lundi 7 novembre 2016

07 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Najat devrait lire Léon ! Et l'on apprendrait encore le latin.

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Combien de fois faudra-t-il le dire ?

Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Le latin est une langue morte. Pourquoi ne l’enterre-t-on pas ? Vous verrez qu’elle finira par sentir mauvais et que ce sera un danger public. La pape s’obstinant à n’employer que le latin pour parler à toute la terre, alors qu’il a l’esperanto à portée de la main, ne nous offre-t-il pas, du haut de sa Chaire, la plus complète évidence de ce danger redoutable et ne devrait-il pas faire subir une quarantaine très rigoureuse à tous les actes pontificaux, en les assainissant avec beaucoup d’attention avant que d’en permettre l’entrée, surtout en France où la contagion paraît le plus à craindre ?
L’aveuglement est si étrange dans ce malheureux pays qu’on ne prend aucune précaution, au point qu’on y trouve des individus persuadés que TACITE et JUVÉNAL peuvent être lus par des hommes qui ne sont pas au cimetière ou que la Vulgate a le pouvoir de vivifier les intelligences.
Heureusement La République vient de changer de chemise, une fois de plus, et paraît avoir enfin compris que le plus sûr moyen d’en finir avec le latin, c’est d’étrangler la langue française. Nos universitaires y travaillent. Quand personne en France ne parlera plus français, on ne saura plus même ce que signifie le nom de nation latine. On sucera la vie aux généreuses mamelles de l’Angleterre, de l’Allemagne ou, peut-être, de la Bulgarie. Mais j’affirme qu’on pourra compter alors sur le prodige d’une langue universelle plus vivante que toutes les langues parlées aujourd’hui dans le monde et ce sera la langue de CAMBRONNE !"
In
Léon BLOY.
Exégèse des lieux communs. (Nouvelle série.)
Rivages poche/Petite Bibliothèque, N°501, p. 309-310.
Éditions Payot et Rivages, Paris, 2005.
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2. COMMENTAIRES.
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Je n’hésite pas à faire profiter mes lecteurs des inénarrables commentaires de Léon BLOY sur les lieux communs. Ils sont percutants, ils sont d’une drôlerie incomparable, et il nous manque aujourd’hui des plumes comme la sienne (ou celles de BERNANOS, de CÉLINE ou de DAUDET) pour secouer les cocotiers dans les branches desquels siègent en foule de simiesques oligarques dont on a beaucoup de mal à se débarrasser.
Hello, belle carnassière, hello belle et incapable Najat, jetâtes-vous jamais un petit coup d’œil sur l’œuvre de Léon BLOY ? Il vous aurait dispensé de prendre les mesures idiotes que vous prîtes à propos du latin (et du grec) dont la suppression finira par assurer la domination définitive de l’anglais comme langue d’échange (une langue faite pour le commerce) et de l’allemand comme langue de l’économie (tant la puissance de notre grand voisin s’accroît au détriment de la nôtre).
Vous vous dites française (enfin vous ne l’êtes qu’à moitié, car il semblerait que vous ne renonçâtes point à la nationalité marocaine, mais cela je ne saurais l’affirmer), et vous œuvrez contre l’histoire, les intérêts, le génie de la patrie dont vous prétendez vous réclamer. Vous nivelez par le bas, comme si le Peuple était indigne de fréquenter CICERON, TACITE ou HOMÈRE. Car non contente de ne plus les faire lire dans la langue originelle, vous les supprimâtes aussi des textes qu’il eût été convenable d’avoir lus pour être un honnête homme. Ah ! C’est sûr : SARTRE et DURAS, ROBE-GRILLET et je ne sais quel autre nouveau romancier, ça vous a une petite allure moderne et c’est eux les dieux contemporains de la littérature. Dans vingt ans, à l’exception du premier sans doute, on n’en parlera plus, et seuls, quelques nostalgiques iront mettre des pots de tulipes en plastique sur leurs tombes, pour ne plus avoir à remettre les pieds dans le cimetière des gloires éphémères.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Chers lecteurs, je vous demande d’avoir la patience de consulter ces liens !
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Monsieur JUPPÉ plane.


Gare à l'atterissage !
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Sur l’ouverture de la tombe de JÉSUS.

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Les vertus des cieux son ébranlées.

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Les lobbies ont la vie dure. Ils ne veulent pas du Brexit. Mais Theresa veille et elle a raison.


Il y a chez nous un fâcheux précédent : Les Français disent non au Traité constitutionnel. Le Parlement dit oui au Traité de Lisbonne !
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Le vote utile ou vote idiot !

C’est pourquoi, chers lecteurs, je vous invite à voter pour vos convictions : Jean-Frédéric POISSON est celui qui les illustre au plus près. N’hésitez pas !




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