jeudi 19 mai 2016

19 mai 2016. Nouvelles de la Résistance. Monsieur Urvoas n'est pas un expert en religion !

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Le pape François a, fort justement, souligné que dans notre prétendue république, la laïcité est portée à un niveau excessif. Monsieur URVOAS, dont j'ai déjà parlé dans un billet (voir le billet du 2 janvier 2014), se croyant plein d'humour s'est cru obligé de déclarer que le pape n'est pas le meilleur expert en matière de laïcité. Je dirai seulement deux choses : (a) que monsieur URVOAS n'est de loin pas un expert en christianisme ; (b) que le pape EST un expert en laïcité et je vais le prouver.

Monsieur URVOAS appartient à cette catégorie de "penseurs" qui ne pensent pas mais sont englués dans des "croyances" lesquelles ont une fâcheuse tendance à se confondre avec l'idéologie ; vous savez, ce système de valeurs qui permet à quelques grossiums de prendre le pouvoir et de s'y maintenir. Monsieur URVOAS est farouchement anti-chrétien, voilà qui est assuré, mais c'est un ignorant, voilà qui ne l'était pas.

C'est précisément Jésus qui, le premier dans le monde des hommes, a distingué le laïc du religieux, jusque-là confondu. Tout le monde connaît la réponse prodigieuse qu'il a faite à des adversaires retors et décidés à le perdre : "Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui est à Dieu". Monsieur URVOAS veut simplement annexer la foi à ses vues et obliger les chrétiens à se plier à des lois, des règles, des pratiques qui ne servent en aucune manière l'intérêt général. Or des chrétiens qui ont la foi, il y en a des millions : des silencieux, des actifs, des contemplatifs, des flamboyants ou des humbles qui tous préfèrent, comme jadis les Apôtres, obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes et qui placent les droits de leur conscience au-dessus des misérables combinaisons sociétales du socialisme, du libertarisme, du libéralisme et de je ne sais trop quel "isme". En tant que chrétien, et même si je considère que ce gouvernement est illégitime quoique légal, je n'imagine pas - pour l'instant - désobéir aux règles qui concourent à l'édification du bien commun. L'impôt est un de ces moyens. Je le trouve injuste et excessif et surtout mal employé. Et je constate simplement que, pour ce gouvernement, le bien commun qu'il devrait promouvoir avec nos impôts a la fâcheuse tendance à se confondre avec le bien des fonctionnaires, des immigrants clandestins, des communautés marginales que je ne nommerai pas, et nullement avec le bien de la patrie laquelle comprend aussi des agriculteurs, des commerçants, des professions libérales, des artisans, des petites entreprises, brebis à tondre jusqu'à l'os !

Monsieur URVOAS, comme tout un chacun en ce monde, en viendra un jour à rendre l'âme. Puisse-t-il au moment du grand passage regretter d'avoir si mal traité nombre de ses compatriotes, et paraître apaisé devant son Dieu.


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