vendredi 30 septembre 2016

30 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Le visage hideux de la trahison

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Pèlerins, lions d’abord connaissance. Ma mère Envie brûle de te connaître, et ma sœur Détraction est curieuse de chaque voyageur qui passe en ce pays. Jadis moi aussi j’ai voyagé, car ma mère me mit à l’école dans une contrée chaude et lointaine. Là-bas, mon père m’enseigna tout ce que je suis aujourd’hui. De lui, j’ai acquis la manière subtile de contrefaire et de mentir. Père me disait souvent : “il convient, très chère fille, de cacher ton visage tellement hideux et laid, pour montrer aux gens une belle apparence. Fais comme le scorpion qui montre par devant un visage ami, pour mieux tuer de sa queue par derrière. Imite ce bel exemple et d’un faux visage fais un instrument, comme Judas lorsqu’il vendit le Roi Jésus”. Depuis, en toutes occasions, je porte sur moi cette boîte à onguent. Mon faux visage est une cage pour tous ceux qui se laissent prendre à l’éclat que donne le fard. Alors ma lame prend le relais, et dans l’ombre du soir je fais mourir les hommes dans les duels et les courroux."
In
Abbé Guillaume de DIGULVILLE.
Le pèlerinage de vie humaine. Le songe très chrétien de l’abbé Guillaume de Digulville. Édité et traduit par Paule AMBLARD. Manuscrit 1130 de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, écrit en 1370. Flammarion, Paris, 1998, pp. 101-107.
Cité par Fabrice WILHELM, note 91 de son livre déjà mentionné, sur L’Envie.
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2. COMMENTAIRES.
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Comment ne pas penser à ces hommes qui ont trahi leur maître pour le seul profit de leur carrière personnelle ? Le texte de l’abbé de DIGURVILLE est terrible, et j’en connais, comme des Patrick BUISSON ou des Emmanuel MACRON, pour ne citer que des cas emblématiques et récents de trahison, qui devraient rougir de honte.
Monsieur BUISSON tente d’assassiner Nicolas SARKOZY, par un livre dont il ne nous est pas possible de vérifier la bonne foi et dont les épisodes n’ont pour témoin que celui qui les raconte. Il a sorti sa lame dans l’ombre du soir, dans son propre crépuscule, pour tuer un homme à qui il doit tout et qu’il a trahi, par envie, en enregistrant à l’insu de ce dernier, des conversations privées, en déversant son fiel et en faisant les délices des scatophages et misérables folliculaires des médias aux ordres. Cette remarque ne signifie nullement que je suis un supporter inconditionnel de l’ex-Président ; elle souligne simplement l’apparente bassesse d’un homme habité par la passion de l’envie, la jalousie et la malignité.
Le cas de monsieur MACRON est tout aussi exemplaire. Gueule d’ange, sourire enjôleur, il séduit à l’aide de sa boîte à onguent. Mais quand il a accepté de rentrer dans le gouvernement comme ministre de l’économie, il n’ignorait pas ce que pensaient Manuel VALLS ou François HOLLANDE. Je n’accorde aucun crédit à un homme qui désire se présenter à nos suffrages et qui est capable de trahir avec la plus tranquille assurance ceux qui l’on propulsé sur le devant de la scène.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Voilà à l’œuvre l’homme de la trahison : du site du Boulevard Voltaire.







jeudi 29 septembre 2016

29 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Addendum au billet sur les Gaulois. La parole d'un grand cardinal africain.

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Chers lecteurs, voici un lien vers le site du Salon beige qui permet de comprendre la valeur symbolique de l'ancrage de nos origine dans les Gaulois. Nous devons cet éclairage à un grand évêque africain, le cardinal SARAH.

29 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Des Gaulois et des Francs, à propos d'une polémique !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "Exemple 6. La IIIe République a élu VERCINGÉTORIX premier héros national. D’où la bizarrerie des manuels scolaires qui parlaient de « nos ancêtres les Gaulois », puis faisait remarquer à un certain moment, que la Gaule s’appelle désormais la France sans que rien n’explique ce changement de nom. Il s’agissait surtout de ne pas faire commencer l’histoire de la France par celle des Francs, laquelle s’ouvre par le baptême de CLOVIS. La République luttait alors contre les survivances de l’Ancien Régime, et contre l’Église catholique romaine. Choisir VERCINGÉTORIX, adversaire des Romains, c’était faire d’une pierre deux coups."
In
Rémi BRAGUE.
Modérément moderne.
Chapitre 12. Comment on écrit l’histoire. Section La réécriture de l’histoire.
Flammarion, Paris, 2014, p. 282.

