samedi 5 novembre 2016

04 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance : écolofascisme ou écologie conviviale ?

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"― Ou bien nous nous regroupons pour imposer à la production institutionnelle et aux techniques des limites qui ménagent les ressources naturelles, préservent les équilibres propices à la vie, favorisent l’épanouissement des communautés et des individus. C’est l’option conviviale.
― Ou bien les limites nécessaires à la préservation de la vie seront calculées et planifiées centralement par des ingénieurs écologistes, et la production programmée d’un milieu de vie optimal sera confiée à des institutions centralisées. […]. C’est l’option technofasciste, sur la voie de laquelle nous sommes déjà plus qu’à moitié engagés."
In André GORZ.
Écologie et liberté.
Galilée, Paris, 1977, p. 26.
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2. COMMENTAIRES.
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Nous subissons depuis des années la pression des écolofascistes. Ainsi, contre tout bon sens, et contre l’avis des riverains, des automobilistes parisiens et banlieusards, madame HIDALGO, pour des raisons purement électoralistes a décidé – sur la foi de l’avis de quelques experts autoproclamés – d’interdire à la circulation la voie sur berge dans sa partie orientale. Admettons que l’avis des experts soient scientifiquement fondés – ce qui reste à prouver, puisqu’il faut maintenant 35 minutes (au mieux) pour parcourir le tronçon maudit, alors que 7 y suffisait quand le tronçon paradisiaque était offert aux automobilistes. Il est avéré qu’une voiture à l’arrêt pollue 3 à 4 fois plus qu’une voiture en vitesse de croisière. Et l’argument de rendre à la nature la voie qui borde le fleuve ne tient pas devant la réalité de la pollution d’une part et la subjectivité sociale de l’autre, représentée par les habitants et les automobilistes qui n’ont plus qu’un droit : obéir !
Le deuxième exemple nous est donné par l’affaire de l’aéroport de Notre-Dame des Landes ; en vérité, je ne suis pas chaud pour que l’on construise ce grand machin qui ne sert qu’à la gloire de l’ex-maire de Nantes. Mais la manière dont les écologistes réagissent à l’expression des populations locales qui ont donné leur accord par voie de référendum à cette installation, montre bien à quelles extrémités peuvent être conduits des écologistes fanatiques. Avant de décider cette construction, n’aurait-il pas mieux valu de discuter, non pas avec des élus qui ne représentent qu’eux-mêmes, mais avec des PRESENTS, des gens de chair et d’os, impliqués dans leur vie quotidienne par cette initiative.
Ne parlons pas du barrage de Sivens, imposé par un Conseil Général qui ne représente que lui-même, un barrage manifestement surdimensionné (la preuve en est que le projet a été abandonné et redimensionné à taille humaine) auquel les écologistes se sont opposés par la force et la violence et qui a vu mort d’homme. L’écolofascisme a sévi par la violence, quand bien même son opposition à un projet imbécile était parfaitement fondée. Mais pourquoi n'a-t-on pas discuté avant ?
En d’autres termes, que faut-il préférer : l’écologie conviviale ou intégrale ? Ou l’écolofascisme ?
Mon opinion personnelle est claire : oui à l’écologie intégrale, non à l’écolofascisme. Oui au journal Limite, non au chantres qui célèbrent la mort de nos libertés.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Jean d'Ormesson parle de Dieu...

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Pourquoi nous devons nous passer de l'actuel personnel politique.



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