jeudi 21 janvier 2016

21 janvier 2016. Nouvelles de la Résistance. A la mémoire de Louis XVI, en l'honneur de la vérité !

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Non à tous les mensonges des jacobins !
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La citation du jour.
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Il y a 223 ans, Louis XVI était assassiné par une bande de fanatiques. Voici un extrait du livre d'un témoin, un homme qui fut fidèle à ses engagements :

"La secte (jacobine) avance vers la consommation de ses mystères. Mais ce Louis qui fut Roi existe encore... Il faut... des vengeances réelles. ROBESPIERRE s'avance : laissons-le là avec tous ses bourreaux ; il n'est que la bête féroce lâché par la secte. Ce n'est point lui, c'est elle qui dévore Louis XVI ; et dans Louis nous distinguons la victime que la secte poursuit. Ce n'est point sa personne qu'elle hait ; les jacobins eux-mêmes auraient aimé et révéré Louis XVI, s'il n'eût été roi. Ils font tomber sa tête, comme ils abattent les statues du bon, du grand Henri : il n'a point d'autre titre à leur haine. Il fut Roi, et il faut que tout ce qui annonce qu'il exista des Rois et que tous leurs monuments, que tous leurs emblèmes soient livrés à la hache. Ce n'est pas à Louis, c'est à la Royauté qu'ils ont fait cette guerre de Vandales. Ils ont dit Louis XVI un tyran ! Ils le disent encore, mais ils savent très bien dans quel sens ils l'entendent. Ils le disent, comme tous leurs sophistes disaient tout Roi tyran. Ils le savent : Louis XVI pendant dix-neuf ans de règne, a écrit bien des lettres de grâce, il n'a pas signé la mort d'un seul homme ; et ce n'est pas là le règne d'un tyran ; Louis XVI ne s'est annoncé Roi, qu'en commençant par sacrifier à ses sujets le tribut de son avènement à la Couronne. Il abolit en faveur de son peuple l'usage des corvées ; en faveur des coupables eux-mêmes ou de tout accusé, l'usage des tortures ; ce ne sont pas là les édits d'un tyran. Ils l'ont vu encore abandonner à ses sujets tous les droits féodaux de ses domaines, afin d'obtenir par l'exemple en faveur de son peuple, ce que la justice [note du transcripteur : le pouvoir judiciaire] et le droit des propriétés ne lui permettaient pas de requérir par voie d'autorité. Ils le savent, Louis XVI n'a aucun de ces vices onéreux aux nations ; il est religieux ennemi de tout faste ; il est compatissant, généreux pour le pauvre ; ils l'ont vu ouvrir tous ses trésors pour rechausser, vêtir, nourrir l'indigence, et lui porter lui-même les secours dans les chaumières. Ils ont vu jusqu'à ce monument que les pauvres roulant, pressant la neige en pyramide, élevèrent à Louis XVI adoucissant pour eux la rigueur des hivers ; et ils le savent bien, ce n'est pas en l'honneur des tyrans que la reconnaissance du pauvre est tout à la fois si touchante et si industrieuse. Ils le disent et despote et tyran ; ils ne l'ignorent pas ; jamais Prince ne fut plus zélé pour ses devoirs, et ne fut moins jaloux de ses droits que Louis XVI. Il n'en connaissait qu'un, celui de la conscience et de l'amour. Si jamais il a pu parler en maître qui veut être obéi, c'est lorsque environné d'assassins, il disait tant de fois à ses gardes : S'il faut pour me sauver qu'une goutte de sang soit versée, je défends qu'on la verse."
In
Augustin BARRUEL.
Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme.
Publié à HAMBOURG, en 1799. Tome V, page 157.

Permettez enfin, Ô lecteurs attentifs de vous citer cet extrait du Testament de Louis XVI :

"Je pardonne de tout mon coeur à ceux qui se sont faits mes ennemis, sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner."

Il me semble qu'en ce jour de recueillement, il n'est point nécessaire d'ajouter quoi que ce soit à l'évidence. Demain, je commenterai ce drame.









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