mardi 11 octobre 2016

11 octobre 2016. Nouvelles de la Résistance. Amour et beauté sont les deux visages de la maternité. Tous à Paris le 16 octobre

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Non, non, non et non ! Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"La beauté des mères dépasse infiniment la gloire de la nature. Une beauté inimaginable, la seule que vous puissiez imaginer pour cette femme attentive aux remuements de l’enfant. La beauté, le Christ n’en parle jamais. Il ne fréquente qu’elle, dans son vrai nom : l’amour. La beauté vient de l’amour comme le jour vient du soleil, comme le soleil vient de Dieu, comme Dieu vient d’une femme épuisée par ses couches. Les pères vont à la guerre, vont au bureau, signent des contrats. Les pères ont la société en charge. C’est leur affaire, leur grande affaire. Un père c’est quelqu’un qui représente autre chose que lui-même en face de son enfant, et qui croit à ce qu’il représente : la loi, la raison, l’expérience. La société. Une mère ne représente rien en face de son enfant. Elle n’est pas en face de lui mais autour, dedans, dehors, partout. Elle tient l’enfant levé au bout des bras et elle le présente à la vie éternelle. Les mères ont Dieu en charge. C’est leur passion, leur unique occupation, leur perte et leur sacre à la fois. Être père c’est jouer son rôle de père. Être mère c’est un mystère absolu, un mystère qui ne compose avec rien, un absolu relatif à rien, une tâche impossible et pourtant remplie, même par les mauvaises mères. Même les mauvaises mères sont dans cette proximité de l’absolu, dans cette familiarité de Dieu que les pères ne connaîtront jamais, égarés qu’ils sont dans le désir de bien remplir leur place, de bien tenir leur rang. Les mères n’ont pas de rang, pas de place. Elles naissent en même temps que leurs enfants. Elles n’ont pas, comme les pères, une avance sur l’enfant ― l’avance d’une expérience, d’une comédie mainte fois jouée dans la société. Les mères grandissent dans la vie en même temps que leur enfant, et comme l’enfant est dès sa naissance l’égal de Dieu, les mères sont d’emblée au saint des saints, comblées de tout, ignorantes de tout ce qui les comble."
In
Christian BOBIN.
Le Très-Bas. (Collection Folio, no 2681.)
Gallimard, Paris, 2005 (date d’impression du présent tirage).
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2. COMMENTAIRES.
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A-t-on, de nos jours, jamais mieux parlé d’une mère que ne le fait Christian BOBIN ? Je ne le crois pas. Il serait bon que tous les promoteurs de la GPA, de la PMA, tous les transgresseurs de l’amour lisent ces lignes pour qu’enfin leurs yeux s’ouvrent.
S’ils savaient ce qu’est une mère, il ne s’aviserait pas de confier un petit bébé à un couple d’homme, ou de l’arracher du sein de celle qui l’a porté, au motif qu’ils l’on payée pour ça. Il y a une laideur intrinsèque, la laideur satanique pour bien la nommer, attachée à ces pratiques.
C’est pourquoi j’irai manifester le 16 octobre, pour défendre à la fois l’amour et la beauté. Ce ne sont pas les pitoyables tentatives de madame Petra de SUTTER au parlement européen, ou les grossières invectives de monsieur Pierre BERGÉ qui me feront changer d’avis.
J’invite tous mes lecteurs, parisiens ou non, à faire le déplacement à PARIS, le 16 octobre (rendez-vous Porte Dauphine à 13 h 30), pour manifester leur opposition formelle à toutes les initiatives qui permettraient ou légaliseraient cette honte. Ce n’est du reste qu’un début. S’il le faut, les citoyens inaugureront une autre forme de résistance, plus incisive envers ces apprentis sorciers. Et comme le dit si bien TOCQUEVILLE, « pour moi, quand je sens la main du pouvoir qui s’appesantit sur mon front, il m’importe peu de savoir qui m’opprime, et je ne suis pas mieux disposé à passer ma tête dans le joug, parce qu’un million de bras me le présentent ». Cela s’appelle l’objection de conscience, elle me donne, elle vous donne le droit imprescriptible de désobéir.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Du collectif On ne Lâche Rien, (Liberté Politique)
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Appel des enfants syriens à la paix : du site Riposte catholique.

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Demain, à Maisons-Laffitte, Gare du RER, 20 h 40, les Veilleurs ! Qu'on se le dise.
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