mercredi 1 février 2017

31 janvier 2017. Nouvelles de la Résistance. La Bruyère décrit les journaleux du Canard

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai. C’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Parler et offenser, pour de certaines gens, est précisément la même chose. Ils sont piquants et amers ; leur style est mêlé de fiel et d’absinthe ; la raillerie, l’injure, l’insulte leur découlent des lèvres comme leur salive. Il leur serait utile d’être nés muets ou stupides : ce qu’ils ont de vivacité d’esprit leur nuit davantage que ne fait à quelques autres leur sottise. Ils ne se contentent pas toujours de répliquer avec aigreur, ils attaquent souvent avec insolence ; ils frappent sur tout ce qui se trouve sous leur langue, sur les présents, sur les absents ; ils heurtent de front et de côté, comme des béliers : demande-t-on à des béliers qu’ils n’aient pas de cornes ? De même n’espère-t-on pas de réformer par cette peinture des naturels si durs, si farouches, si indociles. Ce que l’on peut faire de mieux, d’aussi loin qu’on les découvre, est de les fuir de toute sa force et sans regarder derrière soi."
In
Jean de La Bruyère.
De la société et de la conversation. N°27. (Nombreuses éditions.)
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2. COMMENTAIRES.
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Voilà un portrait qui dépeint magnifiquement les journalistes du Canard enchaîné. Je n’ajouterai rien. Mais dans mon prochain billet, je m’efforcerai de décrypter la manœuvre des oligarques et des bobos qui essayent de sauver les meubles en soutenant monsieur MACRON.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Apparemment les millions de monsieur BERGE n’ont pas l’odeur nauséabonde que les gens de gauche prêtent ordinairement à l’argent.

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Je me demande si cet atelier ne va pas être poursuivi pour délit d’entrave à l’avortement.

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Le dessein maçonnique, qui s’épanouit depuis plus de quarante ans dans notre patrie, ne date pas d’hier.


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