(b) "Celui qui de trois mille ans/Ne sait pas se rendre le compte,/ Qu’il reste dans l’obscurité, sans expérience/Et vive au jour le jour."
GOETHE, traduit et cité par Rémi BRAGUE, même ouvrage que ci-dessus, même chapitre. Section L’histoire comme élargissement du regard, p. 286.
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2. COMMENTAIRES.
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Les médias, les responsables socialistes, les ennemis de Nicolas SARKOZY ont beaucoup glosé sur l’affirmation que notre ex-président nous assénée quant à nos ancêtres les Gaulois. Les deux partis ont à la fois raison et tort. Raison ? Parce que la troisième République, comme le note avec finesse et pertinence Rémi BRAGUE a tout fait pour effacer de la mémoire collective les véritables fondements de notre patrie (lesquels, selon moi, se distinguent des origines), et a porté à un niveau hautement symbolique la noble lutte du chef arverne contre l’envahisseur romain, au point de l’identifier à ce fondement, alors qu’il n’est qu’un élément important de l’origine de notre peuple.
Mais les deux ont tort. Nul, en effet, ne s’est avisé d’analyser les raisons qui ont transformées la Gaule en France. Et il a fallu qu’un pape polonais ose poser à REIMS même, la question précisément fondamentale : "France qu’es-tu fait de ton baptême ?" C’est en effet avec le baptême de CLOVIS par saint RÉMI que naît la France, conquise par les guerriers francs. C’est à ce moment précis que la Gaule devient la France, le pays des Francs. Du reste, c’est ainsi que les Arabes qualifieront les croisés : les Francs !
Il ne fait aucun doute que notre chère patrie, dans ses mœurs, comme dans sa langue (la plus germanique des langues latines) est le produit d’un métissage très complexe entre les peuples celtes, refoulés en Bretagne, ou assimilés en Auvergne et en Alsace, les peuples germaniques, dont les Francs saliens, et le peuplement romain. C’est là ce que j’appelle les origines.
Mais il est non moins vrai que le fondement, (ce qui a permis à la France de durer pendant tant de siècles, de traverser de si dures épreuves), est son attachement au Dieu de Jésus-Christ. Il a fallu la lâcheté d’un Jacques CHIRAC et le fanatisme d’un Lionel JOSPIN pour refuser que l’on inscrivît dans le Traité constitutionnel européen les origines chrétiennes de l’Europe en général (et de la France en particulier). Nous payons cher cet abandon, cette lâcheté,, ce mensonge ce refus de devenir vrai en prenant en compte le réel. Je reviendrai, avec Fabrice WILHELM, sur cette hallucination intérieure qui fait que l’idéologie se moque de la réalité.
Alors avec l’immense poète qu’est GOETHE, affirmons que tous ces gens qui nient le réel n’ont qu’une chose à faire s’ils veulent rester dignes, c’est de rester dans l’obscurité, leur véritable demeure.
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3. INFORMATIONS DIVERSES
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Voilà où nous en sommes arrivés ! 

Du site du salon beige, ce commentaire de la décision du Conseil d’Etat , rendue par des juges moralement corrompus :


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Sur la Michelade, cet article du Salon beige.

"Le 29 septembre 1567 : massacre des catholiques par les Huguenots dit de « la Michelade ».

« La Michelade » est le nom donné au massacre de quatre-vingts à quatre-vingt-dix catholiques, moines, clercs, par des émeutiers protestants le 29 septembre 1567 à Nîmes. 5 ans avant la Saint Barthelemy ! Ce massacre dure 2 jours, mais les livres d'histoire ne parlent que de la seconde sans expliquer ce que les Huguenots ont fait avant !
Le premier consul Guy Rochette, un catholique nommé de façon très contestée, tente en vain d'apaiser les émeutiers, et se voit contraint de se réfugier chez l'évêque Bernard d'Elbène. Le vicaire général et une vingtaine de moines ou clercs, sont incarcérés. Le 30 septembre 1567, ils sont enlevés, massacrés et jetés dans un puits de la cour de l'évêché. Lors de travaux trois siècles plus tard, les corps sont retrouvés empilés au fond du puits.
Les émeutiers pillent également les églises catholiques de la ville, et tentent de démolir le clocher de la cathédrale en le sapant à sa base. Le premier consul est arrêté à son tour. L'évêque s'échappe et se rend pendant la nuit à Tarascon, grâce à un soldat protestant, Jacques Coussinal."

