qu'un mot à propos du référendum du PS sur l'union de toute la gôôôôche (ou de ce qu'il est reste) contre la drouate et l'extrême-drouate !

Cambadélis, hélas, c'est là qu'est l'os !

Ce sera tout pour aujourd'hui.

jeudi 15 octobre 2015

15 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. Quand le Magazine Le Point censure les commentaires.

Le premier billet du jour résume une aventure qui vient de m'arriver, la censure par le modérateur, de la définition des imbéciles par BERNANOS, que je faisais à propos de ce qui suit et que j'appliquais à un auteur, Thomas GUENOLE. Mon commentaire était simplement la définition que BERNANOS donne des imbéciles, et qui me semble parfaitement s’appliquer à monsieur GUENOLE. Il n’est ni ignorant ni inculte. Il est universitaire et il vit de ce métier. C’est donc bien un intellectuel de profession. Le modérateur a rejeté mon commentaire. Comme il m’a été impossible de lui rétorquer, je le fais par l’intermédiaire de mon Blog.
   
-.
Sur fond orange je décris brièvement les faits.

Monsieur Thomas GUÉNOLÉ a écrit un livre intitulé : Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ?, publié aux Éditions Le bord de l’eau. Je n’ai pas lu ce livre et ne puis donc en parler. Mais je suis assez d’accord avec l’idée que la généralisation de jugements hâtifs sur l’ensemble des jeunes de banlieues, dont nombre sont d’origine africaine ou arabe, n’est ni juste, ni fondée. Et du reste, ils méritent TOUS notre aide et notre amitié ; c’est la raison pour laquelle je me suis porté bénévole pour enseigner les Sciences naturelles dans une école de l’Association Espérance banlieues. Mais j’ai une bonne raison de protester contre la censure qu’a imposée le modérateur des commentaires de la Newsletter du Point à ma remarque sur cet interview. C’est donc à lui que s’adresse ce billet.

Extrait des propos de Thomas GUÉNOLÉ recueillis par Hugo DOMENACH et publié par la Newsletter du Point du 14 octobre 2015.

Voici d’abord les passages qui me hérissent le poil.

"Pourquoi attaquez-vous nommément Finkielkraut dans votre livre ?
Parce que c'est l'archétype de l'intellectuel « balianophobe », parce que c'est le meilleur d'entre eux et parce que c'est le père nourricier de tous les autres. Éric Zemmour, Élisabeth Lévy..., ce qu'ils écrivent et disent, c'est du sous-Finkielkraut. Éric Zemmour, c'est le Finkielkraut du pauvre ! C'est la même pensée, mais avec un niveau d'érudition, de rhétorique et de cohérence plus faible. Encore dans une catégorie en-dessous, on trouvera des éditorialistes comme Ivan Rioufol au Figaro ou la plupart des éditorialistes de Valeurs actuelles.

Comment expliquer que cette pensée soit dominante dans les médias aujourd'hui ?
La domination des intellectuels réactionnaires dans la bataille des idées ne date pas d'aujourd'hui. C'est la prise de conscience de la gravité du phénomène qui date d'aujourd'hui, ce qui n'est pas la même chose. C'est à partir du 11 Septembre qu'on assiste à une montée en puissance d'Alain Finkielkraut. Éric Zemmour le suit de quelques années à peine. L'apparition d'un journal comme Causeur n'aurait pas été possible avant les attentats. Le repositionnement de Valeurs actuelles à l'extrême droite s'inscrit aussi dans ce sillage. Plus largement, il y a des propos que des personnalités publiques tiennent depuis le 11 Septembre qui auraient fait l'objet d'un opprobre général et d'une interruption brutale de carrière auparavant. Par exemple les propos de Manuel Valls sur les Roms, ceux de Nicolas Sarkozy sur l'homme africain qui ne serait « pas assez entré dans l'histoire », etc.

