mardi 31 janvier 2017

30 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. La justice et le Canard sont deux choses qui n'ont rien à voir !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Premièrement, on manque à la justice en la réduisant à quelque chose qui n’est pas directement en lien avec la vérité de la parole. On se flatte d’un humanitarisme qui traite les hommes comme des bêtes : on les nourrit, on les réchauffe comme animaux domestiques ; on veille à leur prospérité matérielle, et au diable leur âme ! Le bonheur n’est-il pas dans un bien-être aveugle ? Qu’on aide les pauvres, vite ! mais comme s’ils n’avaient pas d’angoisse devant la mort, n’étaient pas affamés de sens, assoiffés de contemplation. Comme si la poésie et le savoir, la louange et la supplication, la conversation et la confidence, n’étaient pas les premières des nourritures pour l’homme en tant qu’homme. Imaginez que je vous propose de manger ensemble, mais sans échanger un mot ni un regard éloquent, sans même se parler intérieurement à soi-même : en quoi nous distinguerions-nous de deux vaches, nos mufles à ruminer parallèlement dans l’auge ? Un acte qui serait tout en dehors de la parole ne serait pas un acte humain.
"Deuxièmement, on manque à la justice en livrant sa définition aux caprices du monde. Car qui nous montrera la justice ? Où trouverai-je son modèle ? Nous devons vivre comme des frères, soit ! Mais trouverons-nous la référence de la vie fraternelle chez les Dalton ? Serons-nous plutôt comme Romulus et Remus ? Comme Abel et Caïn ? Nous devons nous aimer les uns les autres, très bien ! Est-ce à la façon de Bonny et Clyde ? De Pasiphaé et de son taureau ? De Roméo et Juliette se suicidant ? Du reste, si notre modèle de justice n’est pas transcendant, ne sera-t-il pas toujours négociable et manipulable ? La justice ne sera-t-elle pas le déguisement du plus séducteur et du plus persuasif ? Dès lors, il n’y a guère que deux possibilités : soit l’on verse dans le laxisme — on laisse faire ; soit l’on glisse dans le totalitarisme — on impose une norme arbitraire.
"Troisièmement — et c’est là, me semble-t-il, le manquement le plus grave, parce qu’au principe des deux précédents — je ne rends pas justice à Dieu en lui offrant mon action de grâces. Si je ne perçois pas la grâce de l’existence, comment apprendrais-je à faire grâce pour accomplir la justice ? Si je ne reconnais pas la vie comme un don, et ne témoigne pas pour son Donateur, comment n’en ferais-je pas une propriété qui doit m’être rentable et sur laquelle j’ai tous les droits ? Il est impossible d’entrer dans une juste considération des choses en commençant par une omission pleine d’ingratitude. Il est impossible de faire vraiment justice si l’on déroge à la première justice, qui est d’être reconnaissant à l’égard du principe de toute justice. Je ne saurais rendre à chacun ce qui lui est dû, si je n’ai pas d’abord rendu hommage à Celui qui aime chacun comme son enfant.
"Par conséquent, sans une référence à une origine divine, on ne peut être parfaitement juste, car sans cette référence ou désappropriation, on se poserait soi-même comme juge ultime ou maître de toute justice, ce qui est le commencement de toutes les spoliations."
In
Fabrice HADJADJ.
Comment parler de Dieu aujourd’hui. Anti-manuel d’évangélisation.
Salvator, Paris, 2012, p. 48.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce texte fait suite à mon billet daté du 29 janvier 2017. Il l’éclaire et lui donne tout son sens. Un monde qui ne s’occupe que de science, de technosciences, de commerce, et de gouvernement des hommes par le moyen des lois politiques ne peut faire fleurir la justice. Celle-ci est d’un autre ordre aurait dit PASCAL.
Dans le premièrement de Fabrice HADJADJ, il y a une référence à la nature spirituelle de l’homme, et une référence implicite à la parole de l’Ancien Testament, reprise par Jésus lors de la tentation au désert : « L’homme ne vit pas que de pain, mais de toute parole qui vient de la bouche de Dieu ».
Deuxièmement, il ne saurait y avoir de justice à géométrie variable. Nul ne semble s’être ému de voir monsieur CAMBADELIS devenir premier secrétaire de l’agonisant PS. Et pourtant, il a, en matière d’emploi fictif, bien des choses à se reprocher. Le procès qui est fait à monsieur FILLON, à travers son épouse, est ignoble et digne des esprits les plus bas. Je me permets de remettre ici le contenu d’un message qui m’a été retransmis par mon ami Dominique : vous verrez comment il est facile en présentant faussement les choses de salir et couvrir de boue un adversaire politique qui a un seul défaut aux yeux de la bien-pensance : il est chrétien. Voici ce texte :

"Le Canard enchaîné a volontairement omis d'indiquer que Pénélope Fillon était juriste et avocate (il la présente comme sans profession) et donc parfaitement à même de collaborer avec son mari ou avec ses collaborateurs.
J'ai fait remarquer que pour grossir les chiffres on avait pris le salaire brut sur huit ans, alors qu'en enlevant 23 % de charges sociales salariales en divisant par huit ans et par 12 mois on arrive à un salaire normal (4000 euros) pour une avocate collaborant avec un député, moins chère que le coiffeur de hollande !
Enfin j’ai rappelé que l'assemblée en 2014 avait noté que 20 % des parlementaires employaient leurs épouses comme collaboratrice.
A t on vérifie 15 ans après leur travail ?
Que ne ferait pas la gauche mourante pour salir un homme bien !
Regardez sur Le Monde d'aujourd'hui hui la photo ancienne de Pénélope à l'assemblée. Il est dit qu'elle est aussi diplômée de Lettres et élue sarthoise."

Troisièmement, la justice ne saurait varier au gré des régimes, des idéologies et des hommes. Il y a quelque chose qui dépasse la volonté et le jugement humain dans la justice. C’est pourquoi toutes les violences faites à la vie, sous toutes ses formes, et spécialement les violences faites aux petits sans défense quel que soit leur âge, va contre la justice qui nous fait crier si nous sommes honnêtes que la vie vaut mieux que la mort, n’en déplaise à monsieur ROMERO et à son officine du Droit A Mourir Dans La Dignité ; oui, le Créateur mérite d’être loué pour le don de la vie. Bien entendu, il y a des situations affreuses où l’on vient à douter de la valeur de la vie, spécialement dans le cas de personnes atteintes de maladies incurables et atrocement douloureuses. Mais les unités de soins palliatifs et leurs personnels, spécialement formés pour accompagner les personnes en fin de vie, préparent celles-ci à un départ paisible, et peuvent parfaitement soigner la douleur.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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L’ignoble CASTELLUCI du Golgotha Picnic récidive.

Illustration de la citation de Léo STRAUSS du billet du 29 janvier 2017.


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