samedi 4 février 2017

04 février 2017. Nouvelles de la Résistance. Nous devons résister !

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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(a) "Le post-totalitarisme est « la rencontre historique entre la dictature et la consommation »."
In
Vaclav HAVEL.
Essais politiques. Le Pouvoir des sans-pouvoir.
Textes réunis par Roger ERRERA et Jan VLADESLAV. Préface de Jan VLADESLAV.
Collection Liberté de l’Esprit.
Calmann-Lévy, Paris, 1990, p. 85. (Cité par B. VERGELY, réf. Ci-dessous, p. 130).

(b) "La veille, qui est une attitude morale, a sa traduction sur le plan pratique à travers la résistance. On a là un terme fort. Une vertu. La vertu. On pense aux résistants de la dernière Guerre mondiale. À ceux qui ont dit non. Non à l’occupant. Comme le dit Marc WETZEL, toute résistance est d’abord résistance à une occupation. On n’a pas le droit de se laisser envahir. La résistance c’est d’abord cela : une fierté, une saine fierté. On n’a pas le droit de sa laisser marcher sur les pieds.
In
Bertrand VERGELY.
Traité de résistance pour le monde qui vient.
Le Passeur, Paris, 2017, p. 55.

(c) "Le pouvoir des sans pouvoir a été écrit il y a près de quarante ans en 1978 en s’adressant à la société socialiste de Tchécoslovaquie. Quarante ans après en Europe et en France, ce texte décrit ce que nous vivons. Témoins les cinq traits du post-totalitarisme recensés par HAVEL et que nous pouvons nous appliquer à nous-mêmes.
1. La surveillance. À l’époque de HAVEL, le post-totalitarisme est partout grâce aux nouvelles technologies de surveillance. […].
2. L’amnésie. À l’époque de HAVEL, on assiste à une destruction de l’histoire, de la mémoire et du passé. Aujourd’hui, les masses sans histoire, sans mémoire et sans passé.
3. Le cynisme. À l’époque de HAVEL, le pouvoir fait feu de tout bois. Aujourd’hui, le pouvoir fait feu de tout bois.
4. La manipulation mentale. À l’époque de HAVEL, le système endort les consciences, en recourant à des techniques d’hypnose. Aujourd’hui, via les médias, le pouvoir hypnotise les foules.
5. Le consumérisme. À l’époque de HAVEL, la consommation est une valeur. Aujourd’hui, elle est la valeur. Nous pensons que le libéralisme s’oppose au socialisme et qu’il nous préserve du socialisme. « D’un point de vue métaphysique […], il n’y a aucune opposition entre eux, tous deux étant animés par la même frénésie technologique au service d’un pouvoir illimité de l’homme. » (HEIDEGGER.)
Ibidem, p. 131
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2. COMMENTAIRES.
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Si nous n’entrons pas en résistance contre ce pouvoir qui veut occuper le moindre recoin de nos vies, qui est intrusif, dictatorial et liberticide, il nous faut dire adieu à ce que nous avons de plus cher et qui est la liberté de penser.
Je voudrais reprendre avec vous les cinq points qui caractérisent le post-modernisme totalitaire.
1. La surveillance ? Elle est partout. Vidéosurveillance dans les rues, les gares, les transports en communs, surveillance des réseaux sociaux, censure des sites qui ont le culot de ne pas penser comme la belle carnassière, ou comme madame TOURAINE, surveillance de tout ce qui ne pense pas comme Le Monde qui distribue les bons et les mauvais aux différents sites d’information.
2. Amnésie, (la folle intervention de madame DELGA vis-à-vis d’un élu régional qui rappelait le rôle d’une majorité de parlementaires socialistes, radicaux, ou de la gauche démocratique dans le vote des pleins pouvoirs au maréchal PÉTAIN est un exemple très récent de ce refus de voir le passé en face ; enseignement prétendument thématique de l’histoire qui est un détricotage conscient et voulu de l’enseignement de notre histoire à nos enfants. Mensonges, omission, scotomisation de tout un pan de ce qui nous fit Français et non point anglais, espagnol ou allemand, déformation tendancieuse des biographies de grands monarques (je pense à saint Louis, que l’on appelle Louis IX et que l’on taxe d’antisémitisme !) etc.
3. Cynisme. Cynisme de monsieur HOLLANDE élu pour défendre les intérêts des petites gens et qui n’a strictement rien fait pour eux, si ce n’est de poser des cataplasmes sociaux sur le chômage, sur la ruine de nos agriculteurs, sur la fermeture des usines (Florange, ah ! Florange !). Cynisme de monsieur DELEVOYE (qui a quand même failli devenir grand manitou du RPR-UMP et a été battu par madame ALLIOT-MARIE). Cynisme de cet homme qui rejoint monsieur MACRON, non sans avoir jeté au panier une pétition citoyenne de 700 000 Français quand il était Président du CESE. Cynisme de la justice qui en moins de 24 heures fouille, scrute, perquisitionne (sans rien trouver jusqu’ici) sur l’affaire FILLON  mais se garde bien d’instruire d’autres affaires, comme celle de Thomas FABIUS. Ce sont là deux exemples, mais il y a un cynisme identique à droite. Monsieur BAYROU a voté pour HOLLANDE et fait voter pour lui, il a livré l’éducation nationale à la cogestion avec les syndicats, et il critique avec virulence et démagogie sur TF1 monsieur FILLON, déjà attaqué de toute part, n'est-ce pas du pur cynisme. Le souvenir que j’ai gardé de la rencontre  que j'en ai fait dans une réunion au Palais Bourbon n’est pas de celles qui m’ont donné l’impression d’avoir devant moi un interlocuteur à l'écoute… C’est peu de le dire. La vérité est simple. Il nous faut des cyniques, des tordus, des compliqués, pour porter au pouvoir monsieur MACRON.
4. La manipulation mentale, parfaitement orchestrée par des médias littéralement stipendiés car gouvernés par de grandes fortunes qui ont intérêt à perpétuer ce système de mondialisation, d’exploitation des immigrés (ah ! monsieur MACRON et l’opportunité économique qu’il y a de les employer). J’ai déjà parlé des quatre manipulations qui jusqu’ici ont très bien fonctionné : salir un homme dont la défense désastreuse il faut bien le dire, est, selon moi, la preuve la plus éclatante d’innocence ; punir celui qui a empêché pépère de se représenter ; pousser un homme qui n’a aucune chance en raison de son irréalisme, mais de façon telle que sa candidature aspirera des électeurs de monsieur MÉLANCHON, et présenter l’Emmanuel MACRON comme l’homme qui réconciliera tout le monde, en niant une réalité criante : à savoir que les intérêts vitaux des classes dites populaires sont piétinés par les intérêts égoïstes des élites.
5. Le consumérisme. Les hommes qui nous gouvernent, et ceux qui aspirent à le faire, ne parlent que d’économie, de pouvoir d’achat, de biens de consommation. Le sens ? L’âme ? La culture ? (Enfin pas celle qui consiste à transformer un homme en femme devenue Jeanne d’Arc et parfaitement nue, dans un opéra splendide d’HONNEGER pour faire plaisir aux bobos lyonnais.) Ils ont les sens tellement émoussés, la sensibilité tellement atténuée, qu’il leur faut de plus en plus de transgression pour qu’ils soient stimulés.

