jeudi 19 janvier 2017

19 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. Panique en bobocratie !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "N’est-ce pas, d’ailleurs, l’excellent Emmanuel MACRON lui-même […] qui proclamait qu’être aujourd’hui de gauche, c’est d’abord faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que chaque jeune « ait envie de devenir milliardaire » ?"
In
Jean-Claude MICHÉA.
Notre ennemi, le capital. Note sur la fin des jours tranquilles.
Climats/Flammarion, Paris, 2017, p. 40.

(b) "Dans la sphère de l’agriculture, la grande industrie agit plus révolutionnairement que partout ailleurs en ce sens qu’elle fait disparaître le paysan, le rempart de l’ancienne société, et lui substitue le salarié.
"L’exploitation la plus routinière et la plus irrationnelle est remplacée par l’application technologique de la science. Le mode de production capitaliste rompt définitivement entre l’agriculture et la manufacture le lien qui les unissait dans leur enfance ; mais il crée en même temps les conditions matérielles d’une synthèse nouvelle et supérieure."
In
Karl MARX.
Le Capital, livre I, quatrième section.
Cité par Jean-Claude MICHÉA, p. 173.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce n’est pas pour rien que j’ai intitulé ce billet « Panique en bobocratie ». J’aurais pu ajouter en sous-titre « Epidémie de macronite aiguë ».
Monsieur MACRON est le représentant typique et pour ainsi dire caricatural du grand bobo de gauche qui ne voit de salut que dans la course au fric, d’où son adresse aux jeunes ; il engrange quotidiennement des soutiens du monde de la finance ou des affaires, ceux de grands personnages richissimes qui se disent de gauche, mais sont en réalité les carnassiers du libéralisme et du capital dans sa forme la plus brutale, celle de la grande industrie prédatrice, vous savez, celle qui rend les hommes superflus, surtout quand ils font partie de la classe dite populaire. C’est ainsi que le richissime DRAHI, israélien de nationalité, luxembourgeois en tant qu’homme d’affaire, soutient pour les raisons que j’ai dites dans mon billet d’hier, l’homme qui me paraît le plus dangereux pour notre patrie, notre culture et notre survie. Monsieur COLLOMB, maire de LYON, madame ROYAL ci-devant compagne du Président renonceur annoncent leur ralliement à la seule personnalité politique qui se dit de gôôôôche et qu’ils croient capable de sauver les meubles de la bobocratie : mondialisation, exploitation à des fins économiques de l’immigration, comme le prétend le Manu, désir d’enrichissement. Je dois dire qu’en l’entendant hurler dans un meeting, il m’a fait peur ; j’ai eu l’impression de me retrouver quelques années avant le début de la deuxième guerre mondiale, dans un meeting bavarois !
MARX a très bien vu où menait le capitalisme qu’il lie au développement des modes de production industrielle et à l’application indéfinie des progrès technoscientifiques à la grande industrie. Là où il se trompe, me semble-t-il, c’est dans l’émergence d’une synthèse supérieure qui, manifestement se fait attendre. (HEGEL est bien un épais et grossier charlatan, selon l'expression de SCHOPENHAUER ; thèse, il y a eu, antithèse aussi, synthèse ? Là j'ai des doutes). MARX a bien vu que le monde agricole est en grand péril, ce que donne à penser la création de centres du genre Ferme des mille vaches. Là, encore, où MARX se trompe, c’est dans le jugement qu’il porte sur les pratiques agricoles qu’il juge routinières et irrationnelles… Ah, elles étaient routinières et irrationnelles en effet, les haies vive qui cloisonnaient la jolie campagne des provinces de l’Ouest. On les supprima pour remembrer, avoir d’immenses parcelles plus faciles à cultiver ou à transformer en pâturages. On en replante aujourd’hui, car la suppression de ces haies, en chassant les oiseaux et les insectes pollinisateurs, a favorisé le développement de maladies des plantes, et perturbé la reproduction de nombre d’espèces végétales utiles…, sans compter la disparition des ruches. Ne parlons pas de l’assèchement des sols et de la nécessité d’irriguer qui en découle.
Vous noterez que ce que je critique ce n’est pas la liberté d’entreprendre, c’est la pseudo-liberté qui, en favorisant l’accaparement des capitaux par un petit nombre d’hommes, détruit en réalité la liberté d’entreprendre des petites entreprises. Or seule le développement de petites unités de production est humain et susceptible de créer des emplois.
Dans ma propre expérience professionnelle actuelle de consultant scientifique, je puis vous dire qu’il existe des entreprises innovantes, de petite taille, constituée d’équipes incroyablement proactives, investies, amicales… Un de mes lecteurs au moins reconnaîtra de quoi je veux parler.
Je reviens à monsieur MACRON. Il parle anglais à BERLIN, monsieur MACRON… Il est loin le temps ou l’Académie de BERLIN proposait au concours une dissertation sur la supériorité de la langue française. Monsieur MACRON est un mondialiste patenté. Oh, il n’est pas le seul, puisque le patron de Radio France a osé laisser orner le fronton de l’immeuble qui porte ce nom : « Ecoutez ! Regardez ! Followez (sic) ! Partager France Info ».
Nous ne voulons plus de ces bobos-là, de ces gens qui proposent à la jeunesse comme projet de vie, celui de devenir milliardaire, quand des millions de Français, laissés pour compte, doivent se contenter de 500 euros mensuels pour vivre.
La macronite aiguë qui se dessine dans le paysage médiatique, politique, industriel et financier est le signe qu’une grande panique commence à se développer dans la bobocratie ! Pourvou qué ça doure !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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C’est sûr qu’en réglementant la circulation des voitures à PARIS, en fermant les voies sur berge, madame HIDALGO favorise la mobilité et donc l’emploi !

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Madame HIDALGO est une grande championne de la laïcité… mais quand il s’agit de subventionner le culte musulman, c’est une autre affaire.

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Il y a injure et injure : on n’attaque pas une femme de gauche, mais on a le droit de comparer, à la télévision, Marine LE PEN à un étron… C’est une femme certes, mais elle est de droite !



Je ne l'aurais pas dit de cette manière, mais cet homme, finalement, a dit tout haut ce que nombre de parisiens ressentent devant cette police politique qui vise à supprimer la voiture à PARIS. 

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