vendredi 7 octobre 2016

07 octobre 2016. Nouvelles de la résistance. Ils ont chargé leurs épaules de lourds fardeaux...

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Ce n’est l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"MOZI a dit : De toutes les choses du monde, aucune n’a plus de valeur que la rectitude. Supposons que nous disions à quelqu’un : « Nous allons te donner un chapeau et des chaussures, à condition que tu nous laisses te couper les mains et les pieds. » Serait-il d’accord ? Il ne serait bien entendu pas d’accord. Pourquoi ? Simplement parce que les chapeaux et les chaussures n’ont pas autant de valeur que les mains et les pieds. De même, si nous disions : « Nous te donnerons le monde entier à condition que tu nous laisses te tuer. » Serait-il d’accord ? Il ne serait bien entendu pas d’accord. Pourquoi ? Simplement parce que le monde n’a pas autant de valeur que sa propre personne. Nous disons donc que de toutes les choses du monde, aucune n’a plus de valeur que la rectitude." "MOZI a dit : De toutes les choses du monde, aucune n’a plus de valeur que la rectitude. Supposons que nous disions à quelqu’un : « Nous allons te donner un chapeau et des chaussures, à condition que tu nous laisses te couper les mains et les pieds. » Serait-il d’accord ? Il ne serait bien entendu pas d’accord. Pourquoi ? Simplement parce que les chapeaux et les chaussures n’ont pas autant de valeur que les mains et les pieds. De même, si nous disions : « Nous te donnerons le monde entier à condition que tu nous laisses te tuer. » Serait-il d’accord ? Il ne serait bien entendu pas d’accord. Pourquoi ? Simplement parce que le monde n’a pas autant de valeur que sa propre personne. Nous disons donc que de toutes les choses du monde, aucune n’a plus de valeur que la rectitude."

子墨子曰:「萬事莫貴於義。今謂人曰:『予子冠履,而斷子之手足,子為之乎?』必不為,何故?則冠履不若手足之貴也。又曰:『予子天下而殺子之身,子為之乎?』必不為,何故?則天下不若身之貴也。爭一言以相殺是貴義於其身也。故曰萬事莫貴於義也。」
In
MOZI. Livre XII, section XLVII. L’estime envers la rectitude. (Texte chinois du Chinese Text Project)
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2. COMMENTAIRES.
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Aucune des promesses faites par les prétendants au pouvoir n’aura pour effet d’augmenter notre liberté, bien au contraire. Ils veulent tous nous donner un chapeau et des chaussures, mais tous veulent, ce faisant, nous couper les pieds et la tête. La rectitude, telle que MOZI la décrit, est bien de faire ce que l’on a promis, et jusqu’ici, on ne peut pas dire que nos élus aient été exemplaires.
Le mieux est donc de céder à la force et à la violence d’état, en payant, par exemple des impôts confiscatoires, et, pour le reste, d’ignorer superbement ceux qui prétendent faire notre bonheur malgré nous. Respecter, certes, les lois de la civilité, et mépriser (politiquement parlant) les donneurs de leçons qui ne suivent pas ce qu’ils exigent de nous. Voyez-vous, je préfère la liberté aux prestations sociales, dût la liberté me coûter cher en fatigue, en temps, en argent et en persécutions molles.
« Car ils chargent sur nos épaules de pesants fardeaux, mais eux-mêmes ne bougent pas le petit doigt pour les remuer. »
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Puisqu’on vous dit que la théorie du genre est une affabulation des cathos intégristes !



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