vendredi 21 avril 2017

21 avril 2017. Nouvelles de la Résistance. L'inquisition progressiste et les intérêts de l'oligarchie

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Suite du cycle consacré à Henri HUDE. En raison de la nécessité de faire court, il y a des raccourcis dans mes commentaires. Mais je suis tout prêt à les expliquer.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"
[…].
À ce jour, le terme de raciste fonctionne comme un équivalent fonctionnel du terme hérétique. Dans le fonctionnement concret de la société pseudo-progressiste, il est aisé de se rendre compte que ce qu’il y a de criminel, dans le racisme, ce qu’on lui reproche, ce n’est pas une injustice à l’égard des hommes, mais une déviation à l’égard de l’orthodoxie.
C’est ainsi que l’orthodoxie progressiste glisse sur la pente de l’oppression. L’inquisition médiatique devient la défense avancée du totalitarisme rampant des oligarchies. Au moment où le totalitarisme s’est effondré à l’Est, il se reconstitue à l’Ouest.
La suite de ces excès ne saurait, hélas ! faire de de doute. Nous verrons bientôt des racistes, peut-être pour le coup très authentiques portés démocratiquement au pouvoir, comme jugés seuls capables de défendre sans absurde culpabilité les droits les plus légitimes de la nation.
Cessons de jouer avec le feu. Toute politique raisonnable et pleinement juste en matière d’immigration se fonde simplement sur cette vérité évidente que les hommes ne sont pas des sujets abstraits et intemporels, de pures et absolues liberté sans histoire ni matérialité.
Si les hommes n’étaient que des vecteurs d’idées sans épaisseur charnelle, affective, historique, il serait absurde de faire entre eux la moindre différence au point de vue de l’aptitude à entrer dans une nation. Mais à partir du moment où les hommes sont des êtres concrets, interdire de reconnaître de telles différences et prohiber d’agir en tenant compte de ce fait, c’est interdire de voir ce qui est, et c’est punir de dégradation civique la simple constatation de la vérité quand elle est contraire à l’orthodoxie progressiste.
En définitive, ce que le pseudo-progressisme nomme racisme est un mélange confus, où les plus équitables mesures de conservation nationale sont sommairement assimilées aux manifestations les plus répugnantes de la haine raciale. À force de trouver partout du racisme et de nommer racisme n’importe quoi, les progressistes banalisent la notion et annulent la culpabilité qu’ils prétendent renforcer.
En outre, la fixation obsessionnelle des pseudo-progressistes sur le thème raciste donne au phénomène racial une importance tout à fait exagérée dans la définition du fait national, et entre lui-même par-là dans la logique de ce qu’il voudrait dénoncer et qu’il ne sait que nourrir.
Il convient donc de distinguer soigneusement l’antiracisme rationnel, c’est-à-dire la ferme volonté d’être juste envers tout homme sans distinction, et l’antiracisme-idéologie. L’antiracisme-idéologie est la matrice du racisme moderne, et même, on le verra, son émule."
In
Henri HUDE.
Éthique et politique. Collection "Philosophie européenne".
Chapitre VI. Immigration et identité. Section 5 : L’inquisition progressiste.
Éditions Universitaires, Mame, Paris, 1992, pp. 95-96.
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2. COMMENTAIRES.
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Il me semble que cette analyse de l’antiracisme-idéologie et de ses dangers est lumineuse d’humanité, d’équilibre et de justice. Elle devrait être lue par tous les candidats à l’élection présidentielle. J’ajoute une chose au passage. C’est que, dans ses propos, un homme comme monsieur POUTOU se comporte exactement comme un raciste, un homme animé d’une haine farouche pour tout ce qui n’appartient pas au monde ouvrier (lequel est chez nous en voie de disparition) et qu’il qualifie de bourgeois.
Je suis loin de d’accepter la situation qui est faite, aujourd’hui encore, dans des pays comme la Chine, l’Inde, le Pakistan ou le Bengladesh, aux ouvriers, qui pour le coup y constituent une classe sociale bien réelle. Mais, dans ces trois derniers pays, c’est l’oligarchie financière et industrielle qui exploite honteusement une main d’œuvre bon marché. C’est bien cette oligarchie, qui par le biais de ses médias, entend nous faire croire que nous sommes racistes, au motif que nous n’acceptons pas que des centaines de milliers d’hommes et de femmes qui ne connaissent pas notre langue, ni nos traditions et sont souvent (pas toujours) hostiles au christianisme, émigrent en Europe pour des raisons essentiellement économiques mais que ladite oligarchie aimerait bien exploiter à son profit en cassant le coût du travail. Bien entendu, il convient de ne pas généraliser et il est normal que nous puissions héberger et secourir des familles entières qui ont tout perdu, y compris la vie de l’un des leurs, dans les violences des guerres de religion impitoyables, qui sévissent en Irak, en Syrie, en Afghanistan, au Soudan, en Érythrée, au Nigéria, en Birmanie ou au Mali ou ailleurs.
Quand des Kurdes et des Turcs émigrés se bagarrent sur notre sol, que faut-il y voir ? Il me semble que leur antinomie, en apparence politique, trouve son origine dans l’irréductible différence qui oppose un peuple indo-européen à un peuple d’origine turco-mongole. La même opposition explose en atrocités, en Afghanistan entre les Hazaras mongols d’origine et les Pachtouns, ou encore entre les Tadjiks du corridor du Wakkhan et les Pachtouns du reste du pays. En Ouzbékistan, qui héberge une très importante population tadjike, la même haine existe entre les Ouzbeks turco-mongols et cette population. La même opposition raciale explique la haine des Iraniens chiites et indo-européens d’origine aux Irakiens et Syriens sunnites, de race sémitique.
Avant donc de dénoncer le racisme qui sévirait chez nous, les pseudo-progressistes à la mode mondialisante feraient bien de se préoccuper du racisme qui fait des ravages dans les pays en guerre. Au lieu de s’en accommoder, ils feraient bien d’essayer d’y remédier, plutôt que de l’instrumentaliser. L’immigration incontrôlée revient en vérité à importer sur notre sol des haines multiséculaires et les violences qui les caractérisent.
Le cynisme économique de monsieur MACRON (« L’immigration est une opportunité économique, que cela plaise ou non » - je cite de mémoire) et de ses soutiens bancaires dit assez que ce l’oligarchie reproche au peuple, c’est de ne pas penser comme elle en termes financiers ; elle lui reproche de penser en termes humains. Du reste, l’accueil chaleureux qui, dans de nombreux bourgs français, a été réservé aux migrants de Calais, montre assez que les Français ne sont pas racistes. Ils sont simplement français et ils entendent le rester, ce qui ma foi est tout à fait normal.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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La blague du jour, si ce jour prêtait à rire !

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On peut comprendre ma panique à l’idée de voir l’ectoplasme présent au second tour.

Je préfère mille fois monsieur MÉLENCHON. Lui, il ne méprise pas le peuple.

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Une excellente analyse sur les qualités du peuple français !

MACRON n’est pas son favori !

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L’homme qui a poussé Jacques CHIRAC à dissoudre l’Assemblée, avec le résultat que l’on sait soutient monsieur MACRON !

J'ai nommé monsieur de VILLEPIN !

Avec un tel ralliement, tous les espoirs nous sont donc permis de voir le candidat de la finance renvoyé dans ses cordes.

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Antiracisme avant patriotisme ?


Il me semble que si JAURES était encore de ce monde, il reprocherait à monsieur MELENCHON de vouloir priver le peuple du seul bien que nul ne peut lui ravir : sa patrie.






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