mercredi 5 octobre 2016

05 octobre 2016. Nouvelles de la Résistance. Non à la servitude !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Pauvres gens et misérables, peuples insensés, nations opiniâtres en votre mal et aveugles en votre bien, vous vous laissez enlever, sous vos propres yeux, le plus beau et le plus clair de votre revenu, piller vos champs, dévaster vos maisons et les dépouiller des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tout ce dégât, ces malheurs, cette ruine enfin, vous viennent non pas des ennemis, mais bien certes de l’ennemi et de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est […]."
In
Étienne de La BOÉTIE.
Discours de la servitude volontaire. Transcription de Charles TESTE.
Petite Bibliothèque Payot N°134.
Payot et Rivages/Petite Bibliothèque Payot, Paris, 2002, p. 201.
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2. COMMENTAIRES.
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Mes plus anciens lecteurs savent combien j’aime cet ouvrage du jeune La BOÉTIE
La citation me semble parfaitement traduire (bien que la troncature que j’ai pratiquée puisse fausser un peu le sens du passage, puisque celui-ci, dans la partie entre crochets, s’étonne que l’on puisse donner sa vie pour défendre un tel maître) ce qu’au fond de chacun d’entre nous murmure la petite voix de la justice et de la liberté. Elle condamne sans appel ces impôts confiscatoires prélevés sur les revenus de ceux qui produisent des richesses, des impôts qui ne parviennent même pas à régler le problème de la misère et du chômage, sévissant chroniquement dans une partie de la population, des impôts qui servent à entretenir des structures inutiles, des élus problématiques ou corrompus, des responsables politiques incapables, des sites industriels moribonds (acheter des rames TGV pour sauver non pas ALSTOM, mais le site ALSTOM de BELFORT, illustre le gâchis perpétuel entretenu par la clique socialiste : elles équiperont une ligne de chemin de fer transversale sans améliorer le temps de transport, et tout cela avec notre argent). Il se trouve que ce malheur, nous l’avons fait nous-même en portant au pouvoir un homme qui a menti et dont le cynisme révulse une partie importante du clan qui l’a adulé. Je ne vois point parmi les candidats qui se profilent des hommes au tempérament assez fort et à la vie assez exemplaire, susceptibles de faire les économies indispensables, et capables de se retirer, une fois le redressement accompli. Le désir frénétique de monsieur HOLLANDE de se représenter, en dépit du désastre dont il est le responsable, illustre l’appétit de pouvoir de ces gens qui se croient tout permis parce qu’ils sont élus. Monsieur HOLLANDE n’est pas le seul. Madame HIDALGO est un autre exemple de cet exercice tyrannique du pouvoir. Permettre à des bobos de promener à poil dans un camp naturiste qui leur sera accordé, alors qu’il s’agit précisément de vêtir ceux qui sont nus ! Fermer les voies berges qui permettent de ne polluer l’atmosphère que pendant 7 minutes au lieu des 35 à 40 minutes par les quais hauts comme c’est maintenant le cas pour satisfaire un club de sectaires fanatiques ! Et nous acceptons cette servitude-là. Celle que nous imposent les gens de « gôôôôôche » !
Il y a certainement des exemples à puiser dans le marécage des politiciens de « drouate ». Il se trouve que leur pouvoir de nuisance est moins fort, puisqu’ils ne sont pas (pas encore) aux affaires. En vérité, ceux qui devraient considérer les responsabilités politiques comme le service du bien commun, les prennent trop souvent pour un fromage. Il est temps de mettre fin à cette situation, en restaurant les corps intermédiaires, en les dotant de pouvoir politique adapté à leur dimension, et en exerçant un contrôle constant de l’action publique grâce au référendum d’initiative populaire.




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