vendredi 6 mai 2016

06 mai 2016. nouvelles de la Résistance : suite de l'intervention de Joseph Thouvenel

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Nous en étions restés hier à la fin de la deuxième partie de l'intervention de Joseph Thouvenel, à la soirée des Veilleurs du 3 mai 2016, place de la Sorbonne. Voici la première moitié de la dernière partie. Lisez, je vous en supplie, ce que dit cet homme extraordinaire que fut le Père POPIELUSZKO.
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"En 1980, les ouvriers des chantiers navals de GDANSK en grève, demandent un prêtre pour célébrer la messe. C'est Jerzy POPIELUSZKO, ami de Lech WALESA qui répondra à leur appel. Jusqu'à son assassinat le 19 octobre 1984, il sera l'aumônier de Solidarnosc, le syndicat frère [de la CFTC sous-entend Joseph THOUVENEL]. Il denonça avec force dans ses prédications, un Etat opposé à la Nation.

Le mieux est de s'effacer devant lui, en reprenant quelques extraits de ses prêches : "Nous te prions pour ceux qui brisent les consciences humaines, ce qui est pire encore que de tuer... Quoique les consciences de nos compatriotes ne soient pas asservies ! Nous te prions pour les fonctionnaires de la justice qui n'ont pas le courage de s'opposer aux mensonges et qui acceptent le faux pour le vrai. Nous te confions les ouvriers qui ont donné leur sang et offert leur vie pour défendre leurs droits humains inaliénables.

Pour demeurer libre dans l'âme, il faut vivre dans la vérité. Vivre dans la vérité, c'est donner la vérité des témoignages, c'est la revendiquer et la reconnaître dans toute situation. La vérité est immuable. On ne peut détruire la vérité par des décisions ou des décrets. L'esclavage pour nous consiste justement en ceci : que nous nous soumettions au règne du mensonge chaque jour. Nous ne protestons pas, nous nous taisons, ou bien nous faisons semblant d'y croire. Alors nous vivons dans le mensonge. Le témoignage courageux de la vérité est un chemin qui mène directement à la liberté. L'homme qui témoigne de la vérité est un homme libre même dans des conditions extérieures d'esclavage, même dans un camp, même dans une prison. Le problème essentiel pour la libération de l'homme et de la Nation est de surmonter la peur. Car la peur naît de la menace. Nous surmontons la peur, lorsque nous acceptons la souffrance ou la perte de quelque chose au nom de valeurs supérieures. Si la vérité devient pour nous une valeur pour laquelle nous acceptons de souffrir, de prendre des risques, alors nous surmontons la peur qui est la cause directe de notre esclavage."

A la veille de Noël, il déclare : "Ne lutte pas par la contrainte. La contrainte est pas une preuve de force, mais de faiblesse. Celui qui n'arrive pas à vaincre par le coeur ou par la raison, essaye de vaincre par la contrainte. Mais chaque manifestation de la contrainte est une preuve d'infériorité morale. L'idée qui a besoin d'armes pour durer meurt d'elle-même. L'idée qui ne peut se maintenir que par la contrainte est une idée dévoyée. L'idée capable de vie l'emporte par elle-même."

Et le prêtre polonais de poursuivre : "Une Nation possédant une tradition chrétienne millénaire, aspirera toujours à la pleine liberté. Car il est impossible de combattre cette aspiration par la contrainte, puisque la contrainte est la force de celui qui ne possède pas la vérité. Il est possible de plier l'homme par la contrainte, mais non de le rendre esclave. Un Polonais qui aime Dieu et sa patrie se relèvera de toute humiliation, car il ne s'agenouille que devant Dieu."

Mon commentaire sera très court : Un Français qui aime sa patrie se relèvera de toute les humiliations que lui impose un pouvoir sans doute légal, mais parfaitement illégitime. Un responsable politique, un édile, refusera, au nom des droits de sa conscience, à marier des personnes de même sexe, un médecin à pratiquer des avortements ou des euthanasies prétendument compassionnelles. Quant à une justice qui reconnaît à un groupe de rap le droit de réclamer la tête de Marine LE PEN (au nom de la liberté d'expression et de création satirique) mais condamne à deux ans de prison ferme un nationaliste breton qui, au nom de la même liberté d'expression et de création  satirique dit qu'il est impossible à un Africain d'être breton (comme il l'eût dit d'un Alsacien ou d'un Provençal), il n'y a qu'un chose à en dire : elle est le reflet permanent du mensonge de cet Etat qui prétend s'identifier avec la Nation (je préfère le mot patrie) mais n'en est que l'instrument de domination au service d'une caste arrogante, incapable et aveugle. Exeant omnes !

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