dimanche 7 août 2016

07 août 2016. Nouvelles de la Résistance. Ils n'ont ni grandeur ni honneur.

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Ce n’est décidément pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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"L’idée de grandeur n’a jamais rassuré la conscience des imbéciles. La grandeur est un perpétuel dépassement, et les médiocres ne disposent probablement d’aucune image qui leur permette de se représenter son irrésistible élan (c’est pourquoi ils ne la conçoivent que morte et comme pétrifié, dans l’immobilité de l’Histoire). Mais l’idée du Progrès leur apporte l’espèce de pain dont ils ont besoin. La grandeur impose de grandes servitudes. Au lieu que le progrès va de lui-même où l’entraîne la masse des expériences accumulées. Il suffit donc de ne lui opposer d’autre résistance que celle de son propre poids. C’est le genre de collaboration du chien crevé avec le fleuve qu’il descend au fil de l’eau. […]." (Page 30.)

"[…]. La démocratie est l’état naturel des citoyens aptes à tout. Dès qu’ils sont en nombre, ils s’agglomèrent et forment une démocratie. Le mécanisme du suffrage universel leur convient à merveille, parce qu’il est logique que ces citoyens interchangeables finissent par s’en remettre au vote pour décider ce qu’ils seront chacun. Ils pourraient aussi bien employer le procédé de la courte paille. Il n’y a pas de démocratie populaire, une véritable démocratie du peuple est inconcevable. L’homme du peuple, n’étant pas apte à tout, ne saurait parler que de ce qu’il connaît, il comprend parfaitement que l’élection favorise les bavards. Qui bavarde sur le chantier est un fainéant. Laissé à lui-même, l’homme du peuple aurait la même conception du pouvoir que l’aristocrate – auquel il ressemble d’ailleurs par tant de traits –, le pouvoir est à qui le prend, à qui se sent la force de le prendre. C’est pourquoi il ne donne pas au mot de dictateur exactement le même sens que nous. La classe moyenne appelle de ses vœux un dictateur, c’est-à-dire un protecteur qui gouverne à sa place, qui la dispense de gouverner. L’espèce de dictature dont rêve le peuple, c’est la sienne. […]." (Page 54.) (BERNANOS oppose ici le Peuple et la classe moyenne pour laquelle, est-il besoin de le dire, il n’a guère de considération.)

"[…]. Le Monde a besoin d’honneur. C’est d’honneur que manque le Monde. Le Monde a perdu l’estime de soi. Or aucun homme sensé n’aura jamais l’idée saugrenue d’apprendre les lois de l’honneur chez Nicolas MACHIAVEL ou LÉNINE. Il me paraît aussi bête d’aller les demander aux Casuistes. L’honneur est un absolu. Qu’a-t-il de commun avec les docteurs du relatif ?" (Page 92.)
In
Georges BERNANOS.
Les grands cimetières sous la lune. (Collection "Points". Série Témoignage. N°P91.)
Librairie Plon, Paris, 1995.
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2. COMMENTAIRES.
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La grandeur de notre pays ne se mesure pas un nombre de médailles olympiques que nous obtiendrons à RIOS, (en dépit du déplacement médiatisé de celui qui nous sert de Président) !
L’honneur de notre pays ne consiste pas à suivre aveuglément les ordres de l’Oncle Sam.
La démocratie, vécue par le Peuple, a un véritable côté aristocratique et non point oligarchique.

Nous serions grands si nous prenions vis-à-vis des pays qui soutiennent de leur argent le salafisme et l’islamisme les mesures qui s’imposent, plutôt que de décorer de la Légion d’honneur un ministre saoudien, ce pays qui a tué par décapitation près d’une centaine de ses ressortissants depuis le début de l’année, et qui est le banquier des islamistes.
Nous serions pays d’honneur si nous avions le courage de renvoyer chez eux ceux qui se sont introduits chez nous par effraction et ne cessent de nous menacer, et nous serions dans l’honneur si nous donnions aux jeunes syriens émigrés chez nous une formation militaire pour qu’ils aillent combattre chez eux les fous responsables de leur exil.
Nous serions un pays d’honneur si, après avoir discerné les cas, nous accordions aux exilés un accueil digne de ce nom, au lieu de les parquer dans des jungles ignobles, si nous leur donnions un véritable travail plutôt que des allocations qui offensent la dignité de l’homme en flattant sa paresse.
Mais qu’est-ce que l’honneur pour un pays dont le Président congédie sa maîtresse par un communiqué de presse ?
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3. INFORMATIONS DIVERSES
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On recase ! Voir cet article du site du Boulevard Voltaire !


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