Bien entendu, nos livres d’histoire, rédigés à la gloire de la République, ne parleront que de la saint Barthélémy (une horreur, une tache ineffaçable de la vie de Charles IX, c'est l'évidence).
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Du site du Boulevard Voltaire, une illustration de la manipulation de l’histoire par les gens qui prétendent nous gouverner. A lire absolument.


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Un petit clin d'oeil de La Manif Pour Tous à ceux qui la croient mortes ! Du site du salon beige.



Étonnant. Monsieur BERGE n'a pas encore dit d'insanités à propos de la future manifestation. Peut-être passera-t-il à l'acte en allant du voeu de flanquer une bombe au milieu des manifestants à sa r réalisation ?

mercredi 28 septembre 2016

28 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Les Français, malades de l'envie !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "Il y a […] une passion mâle et légitime pour l’égalité qui excite les hommes à vouloir être tous forts et estimés. Cette passion tend à élever les petits au rang des grands ; mais il se rencontre aussi dans le cœur humain un goût dépravé pour l’égalité, qui porte les faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit les hommes à préférer l’égalité dans la servitude à l’inégalité dans la liberté."
In
Alexis de TOCQUEVILLE.
De la démocratie en Amérique. (Souvenirs, État social et politique de la France avant et depuis 1789.) Claude LAMBERTI et Françoise MÉLONIO, éditeurs. Collections « Bouquins ».
Robert Laffont, Paris, 1986, p. 81.

(b) "Le grand malheur de la France est qu’elle préfère l’égalité à la liberté."
In
Alexis de TOCQUEVILLE.
Correspondance anglaise. H. BROGAN et A.P. KERR. Œuvres complètes.
Gallimard, Paris, 1990, Tome IV/2, p. 273.

(c) "En France, depuis plus d’un siècle, on introduit la liberté là où elle n’est pas. On arrache le peuple à la nécessité nourricière, à l’humble et maternelle alvéole d’institutions, de coutumes et de devoirs, à l’intérieur de laquelle sa liberté peut se déployer sainement, pour faire jouer celle-ci hors de son lieu, dans un domaine adapté à sa nature et où elle se réfute elle-même : dogme de la souveraineté du peuple, avec son corollaire pratique, le suffrage universel… Autant vaudrait demander à un aveugle de choisir librement entre les couleurs. À l’idéal de la liberté, on immole les cadres de la nature. On dit à l’agneau : tu es libre d’être ou de ne pas être herbivore. Car c’est à cela que se ramène en définitive des institutions qui entretiennent dans la cervelle de tous les hommes l’illusion d’être souverains, égaux à quiconque et de trancher, par leur bulletin de vote, les problèmes les plus étrangers à leur compétence."
In
Gustave THIBON.
Diagnostics. Essai de physiologie sociale. Collection « Civilisation ».
Librairie de Médicis, Paris, 1942.
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2. COMMENTAIRES.
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[Les deux premières citations sont empruntées au livre de Fabrice WILHELM. L’envie. Une passion démocratique au XIXe siècle. Presses de l’Université Paris-Sorbonne, Paris, 2013. Ce livre est non seulement un monument d’érudition, mais encore une réflexion très profonde, argumentée et illustrée, de la passion triste qu’est l’ENVIE, passion dont la France crève depuis la Révolution. Mon seul regret est que l’auteur, par prudence ou par manque de temps, n’ait pas été au bout de son raisonnement pour démontrer le rôle de l’envie dans la détermination des opinions politiques actuelles des Français.]
En supprimant les classes bilingues et l’enseignement du latin, la nullissime carnassière illustre le plus lamentablement qui soit l’opinion de TOCQUEVILLE sur les deux manières de pratiquer l’égalité. Par le haut ou par le bas. Najat a choisi l’égalisation par le bas. En modifiant les programmes d’histoire, elle a empêché nos enfants d’avoir sous les yeux des modèles de grands hommes, de rois, de savants, de saints ou de héros, notamment médiévaux ou antiques. Sans modèle, pourtant, comment se construire ?
Il est non moins exact que les Français préfèrent, pour leur malheur, l’égalité à la liberté. Cet engouement tire son fond de l’envie qui naît dans le cœur de tout homme confronté à des égaux parfaitement imaginaires et qui l’amène à se poser la question : pourquoi lui et pas moi ? La République actuelle ne tient que par l’illusion sur laquelle elle est bâtie : celle du contrat social de ROUSSEAU qui prétend que le citoyen abandonne sa volonté propre en la fondant dans la volonté générale, elle-même déterminée, parfois à une voix près, par le suffrage universel. Cette aberration nous a valu d’avoir Pépère comme prétendu président de la République, lequel pépère s’est largement appuyé sur la passion envieuse pour se faire élire sur des mensonges. En réalité, ce que l’on a reproché à Nicolas SARKOZY, c’est surtout d’avoir été prendre un verre au Fouquet’s, action éminemment contraire à l’égalité qui veut que personne ou presque n’y puisse avoir accès, sauf à être ostracisé (je reviendrai, avec Fabrice WILHELM, sur l’ostracisme) ou encore sa rollex.
Enfin, mon cher Gustave illustre à merveille le déplacement de la vraie liberté de la douce alvéole des institutions plurimillénaires vers des lieux hors de la nature, ce qui permet alors aux gouvernants de tyranniser les gouvernés. On marie des gens de même sexe, mais on impose aux parents (de plus en plus réticents) la théorie du genre, l’enseignement d’une sexualité débridée, le mensonge historique, un multiculturalisme destructeur. Ces gens veulent détruire notre patrie. Ils auront du pain sur la planche. Mon souhait est qu’ils soient définitivement chassés en raison du mal qu’ils ont fait.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Lutte contre la fraude dans les transports en commun. Du site du Figaro, cette annonce :


