jeudi 6 octobre 2016

06 octobre 2016. Nouvelles de la Résistance. Tuer le père pour favoriser le commerce

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de familles. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus."
In
BALZAC.
La Comédie humaine. Mémoires de deux jeunes mariés.
Édition dirigée par Pierre-Georges CASTEX. Bibliothèque de la Pléiade.
Gallimard, Paris, 1976, tome I, p. 243.
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2. COMMENTAIRES.
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Merci de nouveau et d’abord à Fabrice WILHELM dont le livre sur l'envie est une mine d’analyses, d’informations et de citations. J’y ai puisé ce court extrait de BALZAC.
En poursuivant systématiquement une politique de destruction de la famille et en promouvant avec acharnement la théorie du genre, l’actuel gouvernement, soutenu d’ailleurs par une frange semble-t-il assez importante des « intellectuels » qui se prétendent d’avant-garde, achève de réaliser, croit-il, le grande rêve de l’égalité totale de tous les êtres humains.
Mais comme il faut bien un principe d’autorité dans la vie sociale, ce gouvernement et tous ceux qui seront appelés à lui succéder, se substitueront à tous les principes naturels d’autorité et ploieront les individus (qui ne sont déjà plus des personnes) sous le sceptre de fer de leurs lois et de leurs lubies idéologiques.
Il ne fait aucun doute que ces gens croient servir le bien. Encore faut-il que nous sachions voir quel bien ils poursuivent. J’en vois deux et même trois : le premier est la satisfaction de l’esprit de domination et de la volonté de puissance de quelques personnes qui se croient appelées au destin de pasteurs des hommes et se considèrent comme des demi-dieux ; le second est plus subtil : il s’agit d’unifier le marché des consommateurs pour vendre plus facilement des produits (parfois utiles, mais souvent non) dont les bénéfices satisfont l’avidité des grandes multinationales ; le troisième (qui rejoint un peu le premier) est que l’égalisation des conditions de tous les êtres humains est source d’envie, donc de violences, et qu’il revient à celui qui a le pouvoir d’utiliser la force pour les juguler. C’est très exactement la définition de la dictature.
Je dis donc (et les quelques informations dont je donne le lien ci-dessous le prouvent) que les hommes politiques, qu’ils en soient conscients ou non, dans l’actuelle démocratie à la française, ne peuvent faire autrement que d’instaurer la dictature des lois et de la répression.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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La dictature de la pensée aux USA, et le bureau de la rééducation dans une université américaine (du site remarquable de Réinfo TV).

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Mais non, la théorie du genre n’existe pas ! La preuve par deux !


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Un texte de SOS éducation.


SOS Éducation

Le corrigé de la semaine

N°5 - 5 octobre 2016

Claire PolinChers amis,

Notre ministre de l’Éducation, dont on sait que l’humilité n’est pas exactement la première vertu, vient de tancer vertement le pape François qui s’inquiétait de l’enseignement de la théorie du genre dans les écoles de notre pays. Selon Najat Vallaud-Belkacem, le souverain pontife aurait ainsi relayé « la campagne de désinformation massive conduite par des intégristes ». Et de dénoncer une nouvelle fois cette affabulation d’une « théorie du genre qui n’existe pas ».

Dont acte.

Sauf qu’en 2011, alors secrétaire du Parti Socialiste aux questions de société, elle ferraillait pour le maintien de cette même « théorie du genre » contre des parlementaires demandant son retrait des manuels : « Le politique (...) doit changer la société, déclarait-elle. La théorie du genre, qui explique l'identité sexuelle des individus (...), a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets. » Vous pouvez retrouver son interview ici.

Pas plus tard que l’année dernière, un professeur membre de SOS Éducation nous avait fait parvenir cette vidéo absolument hallucinante d’une formation destinée aux enseignants. Ce qu'on y voit dépasse tout ce que j'avais pu imaginer en matière d'endoctrinement... si vous souhaitez en prendre connaissance, cliquez ici.

Vous avez bien entendu : on demande aux fonctionnaires de l’Éducation nationale de « dépréciser, c'est-à-dire neutraliser » les repères sexués des enfants. Les personnes qui ne sont pas transsexuelles sont désormais catégorisées « cis-genres », comme s'il s'agissait d'une maladie ! On invite à modifier le prénom des élèves, ou à les désigner avec un pronom neutre ! Le genre, cette « théorie qui n'existe pas », est expliqué par l'image d'une fabrique où rentrent des petits personnages indifférenciés sexuellement et où ils se font attribuer un kit de fille ou de garçon, et à la fin du chapitre ils sont invités à échanger leur kit...

Ma question est : pourquoi Najat Vallaud-Belkacem s’entête-t-elle désormais à nier l’existence de cette idéologie dont elle assure par ailleurs si manifestement la diffusion ? Et pourquoi les médias relaient-ils servilement ces invraisemblables protestations ?

Claire Polin

Présidente de SOS Éducation


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