samedi 3 décembre 2016

02 décembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Léon Bloy terrasse Laurent dit Joffrin

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !

Très chers lecteurs, je vous invite à lire cette citation de bout en bout. Elle décrit assez bien la situation de Laurent dit JOFFRIN (dont j'ignore cependant s'il a des enfants dans des écoles privées, ce qui est la cas d'autres hommes de gauche). Je vous invite aussi à le diffuser le plus largement possible sur les réseaux sociaux. Il est temps de réagir et de ne plus se laisser marcher sur les pieds. 
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Monsieur BESOIN comprit d’autant mieux qu’une gifle éblouissante souligna la péroraison. Jamais l’autre Lieu Commun dit des trente-six chandelles n’avaient été plus complètement justifié, car les muscles de l’envoyeur valaient sa dialectique.
Monsieur BESOIN est un de ces penseurs dont la liberté étonne les animaux domestiques. Son trait le plus original est d’avoir lâché Dieu, comme tout le monde, à l’époque illuminative de sa puberté. À partir de là, peu de choses lui furent cachées. Ayant vécu loin du monde sacerdotal, il connaît les prêtres, cela va sans dire, et sait exactement ce qu’il faut penser de leurs manigances. Monsieur BESOIN resuce goulûment le dix-huitième siècle et passe, dans son chef-lieu de canton, pour une intelligence de primesaut. Il parle volontiers de l’Inquisition, de la Saint-Barthélémy, de la Révocation de l’’Edit de Nantes, etc., en des phrases qui parurent champignoneuses vers 1820, et il s’exprime avec force contre le fanatisme de deux ou trois vieilles bougresses de dévotes qui vont assidûment à l’église paroissiale.
On n’attend que l’occasion pour faire de cet orateur un député. C’est lui qui saurait en finir avec la religion quand il serait aux affaires ! Sans doute, ce n’est pas mal, si on veut, d’avoir congédié un assez bon nombre de religieux et de religieuses. Le gésier de cet homme d’État se dilate à la pensée que les pénitentes du Carmel ou les hospitalières des indigents sont peut-être désormais errantes et sans pain. Mais quelle mollesse dans l’exécution ! quelle timidité ! quel manque de décision ! quelle impuissance ! alors qu’il s’agissait de tout chambarder en un clin d’œil.
Monsieur BESOIN en était là de son discours, en plein Café du Commerce, lorsque le sacristain, homme fougueux venu pour se rafraîchir, lui demanda brusquement s’il allait « fermer sa gueule ». L’orateur, interdit et suffoqué, ne répondit pas. 
« Je vais parler pour vous, reprit l’employé d’église, chacun son tour. J’ai à vous dire d’abord que vous êtes un imbécile et que vous brûlez votre chandelle par les deux bouts. Ici vous braillez du matin au soir, et souvent jusqu’à minuit, contre les prêtres, contre l’église, contre les cérémonies et contre les cloches dont la sonnerie vous exaspère comme si vous étiez un démon, enfin contre les religieux et les religieuses. En même temps vous avez vos deux filles en pension, à Paris, chez les Dames visitandines. Là je suppose que vous tenez un autre langage. Moi, je m’en fous, remarquez bien. Seulement, je trouve un peu salaud de se contredire à quelques minutes d’intervalle, pour le temps d’aller à Paris et d’en revenir. C’est une dégoûtation de mentir continuellement aux uns et aux autres comme vous le faites, avec l’intention de ficher dedans tout le monde. Heureusement que vous brûlez des deux côtés à la fois, je le répète, étant un parfait idiot et je ne vous l’envoie pas dire, moi Charlemagne DASCONAGUERRE, ancien maréchal-des-logis aux cuirassiers de REICHSHOFFEN et devenu calotin à votre service… » 
Étant mal placé dans ce café sans perspective, je ne pus voir comment la claque avait suivi la harangue, et quelle claque ! Monsieur BESOIN avait-il montré du dédain ou risqué le commencement d’un geste ? Toujours est-il qu’il en resta démantibulé."
In
Léon BLOY.
Exégèse des Lieux communs. Article LXCXXXVII. Brûler la chandelle par les deux bouts. Ouvrage déjà cité, page 122
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2. COMMENTAIRES.
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                     J’ai l’immense plaisir de dédier cette picaresque analyse de Léon BLOY à monsieur Laurent dit JOFFRIN. Oh ! Certes, il n’a pas pris en pleine figure la gifle qu’il aurait mérité en titrant la une de son torchon « Ô secours, Jésus revient ! » inscrit en grosses lettres sur le fond d’une France bordée d’un chapelet. Mais la claque symbolique, il l’a prise, avec le réveil d’une France qui, sans être très pratiquante, a gardé au fond d’elle-même, quelques enseignements christiques.
                     Néanmoins, la persécution continue. Le vote d’une possible loi sur le délit d’entrave numérique à l’avortement, qui vise explicitement trois sites désireux d’informer les femmes s’interrogeant sur l’opportunité d’avorter, est une véritable honte. Ces sites, en effet, sont souvent animés par des chrétiens. Mon Dieu, qu’il est laid cet adjectif aux yeux des imbéciles ! Combien de temps encore, madame TOURAINE mentira-t-elle en avançant que la femme est propriétaire de son corps, alors que l’enfant qu’elle porte, biologiquement est différent d’elle, et en oubliant qu’il a un père, lequel a peut-être son mot à dire.
                     Nous sommes en pleine dictature de la pensée maçonnique, qui n’agit qu’en haine de la foi et du Christ. Nous ne laisserons pas faire. Et nous demandons aux députés de faire appel au Conseil Constitutionnel qui censurera cette Loi, contraire à la liberté d’expression.

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