Je vous suggère de vous planquer près d'un portillon de métro, et de voir qui fraude. Ici, il semble bien que ce soit ce qu'il faut bien appeler des blancs... Et pas n'importe lesquels : un jeune en costume cravate, une jeune femme élégante, un lycéen BCBG. Concluez vous-même. 




mardi 27 septembre 2016

27 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance : charité légale et charité tout court. Premier billet du jour

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous em pêche de devenir vrai, c’est la lâcheté
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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"Le droit qu’a le pauvre d’obtenir le secours de la société a cela de particulier qu’au lieu d’élever le cœur de l’homme qui l’exerce, il l’abaisse. […]. Les droits ordinaires sont conférés aux hommes en raison de quelques avantages personnels acquis par eux sur leurs semblables. Celui-ci est accordé en raison d’une infériorité reconnue. Les premiers mettent cet avantage en relief et le constatent ; le second place en lumière cette infériorité et la légalise. Plus les uns sont grands et assurés, plus ils honorent ; plus l’autre est permanent et étendu, plus il dégrade.
Le pauvre qui réclame une aumône au nom de la loi est donc dans une position plus humiliante encore que l’indigent qui la demande à la pitié de ses semblables au nom de celui qui voit d’un même œil et soumet à d’égale loi le pauvre et le riche."
In
Alexis de TOCQUEVILLE.
Mémoire sur le paupérisme.
In Œuvres. André JARDIN, éditeur avec la collaboration de Françoise MÉLONIO et Lise QUEFFÉLEC. Bibliothèque de la Pléiade. Gallimard, Paris, 1991, p. 1171.