Ces discours et ces idées-là sont-ils en train de se banaliser dans les médias, et donc dans la société française ? 
Je peux me tromper, mais je pense que c'est en train de se terminer. Je suis frappé par la montée en puissance d'intellectuels complètement de gauche, c'est-à-dire à la fois sur les sujets de société et sur la pensée économique. Je pense en particulier à Emmanuel Todd ou à Michel Onfray. Il y a un débat, mais je ne suis pas d'accord avec ceux qui accusent Michel Onfray d'être crypto-FN. Compte tenu de ses positions sur les sujets de société comme l'euthanasie ou le mariage des couples de même sexe et ses convictions économiques, son positionnement à la gauche radicale ne fait aucun doute. Pour lui, c'est le fait de s'occuper des pauvres sous l'angle économique et social qui est prioritaire. Pour moi, c'est un discours cohérent pour un penseur de la gauche radicale. J'ai l'impression qu'on arrive à un phénomène de saturation vis-à-vis de l'omniprésence pesante de la pensée réactionnaire."

Le commentaire censuré (au motif qu'il dérogeait à la charte déontologique ou éthique du site) était donc la définition que BERNANOS donne des imbéciles, et qui me semble parfaitement s’appliquer à monsieur GUENOLE. 

Pour ne s’en tenir qu’à l’une des règles de la communication éthique, Monsieur GUÉNOLÉ remplit au moins l’un des critères, celui de dire d’où il parle. D’après le Point, il a publié plusieurs articles sur les jeunes de banlieue dans le bienpensant journal Libération. Il parle en homme de gauche. Ce qu’on ne saurait lui reprocher, mais ce que l’on doit souligner. On peut imaginer que son travail d’enquête est marqué par une bienveillance a priori pour ces jeunes. Là encore, je trouve qu’il a raison sur la bienveillance.

Mais dans cette interview, que fait-il ? Il porte des jugements de valeur sur des écrivains, des journalistes, des éditorialistes, qui ne pensent pas comme lui, (qui, tant sur le fond que sur la forme, le valent bien), en les nommant. Ces jugements sont à la limite de l’insulte. Il ne prend pas la peine, par exemple, de prendre en considération les graves événements qui ont eu lieu aux alentours de la Place du Trocadéro il y a quelques longs mois, et qui étaient le fait, ne lui en déplaise, de nombreux jeunes venus des banlieues. Il n’a pas pris soin d’interroger les commerçants qui, ce jour-là, ont été victimes de pillages et de dévastation. Il n’a pas interrogé les habitants des quartiers où les dealers font la loi. Bref, à ses yeux (toujours à partir de l’interview), la balianophobie (!!!!??? : le tas de « phobes » augmente de taille) est injustifiée. Par ailleurs il pratique un amalgame insupportable entre ce qu'il appelle la balianophobie, les attentats du 11 septembre et le rejet de l'islam. Et de plus, il commet une grave erreur d'analyse, celle qui consiste à nier la différence, et donc l'identité à laquelle ces jeunes se rattachent.

Toujours à ce point de la réflexion, il aurait peut-être été utile que Thomas GUÉNOLÉ allât interroger les policiers et gendarmes chargés d’intervenir dans des quartiers prétendus sensibles. (Quoique que l’usage de ce mot soit en soi et un jugement et une condamnation). Et peut-être (je ne sais pas s’il l’a fait), devrait-il s’interroger sur les causes d’une montée du rejet général de ces jeunes (que je condamne absolument, monsieur le modérateur) qui ne fait qu’aggraver la situation. Des solutions à ces problèmes, il y en a. L’une d’elle consiste à supprimer les ghettos ethniques. Je vais voir si Thomas GUÉNOLÉ propose cette solution dans son livre ; elle suppose une diffusion de l'habitat dans le tissu urbain, et non pas sa concentration péri-urbaine.

La domination des intellectuels réactionnaires ne daterait pas d’aujourd’hui ? Je me pince pour y croire. Comment les médias aux ordres ont-ils réagi après les propos d’Eric ZEMMOUR. Comment ont-ils réagi après l’élection de monsieur FINKIELKRAUT à l’Académie Française ? Qui dominait ? Et en quoi le qualificatif de réactionnaire est-il infâmant (car c’est bien l’intention, parfaitement idéologique de Thomas GUÉNOLÉ : marquer du sceau de l’infamie ceux qui ont des idées déplaisant aux politiquement corrects) s’il désigne une opposition argumentée à la bienpensance ? Michel ONFRAY sort intact de la philippique, il est de gôôôôche ! On lui pardonne quelques écarts.

