lundi 16 janvier 2017

16 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. Les bobos méprisent le peuple !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ainsi, quand la fascisation ne suffit plus, la classe dominante n’hésite plus à délégitimer les résultats électoraux lorsqu’ils ne lui sont pas favorables. La tentation d’exclure les catégories modestes du champ de la démocratie devient plus précise. L’argument utilisé, un argument de classe et d’autorité, est celui du niveau d’éducation des classes populaires. Il permet de justifier une reprise en main idéologique. En juin 2016, le vote des classes populaires pour le Brexit a non seulement révélé un mépris de classe, mais aussi une volonté de restreindre la démocratie. Quand Alain MINC déclare que le Brexit, « c’est la victoire des gens peu formés sur les gens éduqués » (In Marianne. 29 juin 2016) ou lorsque Bernard-Henri LÉVY insiste sur la « victoire du petit sur le grand, et de la crétinerie sur l’esprit », la volonté totalitaire des classes dominantes se fait jour. Les mots de l’antifascisme sont ceux de la classe dominante, les catégories modestes l’ont parfaitement compris et refusent désormais les conditions d’un débat tronqué."
In
Christophe GUILLUY.
Le crépuscule de la France d’en haut.
Flammarion, Paris, 2016, p. 178.
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2. COMMENTAIRES.
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Les bobos méprisent le peuple, et ils utilisent le politiquement correct pour maintenir leur domination. Le politiquement correct n’est autre qu’une pensée autoritaire, (qui se veut d’autorité), qui prétend qu’elle est objective et fondée sur les sciences politique et économique et sur les technosciences, une opinion que les non-sachant n’ont qu’à avaler toute crue, sans réfléchir.
Qu’un Alain MINC ou un Bernard-Henri LÉVY osent dire que le Brexit est une victoire des gens peu formés, ou des petits sur les grands est tout simplement honteux et montre à quel point ces bobos méprisent toutes les opinions qui ne sortent pas de leur catéchisme boboïque. Les véritables imbéciles, au sens de BERNANOS, et, je le crains, les imbéciles tout court, ce sont eux qui ne cherchent pas à comprendre les raisons pour lesquelles les classes dites populaires ne veulent pas de la mondialisation, du libre-échangisme, et de la forme financiarisée de l’économie. Que les ouvriers, les employés, nombre d’agriculteurs votent pour le Front national (ou pour Jean-Luc MELANCHON) n’entraîne de leur part que des condamnations, jamais des réflexions. Je reviendrai, à cet égard, sur les analyses d’un Jean-Claude MICHÉA qui démontre la persistance de valeurs d’entraide et de solidarité, dans les seules classes dites populaires, tandis que les bobos sombrent dans le nombrilisme, l’individualisme et l’égoïsme le plus ignoble.
En vérité, il est temps que ces gens qui se croient au-dessus du Français lambda quittent la scène médiatique, la scène du pouvoir, et le « théâtre de l’antifascisme » (dixit Lionel JOSPIN, sic et resic), pour revenir à un peu plus d’humanité, de compréhension et d’ouverture.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Les trois qualités d’un véritable homme d’état.

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En prison pour avoir défendu (avec succès) la vie.


Heureux êtes-vous si l'on vous persécute à cause de mon nom ! Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! (Matthieu 5, 11-12a)
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Apprenons les prénoms de ceux qui sollicitent notre aide.



Même si l’on ne peut rien donner, pour toutes sortes de raisons, on peut établir un contact qui rend l’autre visible à nos yeux et aux siens propres.

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