"Ma fille, souvenez-vous qu’il nous faut beaucoup d’amour pour que les pauvres nous pardonnent le pain que nous leur donnons."
Paroles de saint Vincent de PAUL à sainte Louise de MARILLAC. On peut les entendre à la fin du film superbe de Maurice CLOCHE, Monsieur Vincent, sorti en 1947.
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2. COMMENTAIRES.
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J’ai de bonnes raisons de citer Vincent de PAUL. En effet, l’Eglise catholique fête aujourd’hui l’apôtre de la charité, si bien rendu par Pierre FRESNAY dans le film de Maurice CLOCHE. Cette figure du don de soi au pauvre rend à jamais la France illustre au rang des nations ; il n’y a pas beaucoup de saints qui aient porté l’amour des pauvres à ce degré d’incandescence. Peu de pays ont vu naître un homme de basse extraction qui se permettait de critiquer les hauts et puissants seigneurs avec une liberté qu’on chercherait en vain chez les courtisans grouillants des « palais » de la République. C’est une spécialité de la France que de s’occuper des pauvres comme on s’occupe de ses frères : Frédéric OZANAM ou sœur Emmanuelle, ou encore dans l’ordre politique Albert de MUN. (Bien entendu, la France n’est pas le seul pays à avoir donné naissance à ces missionnaires de la charité, mais ils y sont nombreux et efficaces.)
L’opinion de TOCQUEVILLE vient à merveille mettre en évidence la différence fondamentale qui existe entre ce que Fabrice WILHELM (je reviendrai sur cet auteur) appelle la charité légale (qui vient sanctionner à la fois un droit et une infériorité) et la charité chrétienne qui ne fait aucune acception des personnes et voit en tout être humain une créature de Dieu, un frère ou une sœur (voir l’épître de saint Jacques).
Par un curieux renversement du sens, l’opinion commune, laïcarde et républicano-socialiste attribue à la charité née de l’amour de Dieu les défauts de la charité légale. Les prestations sociales de toutes sortes destinées "aux plus démunis" (ce qui incidemment suppose qu’il y ait des moins démunis, lesquels chercheront toujours à avoir plus) viennent publiquement marquer au fer rouge l’infériorité sociale. Il n’y a qu’à faire un tour dans les files d’attente qui des CNAM, Sécu, policliniques, etc., pour voir comment les préposés aux guichets de ces organismes traitent des « dossiers » et ne s’occupent point des personnes. La charité discrète, cachée, silencieuse, aimante voit en toute personne qui souffre l’image du crucifié. Il me semble qu’il y a là une différence que la politique, les décrets, les impôts et les lois ne pourront JAMAIS supprimer.
Je reviendrai, disais-je, sur le livre que Fabrice WILHELM consacre à l’envie.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Belle illustration de la charité légale : su site de l’Opinion.


dimanche 25 septembre 2016

25 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Que les hommes préfèrent l'erreur plutôt que la curiosité inquiète.

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Lorsqu’on ne sait pas la vérité d’une chose, il est bon qu’il y ait une erreur commune qui fixe l’esprit des hommes, comme par exemple, la lune à qui on attribue le changement des saisons, le progrès des maladies, etc. ; car la maladie principale de l’homme est la curiosité inquiète des choses qu’il ne peut savoir, et il ne lui est pas si mauvais d’être dans l’erreur que dans cette curiosité inutile." (Pensée N°18 dans l’ordre de l’édition de L. BRUNSCHWICG.)
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2. COMMENTAIRES.
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Mes lecteurs habituels savent que je voue à Blaise PASCAL une admiration considérable. C’est un des grands génies de notre patrie. Chacune de ses Pensées (quand elles sont complètes, car il y en a qui ne le sont pas, comme « talon bien tourné », par exemple, qui se résume à ces trois mots) est un chef d’œuvre de profondeur psychologique (comme la pensée N°18 par exemple), et le témoignage vécue d’une connaissance intime de la nature humaine.
Nous sommes en ce moment, dans la civilisation occidentale en général, et européenne en particulier, à ce moment très particulier de l’histoire humaine où les hommes préfèrent être dans l’erreur que dans la curiosité inquiète. On n’en finirait pas de citer les domaines où l’erreur, fixée par les coutumes et les mœurs, fleurit dans l’opinion. Ainsi en est-il du futur que nul ne connaît et ne peut prédire et de l’idée  corrrélative et idiote du « Progrès » qui consiste à assimiler à ce dernier tout ce qui est nouveau ; ainsi en est-il de Dieu, dont il est (apparemment) plus facile de nier l’existence que de rester dans la curiosité inquiète de sa nature et de sa bonté (curieux tout de même : comment un « étant » peut-il nier l’être ? C’est très simple : en niant le sujet et en niant l’existence d’une nature humaine ; mais alors pourquoi parle-t-il, l’insipiens ? D’où parle-t-il ? Pourquoi sa parole aurait-elle quelque valeur puisqu’il n’est censé avoir ni nature ni qualité de sujet ?) ; ainsi en est-il de la science, considérée comme l’ultima verba de la connaissance humaine, alors qu’elle n’est qu’un savoir.
C’est pourquoi je préfère le scepticisme d’un MONTAIGNE à la suffisante arrogance d’un VOLTAIRE, aux vaticinations positivo-mystiques d’Auguste COMTE ou au glandouillage politico-gélatineux de Pépère et de ses complices.
Réintroduisons la philosophie et spécialement la métaphysique dans les études pour qu’enfin nos jeunes éprouvent cette curiosité inquiète qui les font chercher la vérité et cette curiosité inquiète ; aujourd’hui elle semble être l’apanage unique des vieillards à l’approche de leur mort.