Voyez-vous, chers lecteurs, je lutterai tant qu’il me sera possible contre cet échafaudage de combines, de mensonges, d’irréalisme. Oh ! Je n’ai pas beaucoup d’illusion sur la portée de mes propos. Mais tout de même, permettez-moi de vous citer un proverbe chinois qui me met dans l’espérance :

"Le matin, chaque petite feuille a assez de force pour supporter une goutte de rosée." (DU Fu ; )

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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Pas si bête qu’on le dit.

Quoi qu’on puisse en penser, il est intéressant de voir que monsieur TRUMP a pris langue avec le roi d’Arabie saoudite pour créer en Syrie, avec l’appui de cette puissance, des zones de sécurité.

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Madame DELGA est une grande démocrate, mais ce n'est pas une grande historienne.

Elle oublie que 90 parlementaires socialistes de la SFIO (je n’en ai compté que 84, mais le chiffre officiel est de 90) ont voté les pleins pouvoirs au Maréchal PÉTAIN contre 36 qui les lui ont refusés. Et, l’Assemblée Nationale (qui réunissait le Sénat largement dominé par les Radicaux et la Chambre des Députés qui, outre les socialistes, comprenait également des parlementaires de la Gauche Démocratique) était bien composée d’une majorité de gauche. On dit que les députés communistes étaient absents et n’ont pu voter. Certes, mais il y en avait pendant ce vote. Ils étaient patriotes ; ils étaient contre le Pacte Germano-soviétique et n’ont pas été déchus de leur mandat, comme nombre d’entre eux (61) qui, à bord du Massilia, vogait en direction de CASABLANCA après que DALADIER eut interdit le parti communiste.

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Le Décodex mondialiste décon… euh ! décode

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L’inénarrable Alain MINC estime que les politiques ne sont pas assez payés.

C’est un des grands supporters de monsieur MACRON.




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