C’est la raison pour laquelle je maintiens intégralement mon opinion : monsieur GUÉNOLÉ semble être un très beau spécimen d’imbécile bernanosien (si je m’en tiens à l’interview ; mais pour vérifier si l’imputation est légitime, il faut lire le livre, ce que je vais faire, car la probité intellectuelle a un prix, 17 euros dans le cas d’espèce). J'ose espérer, sans trop y croire, que ce billet tombera sous les yeux du modérateur des commentaires au Magazine Le Point.

-

mercredi 14 octobre 2015

14 octobre 2015. Nouvelles de la Résistance. La solitude des grands, l'ignominie des lâches.

-
Il y a urgence à redire que

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
-
1.La citation du jour.
-
"Crois bien qu'il y aura toujours de la solitude sur la terre pour ceux qui en seront dignes."

VILLIERS de l'ISLE-ADAM (cité par Louis LAVELLE [de manière incomplète] dans Le mal et la souffrance, page 165, ouvrage dont j'ai donné récemment la référence complète).

Jules BARBEY d'AUREVILLY a utilisé la même formule, mais au présent, de sorte que je ne sais pas à qui vraiment attribuer la paternité de cette magnifique citation.
-
2. Commentaires.
-
Je réserve mes commentaires à un autre billet que je consacrerai à l'article que monsieur Thomas GUENOLE a consacré, le pauvre, à messieurs FINKIELKRAUT et ZEMMOUR. C'est un tissu de jugements de valeur, sans la moindre argumentation. J'y reviendrai donc, tellement c'est creux et réellement vide de toutes propositions. Ce monsieur moud du vent !
-
3. Informations diverses.
-
Réponse de PARIS-MATCH à CHARLIE HEBDO L'IGNOBLE.

Regardez comment cet homme contemple sa fille ! Anne est morte à 20 ans dans les bras de son père. Concluez vous-même sur l'opportunité qu'il y a d'acheter des ordures, au nombre desquelles je classe sans hésitation le torchon Charlie Hebdo. Bien entendu, je redis l'horreur que suscite en moi l'assassinat des journalistes du Magazine. Que ce soit bien clair. Mais il y a des limites à la moquerie. Merci à PARIS-MATCH qui a rétabli bien des vérités.



PM


-
Monseigneur REY, le villipendé des bienpensants.

Celui qui est accusé par les imbéciles bernanosiens dont le choeur est en train de s'amaigrir avec le dévoilement du réel à nos compatriotes, non seulement met les locaux vacants de son diocèse à la disposition des migrants, mais encore, prenant en considération le fait qu'ils sont musulmans, s'intéressent à leur évangélisation. Il me semble que c'est une initiative qui mérite d'être applaudie.

ImagesForum le samedi 14 novembre et le dimanche 15 novembre 2015

De Mahomet... à Jésus le Messie, quels chemins de conversion ?

4ème édition - à Toulon - attention, nouveau lieu !
Espace Saint Paul - 226 boulevard Georges Richard - 83000 Toulon
Intervenants : Mgr Dominique REY (évêque de Fréjus-Toulon), Mgr Abdo ARBACH (archevêque de Homs), Père Samir Khalil SAMIR (recteur de l'institut pontifical oriental), Abbé Fabrice LOISEAU (missionnaire de la miséricorde divine), Mohamed-Christophe BILEK (Notre-Dame de l'Accueil), Odon LAFONTAINE (Olaf, «Le grand secret de l'Islam»), Père Pierre AGUILA (Fraternité Jean Paul II), Annie LAURENT (journaliste), Jean-François CHEMAIN (écrivain)...


Conférences, Tables Rondes, Témoignages, nombreux Stands d'associations, groupes de prière...
Inscription obligatoire - Libre participation aux frais
-