Je m’absente jusqu’à lundi soir. Reprise des billets mardi.





samedi 24 septembre 2016

24 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Choisir la vie plutôt que promouvoir la mort

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Si l’athéisme ne fait pas verser le sang des hommes, c’est moins par amour pour la paix que par indifférence pour le bien : […]. Ses principes ne font que tuer les hommes, mais il les empêche de naître en détruisant les mœurs qui les multiplient, en les détachant de leur espèce, en réduisant toutes leurs affections à un secret égoïsme aussi funeste à la population qu’à la vertu. L’indifférence philosophique ressemble à la tranquillité de l’État sous le despotisme ; c’est la tranquillité de la mort, elle est plus destructive que la guerre même."  (Jean-Jacques ROUSSEAU. « La profession de foi du vicaire savoyard », in Émile, IV. B. GAGNEBIN et M. RAYMOND, éditeurs. Œuvres complètes. Collection Pléiade. Tome 4, pp. 632-633.)
Rémi BRAGUE, dans son ouvrage en tout point remarquable, Modérément moderne (j’en ai déjà parlé), commente cette citation ; il note que ROUSSEAU s’attaque ici à la contraception. Reportez-vous à la section 3 et à la décision de l’infâme (au sens étymologique) madame Marisol TOURAINE, concernant les sites qui donnent des solutions alternatives à l’avortement, de créer à leur encontre un délit d’entrave à l’IVG !
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2. COMMENTAIRES.
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Je n’ai jamais caché ici que je n’aime guère Jean-Jacques. Écrivain admirable, à mon avis très supérieur à VOLTAIRE, Jean-Jacques, me semble-t-il a des prémices intellectuelles fausses, et il en tire des conclusions entachées de cette fausseté originelle. Je nuancerais cependant cette opinion, car il semble que l’on ait un peu surinterprété son opinion sur la bonté de l’homme naturel, et sur sa corruption par la vie en société (si j’en crois TODOROV).
Néanmoins, au moment ou triomphe l’ignoble VOLTAIRE, qui déteste ROUSSEAU et tente de le tourner en dérision en se moquant ouvertement de lui, avec cette méchanceté qui fait le fond de son psychisme, il se développe massivement en France des pratiques de contraception. ROUSSEAU en voit le danger, et il l’impute à l’athéisme qui non seulement tue les hommes, mais encore les empêche de naître. ROUSSEAU fait très justement le lien entre l’égoïsme, l’hédonisme et le refus de donner la vie, en la supprimant si besoin est.
Du train où vont les choses, et Rémi BRAGUE le note avec un brin d’humour, seules les familles restées catholiques feront des enfants ainsi que les familles musulmanes, qu’elles soient africaines ou maghrébines, qui, elles, ne répugnent pas à avoir des enfants ce qui est très respectable.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Le journal Le Monde est mal informé qui prétend, l’affreux canard, que le mouvement de La Manif Pour Tous est en train de s’essouffler.

En venant manifester à PARIS le 16 octobre, vous administrerez un cinglant démenti au « journal » de monsieur Pierre BERGE. ET vous lui montrerez qu'il prend ses désirs pour des réalités.



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A propos des primaires, du site Nouvelles de France

Il n’y a pas photo. Jean-Frédéric POISSON a été très au-dessus, intellectuellement, moralement et politiquement de ses interlocuteurs

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Najat est en train de sombrer ! Du site du Boulevard Voltaire (à lire absolument !)


Je dois dire que je n'ai jamais vu un ministre de l'Education aussi peu soucieux du bien des enfants et des jeunes que la Carnassière. Il est grand temps qu'elle dégage.
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Un président d’Université aux ordres ! Du site Liberté politique.

Voilà qui en dit long sur la liberté en France. Nous chasserons du pouvoir ces misérables qui ne savent que taxer et interdire.

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Enfin, cerise sur le gâteau, Marisol intervient ! Du site Choisir la vie.

