mardi 29 novembre 2016

29 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. La prétendue impartialité des journalistes !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Les dirigeants socialistes ne sont pas les seuls à porter le discours de la « société mixte et ouverte ». Le monde de la presse, en moyenne très prescripteur sur le sujet, est aussi très décevant. La corporation est majoritairement acquise aux idéaux de la gauche socialiste (au premier tour de l’élection présidentielle 39 % des journalistes déclarent avoir voté pour François HOLLANDE, 19 % pour Jean-Luc MÉLANCHON et 18 % pour Nicolas SARKOZY. Au second tour, 74 % choisiront François HOLLANDE. Seuls 3 % disent avoir voté Marine LE PEN [Sondage Harris Interactive pour le magazine Médias. Atlantico, 15 juin 2012]. Une tendance durable, puisque les sondages dans les écoles de journalisme donnaient 40 % des voix à HOLLANDE et 25 % des voix à Jean-Luc MÉLANCHON [Sondage réalisé dans deux écoles de journalisme (CFJ et Celsa). Atlantico, 16 avril 2012]. Le CSA a dénoncé « l’absence de diversité dans le secteur du journalisme ». Les rédactions de la grande presse, mais aussi les écoles de journalisme restent désespérément homogènes, bourgeoises et/ou blanches. Une situation qui risque d’ailleurs de s’accentuer dans les années à venir avec la crise de la presse qui conduit mécaniquement les classes supérieures à renforcer l’entre-soi et la cooptation."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en haut.
Flammarion, Paris, 2016, pp. 60 et 61.
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2. COMMENTAIRES.
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GUILLUY, dont le livre est, de mon point de vue, remarquable et révélateur de la crise que traverse notre patrie, démontre, chiffre, cartes, enquêtes à l’appui, que ce sont les bobos qui ont relégué les classes populaires dans l’enfer de la France périphérique. Il rejoint, très curieusement, les analyses de Marc WEINSTEIN qui, par d’autres méthodes, démontrent que le savoir objectif (économique, politique et technoscientifique) confisqué par les classes supérieures ignore le savoir subjectif des classes populaires et leur éthos politique. Les bobos sont socialistes parce qu’ils sont les profiteurs de la mondialisation et de la prétendue ouverture sur le monde. Les journalistes sont à gauche par c'est dans le vent et qu'ils s'accrochent comme ils peuvent à leur pitance et non point à la vérité.
Attendez vous, très chers lecteurs, à une série d’attaques basses, dépourvues de tous fondements, dirigées contre monsieur FILLON. Il va lui falloir du courage pour résister aux flèches d’un JOFFRIN (un imbécile patenté), auxquelles se mêleront les voix douces de messieurs BARBIER, PUJADAS, CALVI et autres, qui défendront mordicus leur magister.
Ne nous laissons pas embobiner. Monsieur FILLON, je l’ai dit, n’était pas mon candidat privilégié ; j’eusse préféré monsieur POISSON. Mais il était en seconde position sur ma liste. Je me réjouis donc de son succès, et j’attends de pied ferme les petites vacheries de ces messieurs. J'y répondrai, soyez-en certain !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Monsieur JOFFRIN est terrorisé à l'idée que les catholiques n'aient pas tous crevé sous les coups redoublés du socialisme !

lundi 28 novembre 2016

28 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Les journalistes ne sont pas des missionnaires, ça se saurait !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"On a dit beaucoup de choses très dures sur la complaisance religieuse, politique ou sociale envers les bas quartiers, mais la plus méprisable de toutes est sans nul doute la complaisance artistique. L’éducateur religieux est du moins censé s’intéresser au marchand des quatre saisons parce qu’il s’agit d’un homme ; l’homme politique s’intéresse à lui d’une manière vague et louche parce qu’il s’agit d’un citoyen ; c’est seulement le misérable écrivain qui s’intéresse au marchand des quatre saisons parce qu’il s’agit d’un marchand des quatre saisons. Enfin, tant qu’il ne recherche que des impressions, autrement dit de la copie, son métier est honnête, quoique sinistre. Mais quand il s’évertue à nous montrer qu’il décrit la nature spirituelle d’un marchand des quatre saisons, ses vices obscurs et ses vertus délicates, nous devons lui faire remarquer que ses prétentions sont ridicules, et lui rappeler qu’il n’est qu’un journaliste et rien de plus. Il a même beaucoup moins d’autorité psychologique qu’un missionnaire insensé. Car il n’est, au sens littéral et dérivé du terme, qu’un journaliste, alors que le missionnaire croit en l’éternel. Le missionnaire prétend du moins détenir une version du destin de l’homme à toutes les époques ; le journaliste ne peut prétendre en détenir une qu’au quotidien. Le missionnaire vient dire au pauvre que sa condition est pareille à celle de tout le monde. Le journaliste, lui, vient dire aux autres combien le pauvre est différent de n’importe qui."
In
Gilbert Keith CHESTERTON.
Hérétiques. Traduction de l’anglais, notice et notes par Lucien d’AZAY.
Climats/Flammarion, Paris, 2010.
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2. COMMENTAIRES.
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En ces périodes troubles où peu d’hommes politiques parlent de la France périphérique et des laissés pour compte de la mondialisation, il est bon de citer CHESTERTON qui, décidément, a des analyses décapantes et d’une justesse confondante.
Monsieur HOLLANDE, en ne s’intéressant justement d’une manière vague et louche à une portion de la population (une fraction dite "éclairée" de la population musulmane) laquelle, par son vote, l’a porté au pouvoir, illustre le propos de notre hérétique Gilbert Keith.
Il y a urgence à réorienter l’usage de nos impôts à l’éradication de la pauvreté. Il y a urgence et, puisque monsieur FILLON vient de gagner les élections primaires de la droite et du centre, laissant monsieur BAYROU interdit et hésitant sur la conduite à tenir, il convient de lui rappeler l’absolue nécessité de s’intéresser à cette France désemparée. Et j’y inclus nos compatriotes musulmans qui ne sont pas tous des islamistes ou des terroristes. Aucune loi, aucun décret, aucune obligation, aucune interdiction ne peuvent se substituer au nécessaire changement de regard que nous devons porter sur les laissés pour compte de la croissance mondialisée et multiculturelle. Il est parfaitement possible de se sentir français tout en étant musulman ou athée ou chrétien : il suffit de se sentir accepté et à l’aise dans l’espace public. Leur sempiternelle laïcité (à géométrie très variable), leurs valeurs républicaines qui conduisent à une catastrophe sans précédent dans le domaine de l’éducation (150 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans aucune qualification), à une démagogie obscène en matière de sexualité, à un mépris profond de la culture populaire, tout cela doit cesser. Et qu’ils ne viennent pas nous parler d’ordre moral, car leur tentative, vouée à l’échec, consiste justement à substituer à un ordre moral plurimillénaire, leur ordre moral progressiste, maçonnique et dirigé contre l’humain dans l’homme.
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PAS D’INFORMATIONS DIVERSES.



dimanche 27 novembre 2016

27 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Bobos, populisme et démocratie

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Combien de fois faudrait-il que je le répétasse ?

Non, ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Les Temps modernes se distinguent des périodes historiques qui les ont précédés en ce qu’ils se définissent à partir d’une rupture effectuée par rapport à ce qui leur est antérieur, et pour lequel ils ont inventé le terme de « Moyen Âge ». Or, l’image complaisante que la modernité a d’elle-même camoufle un fait moins réjouissant. La Modernité vit du passé, comme l’a remarqué, peut-être le premier, TOCQUEVILLE. La démocratie, dont celui-ci a pu observer le fonctionnement aux États-Unis, n’est viable que tant que les citoyens sont animés de vertus qui ne sont pas d’origine démocratique, mais qu’ils ont héritées d’époques plus anciennes que celle-ci."
In
Rémi BRAGUE.
Modérément moderne.
Flammarion, Paris, 2014, p. 19.
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2. COMMENTAIRES.
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Nombre d’événements politiques récents illustrent à merveille le constat de Rémi BRAGUE : le Brexit, le référendum grec, l’élection de Donald Trump, le réveil d’une antique conscience chrétienne en France, la réaction des Polonais ou des Hongrois aux empiétements de l’Union européenne et du Président de la Commission, monsieur JUNCKER, la réaction des Moldaves et des Bulgares lors des récentes élections législatives, tout cela montre à l’évidence que la marche forcée à la mondialisation, si elle ne tient pas compte des subjectivités sociales, ne peut conduire qu’à la réaction des peuples, conscients de leur originalité, de leur génie propre, de leur histoire, c’est-à-dire d’un passé qui ne se peut effacer de la mémoire collective.
Le millionnaire SOROS peut payer de ses deniers des manifestants pour protester de la manière la plus artificielle qui soit contre l’élection de Donald TRUMP, le Peuple américain n’est pas dupe.
Avez-vous remarqué comment les mondialisateurs tentent de court-circuiter l’opinion du Peuple ? En Grande-Bretagne, les politologues patentés, qui ont tout intérêt au maintien de leur pays dans l’Union Européenne, commencent à dire que le référendum sur le Brexit n’est que consultatif et une cour suprême du Royaume-Uni exige que le Parlement se prononce sur cette question malgré l’avis majoritaire des Britanniques.
En France, un référendum montre que les Français ne veulent pas du Traité Constitutionnel. Qu’à cela ne tienne. On fait voter par le Parlement la ratification du Traité de Lisbonne qui reprend presque mot pour mot les termes du Traité rebuté.
En somme, les élites financières, médiatiques, politiques, se moquent de l’avis du Peuple, parce qu’elles prétendent avoir des solutions objectives aux problèmes posés par la vie en société. On voit le succès de ces imbéciles bernanosiens : chômage, relégation du Peuple en périphérie des sanctuaires bobos, communautarisme protecteur, désertification des campagnes, appauvrissement de nos agriculteurs.
Les réactions du Peuple, ces messieurs-dames estiment que c’est l’expression d’un populisme de mauvais aloi, d’une démagogie honteuse, et qu’il convient de guider ceux qui n’ont pas la clairvoyance nécessaire pour approuver des solutions profitables à quelques-uns au détriment du plus grand nombre.
Supposons qu’il y ait du vrai dans cette opinion (ce qui est discutable), pourquoi ne pas essayer de l’analyser et de la comprendre ? Et si ces réactions populaires traduisaient un attachement à des valeurs et à des vertus sans lesquelles la démocratie ne peut pas vivre ? Il y a là matière à réflexion !
Si notre démocratie est malade et risque de mourir, c’est que nous ne l’avons pas nourrie de valeurs qui ne sont pas d’origine démocratique : sens de l’honneur, sens du territoire, sens des solidarités intergénérationnelles, par exemple.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Enfin une réaction des juges pakistanais !

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Mais pas des policiers égyptiens !






samedi 26 novembre 2016

26 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Qu'ils ouvrent enfin les yeux !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"« Il faut arrêter de se mentir, l’UMPS existe bien » : cette affirmation de Daniel COHN-BENDIT a le mérite de la clarté. Il aurait pu ajouter que ces partis, comme les autres, sont le produit d’une sociologie, celle des gagnants de la mondialisation, et d’un territoire, celui de la France des métropoles. L’hyperconcentration des catégories supérieures provoque une cohabitation de fait entre catégories supérieures de droite et de gauche. Si elle se distingue sur les questions sociétales, elles sont en accord sur l’essentiel : le modèle économique mondialisé. Reflet d’un modèle unique, les métropoles annoncent la politique unique, en attendant le parti unique.
« Un nouvel esprit bourgeois » souffle sur ces territoires, résultat de la concentration d’une majorité des classes supérieures et de la fabrication d’un discours unique. C’est en effet à partir des métropoles que l’idéologie libérale-libertaire s’est épanouie. La sainte alliance de l’individualisme et de la loi du marché a ouvert la voie au modèle inégalitaire. Jean-Pierre CHEVÈNEMENT l’avait annoncé, il ne resterait rien de la droite et de la gauche si l’une abandonnait la nation et l’autre le social. Le cauchemar de CHEVÈNEMENT s’est réalisé par le haut, dans les métropoles. À quelques nuances près, les catégories supérieures, de droite comme de gauche, défendent la même idéologie. JUPPÉ (la droite) à Bordeaux ou COLLOMB (la gauche) défendent le même projet économique et social. Partisans de la mondialisation, de la dérégulation, de la société multiculturelle.
Cette idéologie « libérale-libertaire » illustre parfaitement […] : la sécession des classes dominantes d’avec le peuple. […].
In
Christophe GUILLUY. Ouvrage cité hier, pp. 42-44.
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2. COMMENTAIRES.
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La lecture de ce livre m’a complètement retourné. GUILLUY nous y apprend qu’il y a actuellement en France 6,1 millions de personnes inscrites à Pôle-Emploi (ça nous le savions), 8,5 millions de pauvres (60 % du revenu médian), 6 millions de personnes au minima sociaux, 3,9 millions de personnes bénéficiant de l’aide alimentaire, 2,3 millions de personnes au RSA, 3,8 millions de mal logés, 900 000 personnes privées de logement personnel, 150 000 SDF. Or notre patrie est riche.

Je n’hésite pas à dire que les classes supérieures, dont par ma profession d’universitaire je fais partie, sont en état de péché mortel. Nos impôts devraient d’abord servir à éradiquer la pauvreté, et non à soutenir à coups de subventions des journaux et des cultureux qui s’accommodent fort bien d’une situation qu’ils font semblant de combattre alors qu’ils sont les premiers bénéficiaires du système.

Je vous donnerai demain d’autres extraits de ce livre absolument explosif, qui démontre que les classes dites supérieures ont relégué les classes populaires dans une France périphérique ; ils sont invisibles pour les bobos qui font semblant de s’intéresser aux plus démunis. Ces classes populaires qui jadis vivaient à Paris, dans le XIe arrondissement par exemple, n’ont plus les moyens de trouver un logement dans le parc locatif privé parisien. Contraintes à la sédentarité, éloignées souvent des métropoles qui concentrent toutes les ressources, culturelles, scientifiques, universitaires, muséales, ou les moyens de transport, ces classes populaires réinventent sur place une solidarité exemplaire, utilisent les circuits économiques courts et, pour conserver une certaine stabilité socio-culturelle sont obligées de se regrouper. C’est ce que les imbéciles appellent le repli frileux sur soi. Facile à dire quand on a le ventre plein et qu’on refuse de voir les queues qui se forment devant les restos du cœur ou les diverses caisses où sont dispensées les prestations sociales. Qu'ils ouvrent enfin les yeux !

J’appellerai à mon secours dans quelques autres billets, mon cher Léon BLOY !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Voici une illustration concrète et récente de la métropolisation de la société


vendredi 25 novembre 2016

25 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Bobos, socialisme et classes populaires

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"L’intérêt pour le logement social des métropoles ne relève pas […] de l’altruisme. Si la part du logement social à Paris est passé de 13,4 % en 2001 à 17,9 % en 2012, ce n’est pas pour créer les conditions d’un retour des classes populaires à Paris, mais pour y maintenir les « key workers ». Ces « travailleurs clés » pour la ville que sont les personnels de santé, instituteurs, policiers, professions intermédiaires, n’ont plus accès au parc de logements privés et doivent souvent s’exiler. Si la disparition des classes populaires traditionnelles ne préoccupe pas les municipalités, en revanche la disparition de ces petites mains qui assurent la continuité des services publics commence à inquiéter. Les immigrés dans le parc très social de banlieues, le key workers dans le parc social intermédiaire de la ville centre : la bourgeoisie libérale des métropoles sait se faire étatiste quand ses intérêts sont en jeu.
Cela n’empêche pas ces mêmes catégories d’expliquer à quel point les classes populaires, des ouvriers aux paysans, bénéficient de la solidarité nationale. Une solidarité qui ne serait pas possible sans le « matraquage fiscal » des classes supérieures. Ce discours porté tout autant par la droite que par le Parti socialiste, qui laisse entendre que les catégories supérieures seraient la vache à lait des classes populaires, s’applique aussi aux territoires : la « France périphérique », celle des espaces ruraux, des petites villes et de certaines villes moyennes, ne vivrait que grâce à la générosité des métropoles, notamment de l’Île-de-France. D’un côté, les métropoles embourgeoisées qui travaillent, de l’autre une France périphérique peuplée d’assistés. Une représentation condescendante des classes populaires qui est, à peu de chose près, celle de la bourgeoisie traditionnelle depuis au moins les Rougon-Macquart."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en haut.
Flammarion, Paris, 2016, pp. 47-48.

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2. COMMENTAIRES.
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En utilisant avec rigueur les méthodes de la géographie humaine, GUILLUY montre comment et pourquoi les bobos, qui souvent votent à gauche, ont phagocyté les grandes métropoles. Avez-vous jamais remarqué que celles-ci sont quasiment toutes dirigées par des équipes socialistes : Paris, Lyon, Lille, Rennes, Nantes, Montpellier, Besançon, Dijon, Grenoble, Clermont-Ferrand pour ne citer que les plus importantes. Toutes ces grandes villes ont pour caractéristiques d’être habitées par des cadres supérieurs qui se sont approprié l’espace immobilier, et ont chassé les classes dites populaires vers les périphéries urbaines. Je reviendrai demain sur ce livre qui nous montre que la soi-disant critique du repli frileux sur soi développée par les bobos n’est qu’un moyen utilisé par eux pour conserver leurs privilèges, étroitement liés à la mondialisation (dont ils sont les bénéficiaires exclusifs) et au libéralisme économique.
Ce livre, en vérité, est une bombe, et il permet de comprendre deux choses : la montée inéluctable du Front National, et sa doctrine économique, ou celle de Jean-Luc MELANCHON et de sa doctrine économique.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Attentat de Nice : une intéressante déposition.

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Monsieur Joffrin se voit offrir des dizainiers !

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Au secours, Monsieur JOFFRIN a encore sévi !

Vous imaginez un journal titrant : Au secours, Mahomet revient ! ou Au secours Moïse revient ! Je savais que monsieur JOFFRIN était un imbécile au sens de BERNANOS ; je sais maintenant que c'est un imbécile tout court !

Libération

mercredi 23 novembre 2016

23 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Réponse à monsieur Joffrin

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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 "Trop souvent, les polémistes qui s’en sont pris au christianisme, ou qui ont cru du moins s’en prendre à lui en brandissant le problème du mal comme une arme de guerre et un argument massue, se sont trompés d’adresse. Ils ont cru réfuter le christianisme. Ils ont réfuté le millénarisme. Si en effet le but de la création était de nous rendre heureux sur la Terre, c’est manifestement raté. On remarquera en passant à quel point les doctrines politiques, qu’elles soient de gauche ou de droite, sont profondément millénaristes, puisqu’elles prétendent, qu’elles osent prétendre, apporter à l’humanité le bonheur ! Ce qui est méconnaître profondément ce qu’est l’homme dans la plénitude de sa dimension. L’homme est un animal qui peut vendre, comme Esaü, son droit d’aînesse pour un plat de lentilles. Mais c’est un animal qui ne peut pas être heureux par cette opération.
Voilà donc un point clairement établi : le christianisme est proprement et essentiellement surnaturel. Toute interprétation qui prétendrait le réduire au champ ou au domaine politique le dénature radicalement en faisant de lui ce que justement il n’a jamais voulu être : une forme de millénarisme."
In
Claude TRESMONTANT.
Sciences de l’univers et problèmes métaphysiques.
Les Éditions du Seuil, Paris, 1976, pp. 208-209.
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2. COMMENTAIRES.
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J’avais prévu de répondre de manière cinglante à monsieur Laurent JOFFRIN qui ose écrire ceci à propos de François FILLON : "ce chrétien enraciné a passé une alliance avec les illuminés de la «manif pour tous». Il y a désormais en France un catholicisme politique, activiste et agressif, qui fait pendant à l’islam politique. Le révérend père Fillon s’en fait le prêcheur mélancolique. D’ici à ce qu’il devienne une sorte de Tariq Ramadan des sacristies, il n’y a qu’un pas. Avant de retourner à leurs querelles de boutique rose ou rouge, les progressistes doivent y réfléchir à deux fois. Sinon, la messe est dite."

Il m’a semblé plus juste de ramener la critique dirigée contre un homme intègre à la pensée profondément hostile aux chrétiens qu’expriment l’opinion et la personne de JOFFRIN (une opinion vulgaire, dépourvue de toute nuance et de toute pensée, l'opinion d'un imbécile, au sens où l'entend mon cher Georges BERNANOS). Je recommande vivement à monsieur JOFFRIN la lecture du livre de Claude TRESMONTANT d’où j’ai tiré cette citation. S’il arrive, avec la même probité intellectuelle que notre Claude, à démantibuler rationnellement l’argumentation que ce dernier développe dans son ouvrage, je me fais archevêque. Mais d'un journaliste qui ose traiter le million et quelque de Français d'illuminés de La Manif Pour Tous, que peut-on attendre sinon l'injure, l'approximation et l'expression de la rage impuissante (et d'une messe qui serait dite !) ?

Je vais simplement expliquer brièvement à mes lecteurs que TRESMONTANT intègre dans son raisonnement philosophique, les données modernes de l’astrophysique, de la physique et de la biologie. Il démontre l’impossibilité du matérialisme d’une manière très simple : la physique nous apprend que l’univers a une fin ; les matérialistes disent (cf. LENINE) que l’univers n’a ni fin ni début, et qu’il est éternel (condition nécessaire au matérialisme, mais insuffisante pour en prouver la vérité). Mais s’il est éternel et dure de toute éternité, il ne devrait plus exister puisque la science positive démontre qu’il est périssable et qu’une infinité de temps déjà écoulé devrait avoir suffi à le faire disparaître. TRESMONTANT développe ensuite la notion d’information et il montre que l’évolution qu’il n’est pas question de nier voit les êtres vivants progresser par accrétion croissante d’information génétique. Des gènes nouveaux s’ajoutent à du vivant, (qui ne dépendent pas de mutations), pour complexifier ce dernier. C’est là qu’intervient, selon moi, le trait de génie du philosophe. Toujours par le biais du raisonnement philosophique, il montre que l’apparition progressivement épurée du monothéisme hébraïque, révèle la véritable destinée de l’homme. Il est un être spirituel, fait pour Dieu.

Et si monsieur JOFFRIN était en fait un salafiste maçonnique, le Tariq Ramadan du socialisme ? Bah ! Tout ce qui est excessif est nul. Je vous laisse conclure.

PS : Je fais partie des illuminés dénoncés par monsieur JOFFRIN. Mes élèves et mes étudiants seraient sans doute étonnés de voir que leur Prof ou directeur de thèse est un illuminé. Je les renvoie sur JOFFRIN qui leur donnera sans doute toutes explications socialo-gélatineuses susceptibles d'éclairer ce jugement.
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3. INFORMATIONS DIVERSES
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Monsieur SOROS ne se prend pas pour la queue d’une poire.

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Ne privons pas Bordeaux d’un si bon maire.







mardi 22 novembre 2016

22 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Clouer le bec aux bobos !


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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de 

devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Obtenir enfin le mutisme du bourgeois, quel rêve !
"L’entreprise, je le sais bien, doit paraître fort insensée. Cependant, je ne désespère pas de la démontrer d’une exécution facile et même agréable.
"Le vrai Bourgeois, c’est-à-dire, dans un sens moderne et aussi général que possible, l’homme qui ne fait aucun usage de la faculté de penser et qui vit ou paraît vivre sans avoir été sollicité, un seul jour, par le besoin de comprendre quoi que ce soit, l’authentique et indiscutable Bourgeois est nécessairement borné dans son langage à un très petit nombre de formules."
In
Léon BLOY.
Exégèse des lieux communs. Rivages Poche, Petite Bibliothèque N°501.
Éditions Payot et Rivages, Paris, 2005.
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2. COMMENTAIRES.
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En tout premier lieu, je prie mes lecteurs de pardonner un silence que je ne leur avais pas annoncé, contrairement à mon habitude.
En second lieu, il me paraît opportun de commenter la lettre ou le manifeste ou le cri d’amour désespéré de quelques personnages considérables (cri angoissé publié dans le Journal du Dimanche), condamnant avec la plus grande fermeté le dénigrement systématique de François HOLLANDE. Passons sur le fait que nombre d’entre eux ne se sont pas privés de dénigrer le Président SARKOZY quand il était aux affaires et voyons un peu le bilan qu’ils mettent au crédit de monsieur HOLLANDE (bilan qui, effectivement, se réduit à des formules) : le compte pénibilité (monsieur Bruno MASURE, l’un des signataires, a eu l’élégance de ne le point ouvrir pour lui ; il est vrai qu’il aurait eu du mal à le remplir), la retraite à 60 ans pour les carrières longues (madame Catherine DENEUVE, un des autres signataires nous a fait la gentillesse de ne pas se l’appliquer), la complémentaire santé pour tous (à la charge des employeurs ce qui, de toute évidence, renforce à l’extrême la compétitivité de nos entreprises), la refondation de l’école (!!! Certains des signataires feraient bien d’y retourner), le mariage pour tous (là, il y a du mou dans la corde nœuds ! bien des signataires ne nous font pas l’honneur, bien que vivant en couple, d’aller jusqu’à passer devant le maire), le remboursement (quel drôle de mot quand on y pense) complet de l’IVG et de la contraception (voilà qui permettra sans doute à quelques-uns de ces considérables de faire quelques économies), et surtout, tenez-vous bien, la sanctuarisation du budget de la culture, c’est-à-dire l’assurance que ces messieurs-dames verront leurs vieux jours assurés.
Comme l’indique le titre de l’article, les signataires sont des personnalités comme C. Deneuve, J. Binoche, B. Biolay, B. Masure, M. Pingeot, P. Chesnais et d’autres personnes encore plus grandioses comme Gaëlle Bayssière, Stéphane Distinguin, Layla Mettitane ou Melopheelo-Zoxea, dont la notoriété s’étend des quais de Seine au boulevard Saint-Germain, d’où le titre de l’article « Soixante PERSONNALITÉS ».
Tout cela est grotesque, en vérité, et, si je puis me permettre, parfaitement contre-productif. Mon très cher Léon BLOY a parfaitement raison : il est temps de clouer le bec à ces imbéciles bernanosiens (selon la définition de BERNANOS), eux qui chargent les épaules de leurs concitoyens de fardeaux qu’ils ne bougent pas eux-mêmes de leur petit doigt.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Une belle photo des Sentinelles-Veilleur debout pour protester contre le colloque pseudo-scientifique sur la GPA, tenu à a Sorbonne.



jeudi 17 novembre 2016

17 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. La science ne parle jamais de valeurs ! Les socialistes non plus.

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Dans la mesure où l’on pourrait démontrer que la science est nécessaire au bien-vivre de l’homme, il faudrait en fait porter un jugement rationnel de valeur sur la science ; or le positivisme nous apprend que des jugements de valeur rationnels sont impossibles. […].
Cela signifie que, bien qu’elle ait accru la puissance de l’homme dans des proportions dont nos ancêtres n’avaient jamais rêvé, la science est absolument incapable de dire aux hommes quel usage faire de cette puissance. La science ne peut dire à l’homme s’il est plus sage d’utiliser cette puissance de manière sage et bonne ou de manière insensée et mauvaise. Il résulte de cela que la science est incapable de définir sa propre signification ou de répondre à la question de savoir si et en quel sens la science est bonne. Nous sommes donc confrontés à un appareil énorme, dont le poids s’accroît sans cesse et qui n’a en soi aucun sens. Si un homme de science disait, comme le Méphisto de GOETHE, que la science et la raison sont le plus haut pouvoir de l’homme, on lui ferait savoir qu’il ne s’exprime pas comme un homme de science mais qu’il émet des jugements de valeur, ce qui du point de vue de la science est complètement injustifié."
In Leo STRAUSS. La renaissance du rationalisme politique classique. Traduction de P. GUGLIELMINA.
Gallimard, Paris, 1993, p.87 [1er §] et p. 101 [2d §].) [Merci à Marc WEINSTEIN.]
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2. COMMENTAIRES.
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Ainsi, par elle-même, la science est incapable de porter des jugements de valeur. Il s’agit d’un constat capital qui interpelle non seulement l’homme politique, mais aussi l’homme de science.
La science dit au chercheur que tout ce qu’il est matériellement possible de faire, il convient de le faire. C’est ainsi qu’en Grande-Bretagne, des chercheurs fécondent des ovocytes de hamster avec des spermatozoïdes humains. Cela est possible, donc cela doit se faire. Que penser de ces expériences ?
Il apparaît clairement que pour juger de la valeur d’une recherche scientifique, il faut faire appel à une autre instance que la science elle-même.
Pour madame TAUBIRA et les vendeurs de bébés, il est possible de faire porter par une femme pauvre, de préférence choisie dans les pays eux-mêmes pauvres de l’Asie, l’enfant des autres. Il suffit pour cela que la loi l’autorise. Ni la morale, ni la conscience n’interviennent dans cette affaire. La suprême référence est la loi positive, elle-même soumise à la norme constitutionnelle. C’est ainsi qu’avec la meilleure conscience du monde des « médecins », des « ingénieurs » nazis ont mis au point des techniques scientifiques industrielles d’extermination, en parfaite conformité avec la constitution. Il convient de se demander pourquoi ces agissements soulèvent l’horreur. Manifestement, ce n’est pas la science qui le dit, mais une autre instance qui s’appelle la conscience.
En refusant l’objection de conscience, ce gouvernement se comporte comme le gouvernement nazi, et il suscite la même répulsion chez un nombre croissant de citoyens.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Voilà une excellente illustration des propos de Léo STRAUSS.

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Et voilà pourquoi il faut voter pour Jean-Frédéric POISSON au premier tour des primaires.

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Réponse de quelques catholiques à de frileux évêques qui les rejettent dans les ténèbres extérieures de l’extrême-droite (horresco referens !).

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Un préfet éminemment démocratique !

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Opération POISSON-pirate !



mercredi 16 novembre 2016

16 novembre 2016. Nouvelles de la Résistance. Si, on naît homme ou femme ! On ne le devient pas !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Un exemple magnifique de cette attitude, un modèle, un archétype du philosophe français, nous est fourni par Jean-Paul SARTRE et Simone de BEAUVOIR. Qu’on lise leurs Mémoires, leurs Autobiographies. On verra quelle formation ils ont reçue : la Sorbonne d’avant guerre, la Faculté des lettres. Leur ignorance des sciences de l’Univers et de la nature est sans lacune. Lorsque SARTRE et Simone de BEAUVOIR faisaient leurs études à la Sorbonne, c’était la grande aventure de la physique moderne, c’était, en 1927-1928, les grandes découvertes cosmologiques de LEMAÎTRE, FRIEDMANN, HUBBLE, HUMASON. Parcourez les Mémoires de SARTRE et de Simone de BEAUVOIR : vous n’en trouverez pas trace, pas une allusion à ces grandes découvertes, à ces grandes révolutions de la science. Ni l’astrophysique, ni la physique, ni la biologie ne les ont jamais intéressés le moins du monde. C’est ce qui explique leur philosophie acosmique, c’est ce qui explique qu’à la fin de sa vie Madame de BEAUVOIR puisse exposer le plus sérieusement du monde que l’on ne “naît” pas femme, on n’est pas femme par naissance ou par nature. On devient femme par option, éducation, culture ! La détestation de la nature, la détestation de la réalité objective, la détestation du physiologique, est l’un des traits les plus caractéristiques de la philosophie française moderne, chez SARTRE et Simone de BEAUVOIR, bien sûr, mais aussi chez les philosophes de la génération suivante."
In
Claude TRESMONTANT.
Sciences de l’univers et problèmes métaphysiques.
Éditions du Seuil, Paris, 1976, p. 9/
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2. COMMENTAIRES.
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Tous les lecteurs qui s’intéressent aux problèmes métaphysiques soulevés par les sciences de l’univers et de la nature doivent lire ce livre, d’accès aisé. TRESMONTANT, avec une logique et une rationalité sans faille, utilisant la méthode philosophique sans jamais y déroger, nous introduit in fine à des questionnements hautement spirituels. Il fait litière de divers philosophes grecs (PARMENIDE par exemple), mais aussi modernes (DESCARTES, KANT, HEIDEGGER), et montre que le matérialisme, hautement professé par des ENGELS ou des LENINE, s’est farouchement opposé à l’idée que l’Univers pouvait avoir eu un commencement et qu’il aura une fin, puisque pour lui, la totalité de l’Être c’est la matière et qu’admettre son dépérissement lui est insupportable s’il veut subsister comme philosophie opératoire.
Si j’ai choisi ce passage, c’est pour illustrer l’insanité intellectuelle de la théorie du genre dans sa version BEAUVOIR ou Judith BUTLER, c’est pour protester contre les apprentis sorciers de la GPA et de la PMA, c’est simplement pour défendre l’humain en l’homme, et ne le point réduire au pur mécanique ou au pur culturel (dont on sait que de nos jours, il est étroitement lié à la manipulation des esprits)..
Lisez ce livre. Il est passionnant, et encore une fois, même s’il requiert un peu d’attention, il est facile à lire.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Prions pour Gaspard.

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Les Français commencent à comprendre…



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Madame TAUBIRA ou la hargne incarnée.

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Lire absolument cet article qui, photos à l’appui, prouve que SOROS paye les manifestants anti-Trump !

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Les hommes politiques, les experts, les sachants oublieraient-ils les manants ?


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Belle réponse de monsieur BELLAMY à un imbécile bernanosien de premier plan : monsieur APHATIE

(Ce monsieur voudrait raser le château de Versailles s’il était élu Président. Bien entendu, il se réfugie derrière l’idée qu’il parlait au second degré ; cet homme n’aime pas la France, ni son génie, ni sa vocation spécifique.)


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Et une illustration humoristique du propos de TRESMONTANT



la manif pour tous 29