dimanche 3 janvier 2016

03 janvier 2016. Nouvelles de la Résistance. Ils nous prennent pour des pommes ou le triomphe de l'idéologie !

-
Jamais je ne cesserai de le crier :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !

1. La citation du jour.
-
Par principe de subsidiarité, on entend

"la règle selon laquelle une instance supérieure n'a pas le droit d'intervenir dans ce qu'une instance inférieure possède la capacité d'accomplir correctement, et qui veut en revanche qu'elle ait le devoir de l'aider à le faire quand cette instance ne peut se tirer d'affaire toute seule. Le domaine d'application le plus fréquent de ce principe est politique : ce que la famille peut faire bien par elle-même, par exemple l'éducation des enfants, la société civile n'a pas à le prendre en main ; ce que la société civile est capable de faire, par exemple produire de la richesse, l''Etat n'a pas à s'en mêler, sauf là où les lois du marchés laissées à elles-mêmes risqueraient de mener certains citoyens à une situation telle qu'ils perdraient la faculté d'user de leurs droits civiques."
In
Rémi BRAGUE.
Du Dieu des chrétiens et d'un ou deux autres. («Champs essais»).
Éditions Flammarion, Champs, Paris, 2009.
-
2. Commentaires.
-
Que ces gens qui n'ont rien pas d'autre activité que celle de satisfaire leur ego se mêlent de leurs oignons ! Qu'ils les fassent frire comme bon leur semble, et nous laissent tranquilles.

Ce commentaire lapidaire demande un éclaircissement :

Les gens qui nous gouvernent croient  que leurs électeurs partagent la totalité des idées qu'ils ont très vaguement exposées dans leur programme. Il n'est aucun observateur politique qui contredira ce que révèlent les dernières élections présidentielles : la désignation comme président de la République par défaut de monsieur HOLLANDE, reflet du rejet de monsieur SARKOZY. Il n'y a pas dans le vote de la majorité relative dégagée de cette élection (une première : monsieur HOLLANDE n'a pas eu la majorité des votants, mais la majorité des suffrages pris en compte et qualifiés, à tort, de suffrages exprimés) une approbation de la hausse massive des impôts, de l'aggravation des contraintes administratives pesant sur les entreprises (du genre compte de pénibilité), ni un enthousiasme frénétique pour la fameuse loi dite Santé de Marisol TOURAINE, et pas davantage un applaudissement tonitruant à la GPA, de la PMA, au "mariage" dit "homosexuel", etc.
Il y avait, certes, dans cette élection, l'expression très légitime d'un désir de plus d'équité dans la répartition des richesses produites. Nous ne voyons rien de pareil, puisque les contributeurs essentiels à cette fausse répartition sont les classes moyennes et les classes moyennes supérieures (celles à qui l'on rogne les allocations familiales) et que les bénéficiaires sont (a) des Français qui en ont certainement besoin ; (b) un ensemble non négligeable de Français qui, pour diverses raisons, pas toujours recommandables, ne veulent pas contribuer à la production de richesses ; (c) un certain nombre de profiteurs, parmi lesquels il faut certainement mettre des petits malins qui profitent des failles de notre système de protection sociale pour nous piller (c'est ainsi qu'il y a un nombre incroyable de centenaires en Algérie qui continuent de toucher une retraite de l'ex-métropole, alors que les dits centenaires mangent les pissenlits par la racine il y a belle heurette ou belle lurette (c'est selon) ; ne parlons pas des familles de polygames, dans lesquelles les deux ou trois des femmes de l'intéressé touchent l'allocation de parents isolés et les allocations familiales, la femme déclarée légitime gardant également tous ses droits. Je n'invente rien ; ces dérives ont été soulignées par la Cour des Comptes, et l'exemple d'un imam (père de 16 enfants !) qui vit dans la région lyonnaise a été déjà évoqué par la presse.
Mais ceux qui nous gouvernent attribuant leur élection - croient-ils - à un assentiment enthousiaste de leur programme se croient obligés de mettre en oeuvre des idées en accord avec leur idéologie, et non pas des réformes en accord avec la réalité. Ils se sont servi du réel pour parvenir à leur fin.
Il est parfaitement scandaleux de voir le montant des retraites, indemnités de départ, primes d'accueil, traitements, versés à quelques oligarques qui sont loin d'avoir fait leurs preuves, au seul motif qu'ils sortent de l'ENA, de Polytechnique ou de je ne sais quelle grande école. Je ne parle pas de l'indulgence manifestée à l'égard des richissimes qui ont exilé leur fortune dans les paradis fiscaux.
Les gens qui prétendent nous gouverner savent tout, et jusqu'à la manière dont les enfants doivent être élevés et enseignés dans les Ecoles de la soi-disant République. Ce sont les écoles du mensonge et de l'amnésie. Ils savent aussi, eux qui n'ont jamais dirigé d'entreprises, ni connu l'angoisse des fins de mois quand il s'agit de payer ses salariés, comment il faut noter les temps d'exposition à la chaleur, ou à l'ordinateur, pour établir le compte pénibilité. Ils savent comment il faut indiquer lisiblement dans les dites entreprises les mesures prises en  faveur de l'égalité des hommes et des femmes, mais leurs magistrats n'ont pas été fichu d'expulser un criminel originaire d'Afrique qui, à peine sorti de prison, a tué un jeune homme et jeune femme (après l'avoir violée) (à ROUEN me semble-t-il ou dans cette région).
Bref, à force de vouloir s'occuper de tout, ils ne s'occupent de rien d'autre que de pondre des lois, des décrets, des circulaires, des arrêtés (ministériels, ou préfectoraux). Curieusement et en accord avec ce que dit Rémi BRAGUE, il est rare qu'un arrêté municipal soit inutile, inapproprié ou farfelu. Les maires, proches de leurs administrés, savent ce qui est bon pour leur commune (ce que monsieur BAROIN aurait dû se limiter à faire pour sa bonne ville de TROYES au lieu de nous accélérer le transit avec l'interdiction des crèches).
Le système, en réalité, est parfaitement totalitaire ; il ne laisse aucune marge de manoeuvre ou presque, et la seule liberté qu' "ils" ne peuvent nous ôter est celle de penser et d'exprimer notre opinion (et encore... on ne peut pas tout dire : monsieur ZEMMOUR, madame BOUTIN en savent quelque chose).
-
3. Informations diverses.
-
Ecoutez les Petits Chanteurs à la Croix de Bois.