Jamais on n'a vu un pays se suicider aussi délibérément que cela sous l'impulsion de ces porteurs de mort, de pourriture morale, de décomposition sociale.



vendredi 23 septembre 2016

23 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Vérité et simplicité du coeur, vrais ressorts de l'action politique

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "La soif de vérité est une aspiration sacrée… Un désir si fondamental ne peut être frustré ; son existence même est la promesse de son accomplissement et prophétise le succès. Les instincts fondamentaux ne trompent jamais complètement ; si la vérité n’existait pas pour l’homme, le désir de la vérité ne brûlerait pas son cœur." (J. van der LEEUW. La conquête de l’illusion, p. 15.)

(b) "Dans quoi consiste l’organe de la vérité ? Qu’est-ce que la capacité de la vérité dans l’homme ? Je réponds : dans la simplicité du cœur ; car la simplicité met le cœur dans une situation convenable pour recevoir purement le rayon de la Raison, et celui-ci organise le cœur pour la réception de la lumière. (ECKHARTSHAUSEN. La nuée sur le sanctuaire, p XVIII. "

(c) "Il y a deux sortes d’idéalistes, chacun le sait ou devrait y avoir pensé : il y a ceux qui idéalisent le réel, et ceux qui ― extrême et précieuse minorité ― réalisent l’idéal. […]."
In
Gilbert Keith CHESTERTON.
L’auberge volante. Traduit de l’anglais et préfacé par Pierre BOUTANG.
Bibliothèque l’Âge d’homme, Lausanne, 1990, P. 139
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2. COMMENTAIRES.
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Il me semble qu’il y a un lien extrême entre la Vérité et l’Action. En effet, tout agent agit en vue d’un bien. Et comme c’est la vertu essentielle de ce que les philosophes médiévaux (et d’autres) appellent une transcendantal que d’être interchangeable avec les autres transcendantaux, il s’ensuit que le Vrai, le Beau, le Bien et l’Un sont équivalents. Celui qui voit le vrai et le réalise est assuré du succès !
Appliquons ces constats au monde politique. Il ne fait pas de doute que les responsables politiques, par leur action, visent un bien. Toute la question est de savoir si le bien en question est un vrai bien ou s’il n’est pas le cache-sexe d’un désir de pouvoir, de domination, un orgueil démesuré, ou tout simplement une erreur, volontaire ou non. Je constate que bien peu de nos hommes politiques ont parlé du Bien commun dans leur programme. Les uns parlent de la classe ouvrière et de son exploitation, les autres des petites entreprises, d’autres encore de tel ou tel partie de la société. Bien peu parlent de la réalité de la France (déclarée pourtant Une et Indivisible dans la Constitution, du moins sous les espèces frelatées de la République), laquelle est une image de l'Un dans sa diversité même.
L’organe de la vérité, c’est en effet la simplicité de cœur, et les calculs sordides d’un CAMBADELIS pour défendre l’indéfendable Pépère, ou ceux des candidats aux primaires de droite pour défendre leur pré carré (je n’en vois qu’un qui échappe à cette accusation : Jean-Frédéric POISSON, qui n’a JAMAIS varié dans l’affirmation de sa politique) ne correspondent pas vraiment à l’idée que je me fais de la simplicité du cœur.
En vérité, mon très cher Gilbert Keith a tout juste. Il y en a qui parlent d’idéal sans jamais le réaliser, les idéalistes du réel qui nous promettent pour demain monts et merveilles, et il y a ceux qui réalisent l’idéal, comme un ferment dans la pâte humaine ; ils sont les humbles serviteurs de la vérité et de la charité. Ils ne font pas de bruit. Car si le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit. Et ils ne se réclament que du parti de la bienveillance, de l’humanité et pour un grand nombre encore, de la charité.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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C’est beau la culture moderne ; du site du Boulevard Voltaire, cette information :


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Du site Riposte catholique, cette très intéressante analyse de François-Xavier Bellamy ;



jeudi 22 septembre 2016

22 septembre 2016. Nouvelles de la Résistance. L'envie, une passion satanique...

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !

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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "Quiconque a quelque critique et un bon sens pour l’histoire pourra reconnaître que MILTON a fait entrer dans le caractère de son Satan les perversités de ces hommes qui, vers le commencement du XVIIe siècle, couvrirent l’Angleterre de deuil : on y sent la même obstination, le même enthousiasme, le même orgueil, le même esprit de rébellion et d’indépendance ; on retrouve dans le monarque infernal ces fameux niveleurs qui, se séparant de la religion de leur pays, avaient secoué le joug de tout gouvernement légitime, et s’étaient révoltés à la fois contre Dieu et contre les hommes."
In
A. de CHATEAUBRIAND.
Essai sur les révolutions. Génie du christianisme. Maurice REGARD Editeur. Bibliothèque de la Pléiade. Gallimard, Paris, 1978, p. 741 (repris d’une de mes lectures sur laquelle je reviendrai).

