dimanche 15 janvier 2017

15 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. Supprimons les partis politiques

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche d’être vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Les partis sont un merveilleux mécanisme par la vertu duquel, dans toute l’étendue d’un pays, pas un esprit ne donne son attention à l’effort de discerner, dans les affaires publiques, le bien, la justice, la vérité.
[…].
Si l’on confiait au diable l’organisation de la vie publique, il ne pourrait rien imaginer de plus ingénieux."
In
Simone WEIL.
Note sur la suppression générale des partis politiques. (Réédition de l’édition Gallimard de 1957.)
Éditions Sillage, Paris, 2016, p. 32.
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2. COMMENTAIRES.
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Je n’ai pas perdu mon temps à écouter le premier débat des primaires de la gauche ; pour ce qui est des primaires de la droite, je n’ai écouté qu’une petite partie du premier débat. Tout ce déballage d’ego m’ennuie profondément. De tous les prétendants dits de droite, le seul qui m’ait paru défendre la justice, le bien public et la vérité est monsieur POISSON. Si vous avez bien écouté ce qu’il disait, vous constaterez, par exemple, que non seulement il n’a pas tenu le même discours que ses compétiteurs sur les syndicats, dont il a reconnu l’utilité ; il a constaté – en tant que chef d’entreprise – que 80 % des accords négociés patronat-syndicats étaient avalisés par les responsables syndicaux, mais il a proposé des solutions justes, équilibrées et soucieuses du bien public dans presque tous les domaines. Dans ces débats, les candidats ont passé beaucoup de temps, semble-t-il, à discuter de monsieur BAYROU, mais assez peu à évoquer la question du chômage ou de la pauvreté : manifestation la plus extrême de l’esprit de parti.
Pour ce qui est de la gauche, dont les potions mortifères sont élaborées dans les cornues du Grand Orient, on peut affirmer qu’elle présente à un degré extrême les défauts dénoncés par Simone WEIL. Les clans, les écuries, les passions déchaînées en faveur de tel ou tel candidat, les anathèmes ou les coups d’encensoir n’ont jamais porté sur des propositions concrètes mais sur des idées, sorties des lobes cérébraux des aveugles les plus aveugles. Il n’y a pas un domaine, ou presque, où les propositions socialistes soient fondées sur la justice, le bien commun et la vérité. Les propositions et les lois sur l’avortement sont sans doute la manifestation la plus extrême de la négation des droits du faible, sous couvert de la défense des droits de la femme. Ne parlons pas des lois économiques, faites pour défendre les seuls salariés dotés d’un CDI, de préférence dans la fonction publique. Aucune réflexion sur la modification des modes de production vers les petites entreprises, l’auto-entreprenariat, la création de petites structures par des initiatives personnelles. Ces imbéciles ont taxé les auto-entrepreneurs au motif (du reste justifié parfois) d’une concurrence déloyale avec les TPE. La bonne solution eut été d’aligner la fiscalité des TPE sur celle des auto-entrepreneurs. On a fait tout le contraire. Et l’on a ainsi, au nom de l’idéologie, non pas du bien commun, frustré notre patrie de la création de milliers d’emplois.
Ne parlons pas de vérité. Les partis politiques de la connaissent point. Ce qui les intéresse, c’est le pouvoir, son exercice, et la jouissance des avantages qu’il procure. Les mensonges proférés sur la situation en Syrie, pour ne citer que cette question, et la perte totale de crédibilité de notre patrie dans un pays dont nous avions été le protecteur, illustre à merveille ce processus qui consiste à élaborer une fausse image de la réalité, à la diffuser et à tromper l’opinion publique, avec l’aide des médias, de la classe dominante et de la finance.
Bref, pour reprendre ce que dit Simone WEIL dans la même note, et pour dénoncer le manichéisme des sondages et leurs effets de manipulation, « Presque partout ― et même souvent pour des problèmes purement techniques ― l’opération de prendre parti, de prendre position pour ou contre s’est substitué à l’obligation de la pensée. »
Je suis résolument pour la suppression, que dis-je ? pour l'interdiction des partis politiques. Ils ont fait assez de mal comme ça. Le général de GAULLE avait bien raison, le seul qui ait su se placer au-dessus des gnomes qui sont à la tête de ces petites officines. 
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Non à la culture de mort.




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L'information commence à échapper au monde médiacratique.

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/d%C3%A9sormais-la-hi%C3%A9rarchie-de-linformation-%C3%A9chappe-en-grande-partie-aux-m%C3%A9dias-officiels.html 



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