-
Ils nous prennent pour des pommes  !

(a) Il y a des faits incontournables.

L'homme qui a foncé sur des militaires à VALENCE est d'origine tunisienne. Il a crié "Allah akbar". On a retrouvé de la propagande djihadiste dans la mémoire de son ordinateur. Mais ce n'est pas un terroriste : (a) il ne fait pas partie d'un réseau ; (b) il était inconnu des services de police. 
Voilà la manière dont on interprète les faits en haut lieu. Je ne sais pas si vous comprenez ce que cela veut dire. Cela veut dire que n'importe quel individu isolé, persuadé d'agir au nom d'Allah, peut perpétrer de tels actes sans qu'il soit qualifié de terroriste. Bien entendu, nous avons eu droit au couplet sur les troubles psychiatriques de l'agresseur. Bref, il n'y a pas de quoi s'inquiéter, pas plus qu'il n'y a lieu de le faire pour l'égorgement et la décapitation d'un chef d'entreprise par un "désaxé", présentant lui aussi certaines des caractéristiques de l'homme de VALENCE. Ils nous prennent pour des pommes vous dis-je ! La question qui se pose est la suivante : comment est-il possible (et sur quelle recommandation du Prophète), de commettre de tels crimes ? 

(b) Il y a une voie de dialogue.

Je persiste à croire qu'il nous faut dialoguer (dans le respect réciproque) avec les représentants du culte musulman en insistant sur quelques points cruciaux : (a) obligation d'utiliser la langue française dans les mosquées ; (b) fermeture définitive des mosquées intégristes et expulsion des imams fanatiques ; (c) établissement des fondements d'un dialogue social, politique, philosophique et religieux, mettant en avant l'usage de la raison, l'examen des faits historiques et la critique textuelle (pour ce qui concerne le Coran, car ce travail a été fait pour la Bible) ; (d) mise en avant d'un certain nombre de problèmes théologiques soulevés par le Coran : De quel Evangile, Jésus-Issa est-il le dépositaire ? Comment la figure d'Abraham-Ibrahim a-t-elle été transmise à Muhammad et par qui ? Idem pour Moïse-Musa, etc. ? Pourquoi y a-t-il un mur de haine entre sunnites et chiites ? Quel en est le fondement historique et théologique (et je ne parle pas des autres sectes musulmanes).
Bref, si ce travail de dialogue respectueux n'est pas entrepris, je crains que le fossé ne s'approfondisse et que nous n'allions vers des troubles très graves.
-

Aucun commentaire: