dimanche 6 novembre 2016

06 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. La vérité est lumière, le mensonge est ténébreux !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"La vérité est immense, elle est toute harmonieuse et coordonnée ; tout en elle est ordre, ensemble et synthèse ; elle embrasse et contient tout dans sa magnifique unité ; je veux dire tout ce qui est grand et beau, tout ce qui élève, illumine et nourrit les intelligences. .L’erreur rapetisse et fractionne toute chose, c’est son besoin essentiel, c’est sa nature, c’est son acte vital. Comme les rois sans grandeur et sans droiture, il faut qu’elle divise pour régner ; il faut qu’elle divise la vérité, pour pouvoir la nier par parties, sans être confondue, écrasée par l’unité puissante et lumineuse de son ensemble. Pour faire le siège de la vérité, elle ne peut la prendre au cœur à la base ; placée qu’elle est à l’extérieur, elle ne peut que l’entamer sur ses frontières ; il faut qu’elle s’attaque à un point particulier, en tâchant de l’isoler, et, par ses diversions, de faire oublier les autres qui l’éclairent et la fortifient. Elle a beau être radicale et ouvrir ses bras aussi grands que possible, pour embrasser dans une négation pour ainsi dire œcuménique, il lui échappera toujours plus qu’elle ne peut saisir ; elle n’arrivera jamais à être une synthèse des négations et erreurs possibles […] et c’est pourquoi elle reste toujours […] inconséquente avec elle-même ; elle est toujours une spécialité, la falsification d’un des point de vue du vrai."
R.P. J.-B. AUBRY, cité par Arnaud-Aaron UPINSKY.
In
L’Église à l’épreuve du linceul.
Éditions François-Xavier de Guibert, Paris, 2010, pp. 53-54.
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2. COMMENTAIRES.
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Le Père AUBRY, prêtre des Missions Étrangères de Paris, a été envoyé en Chine dans la Province de Guizhou (Kouei-Tchéou), à la fin du XIXe siècle, et il s’est imprégné des méthodes argumentatives de mes chers penseurs chinois, dont, incidemment, on ferait bien de s'inspirer. On le voit dans la définition (qui n’en est pas une, au sens philosophique du terme) qu’il donne de la vérité et de l’erreur. Ce qui me paraît intéressant dans cette description des qualités de la vérité, c’est qu’elle est concrète, sensible, et qu’elle parle aussi bien à l’intelligence qu’au cœur.
Bien que la vérité, en politique, soit un concept d’application pour le moins délicate, il n’en va pas de même de l’erreur. Il n’est que de voir comment madame TAUBIRA s’y est prise pour faire passer la pilule du mariage homosexuel : elle a utilisé à des fins singulières (satisfaire les exigences d’une minorité) des arguments généraux, comme l’égalité des droits, l’amour mutuel (et parfois réel, il faut le souligner), le progrès, et autres « valeurs », en appliquant à la partie ce qui vaut pour le tout. Il n’a jamais été question du bien commun, du droit (ce qui est dû) à l’enfant d’avoir un père et une mère présent dans sa vie dès sa naissance, par exemple. Aucun de ces arguments ne résiste au feu de la vérité, telle que la décrit le Père AUBRY. Le bien commun de l’humanité exige la perpétuation de l’espèce, ce que ne permet pas le mariage homosexuel, sauf à marchandiser les corps, soit par la GPA (on lue un ventre), soit par la PMA (on achète une paillette de sperme). Il y a là négation d’une vérité totale touchant au statut symbolique de la paternité et de la maternité, au statut ontologique de l’enfant, au statut sociologique de la famille.
Victoire à la Pyrrhus ! Les hommes et les femmes qui survivront, dans le chaos et l’apocalypse civilisationnels qui s’annoncent, seront des hommes et des femmes fidèles à ce qu’ils sont, et non des produits du vagabondage intellectuel ou des intoxiqués par les fumées sataniques, échappées des Loges.
On pourrait appliquer le même raisonnement au traitement de la question des migrants que l’on identifie à celle des réfugiés. La compassion, l’indispensable fraternité humaine sont confondues avec une idéologie mondialiste qui fait litière des libertés, des traditions intellectuelles ou civilisationnels des provinces et des nations, qui ne discerne pas, ne voit pas où est le bien commun de la patrie, un bien qu’il est légitime de défendre. Les mondialistes confondent la partie (les migrants) avec le tout (la vie du pays, l’intégration nécessaire, la prise en charge humaine, le coût d’une véritable politique d’accueil).
La politique pour l’instant, est bien le mensonge élevé à la hauteur d’un art qui va révéler bientôt ses limites.
La vérité est lumière ; qui suit Celui qui a été, est et sera ne marche pas dans les ténèbres !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Soutenons les policiers.

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Un combat de civilisation.


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