(b) "Mais si le pauvre, ayant bien compris une fois que les prêtres le trompent, que les riches le dérobent, que tous les hommes ont les mêmes droits, que tous les biens sont de ce monde, et que sa misère est impie ; si le pauvre, croyant à lui et à ses deux bras pour toute croyance, s’est dit un beau jour : « Guerre au riche ! À moi la jouissance ici-bas, puisqu’il n’y en a pas d’autres ! À moi la terre, puisque le ciel est vide ! À moi et à tous, puisque tous sont égaux ! » Ô raisonneurs sublimes qui l’avez mené là, que lui direz-vous s’il est vaincu ?
In
A de MUSSET.
La confession d’un enfant du siècle ; Œuvres complètes. Maurice ALLEM et Paul COURANT, éditeurs. Bibliothèque de la Pléiade. Gallimard, Paris, 1960, p. 76 (même remarque que plus haut).
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2. COMMENTAIRES.
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L’envie, dont CHATEAUBRIAND, traducteur de MILTON, a fait comme le poète britannique, le trait le plus vil et le plus infâme de SATAN, est très certainement le poison le plus violent, le plus destructeur, la passion la plus ignoble du cœur humain. Vous me direz qu’il est toujours facile de vouer aux gémonies ceux de nos congénères qui vivent et prospèrent sur ce fumier, quand soi-même on ne manque de rien. Je le reconnais mais je m’efforce, comme je le peux, de remédier à cette situation.
Je répondrai également ceci : si le mal est la privation d’un bien qui est dû, alors il est insupportable, pour celui qui se réclame de JESUS, de laisser des dizaines de milliers d’hommes et de femmes sans abri, il est inadmissible de voir des enfants à peine nourris, arrivés le ventre creux à l’école, privés de cantine par l’impécuniosité de leurs parents. La pauvreté extrême est un scandale. Le combat qui est mené contre elle est un combat légitime. Qu’il passe par une redistribution des richesses n’est que justice, que cette redistribution passe par l’impôt est normal. En vérité, les pouvoirs publics font assez peu d’efforts pour éliminer la pauvreté de notre patrie. S’il n’y avait pas Emmaüs, ATD quart monde, les Resto du Cœur, le Secours Populaire, les Petits frères des Pauvres, toutes associations privées, bien de nos compatriotes sombreraient dans le désespoir et le suicide, dans l’indifférence la plus totale des responsables politiques. (C’est un peu ce qui se passe avec nos agriculteurs dont beaucoup, au bord de la ruine, après une vie de labeur qui a eu pour leur santé, ne voit d’autre issue que de mettre fin à leur jour..)
Alors à quoi sert l’argent de nos impôts ? Il sert tout simplement à calmer l’envie, l’odieuse envie des électeurs hors du besoin et de la misère, qui un peu instruits, voire très instruits, se nourrissent d’un ressentiment hideux pour tous ceux qui, socialement, intellectuellement, humainement les dépassent. L’envie, nourrie par le concept mésinterprêté d’égalité, est une passion démocratique ; c’est une passion qui alimente la violence, celle des niveleurs, comme celle des hommes qui ne croient plus à rien et surtout pas en Dieu.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Rappel : Grand rassemblement de La Manif Pour Tous.


L'entrée en campagne
pour faire gagner la famille en 2017,
c'est le 16 octobre à Paris !
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Du site du Boulevard Voltaire, à propos de la GPA.


LA GPA, la plus cruelle manifestation de l’envie que des êtres humains, incapables de procréer en raison de leur choix de vie, portent à ceux qui en sont capables !
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Du site Breizh Info, cet article.

Voilà l’avenir, le seul qui soit humain. Et m… aux producteurs espagnols ou néozélandais qui nous inondent de tomates aux pesticides ou de moutons congelés !

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Du site des Quatre vérités, à propos des "candidats"

Je rigole ; ils ne sont candidats que parce qu’ils ont été filtrés, analysés, cadenassés, propulsés, vantés par les cliques de grossiums qui y ont intérêt. Ni la peste ni le choléra, ni aucune autre maladie, ou verte, ou rouge ou brune ! La liberté, d’abord et non la servitude.