dimanche 7 mai 2017

07 mai 2017. Nouvelles de la Résistance. Liberté, je crie ton nom !

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Poursuite du cycle consacré à Henri HUDE. Aujourd’hui, quelques réflexions sur l’éducation.

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Quand l’État excipe de son pouvoir de financement pour s’arroge toute autorité [en matière d’éducation et d’enseignement), il commet un abus de pouvoir. Son rôle est de veiller au maintien de la justice : vérifier que les enfants sont bien traités et reçoivent un enseignement de qualité ; que les parents ne soient pas dépossédés de leurs responsabilités, et qu’ils ne démissionnent pas ; que les professeurs soient rétribués équitablement.
L’État doit aussi veiller à ce que les enfants des classes les plus modestes reçoivent la meilleure instruction. C’est en cela que son intervention se justifie le mieux. La liberté éducative risque toujours de nourrir un excès d’inégalité er d’accentuer plus qu’il ne conviendrait le caractère oligarchique de la société. C’est pourquoi la liberté éducative doit être équilibrée par des choix fiscaux équitables, conformes au bien commun et sources de bonne entente.
L’État doit aussi veiller à ce que l’éducation des enfants ne devienne jamais une activité lucrative comme les autres. L’idéal serait que les établissements soient complètement libres et en grande partie autofinancés. Mais cet idéal ne serait équitable, que si de tels établissements étaient dotés d’un statut original d’activité à la fois non lucrative et pourtant soumise en quelque façon aux lois du marché en tant qu’elles expriment la liberté de choix et non le jeu mécanique de la formation des prix. Entre la pesanteur socialiste et l’esprit mercantile des ultralibéraux, il y a de la place pour des formules qui composeraient l’efficacité de l’esprit d’entreprise et la liberté du marché avec la solidarité sociale et avec le caractère désintéressé qu’il faut absolument conserver à l’activité éducative."
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2. COMMENTAIRES.
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La République laïque, maçonnique et socialiste (mais peut-elle être autre chose ?), depuis qu’elle s’est emparé du pouvoir, n’a eu de cesse de formater l’esprit des enfants en imposant des programmes et des thèmes qui favorisaient sa propre interprétation de l’histoire, de la politique, de la culture et de la France. TAINE a fort bien vu la chose. Nous y reviendrons.
La République prétend qu’elle a le droit, puisqu’elle finance, d’imposer aux enfants de l’école élémentaire, la théorie du genre, l’éducation sexuelle pornographique, l’endoctrinement sur l’homosexualité ou l’avortement, au motif qu’elle finance. Elle ne finance rien qui vienne de son propre fond. Elle le finance avec nos impôts.
La présente campagne présidentielle s’est montré particulièrement nulle dans cette matière si importante. Quelques 140 000 jeunes quittent, à 16 ans, tous les ans, le système scolaire, sans aucune qualification. Le système libéral-libertaire et ploutocratique dans lequel nous baignons depuis des lustres se borne à constater, dans son charabia technocratique, que ces jeunes sont « inemployables », mais bien entendu ne cherche aucunement de remède à cette situation qui en vérité l’avantage. Le système peut à la rigueur employer ces inemployables comme petites mains pour des tâches qui ne requièrent (disent-ils) aucune qualification. C’est une honte. Et le même système en fait autant avec les immigrés, réguliers ou non.
Quand le sommet de la culture de masse se résument à glorifier les Inrockuptible, quand le sommet de la musique est le rap, quand la littérature dispensée à nos jeunes se résument à MUSSO ou WERBER avec quelques pointes cultissimes du côté de Marguerite DURAS, il ne faut pas s’étonner d’entendre dans la bouche d’un candidat probablement élu ce soir, qu’il n’y a pas de culture française. Il y a la culture dispensée par monsieur NIEL, monsieur, BERGE et tous les séides de ces pourrisseurs.
Il est trop facile, cependant, de critiquer sans proposer des solutions.
Il y en a, et il me semble que l’expérience d’Espérance banlieue est de celle qui  devrait être non seulement étendue, mais généralisée à tout l’enseignement.
Par conséquent, il convient de laisser aux parents la liberté de choisir l’établissement qui leur semble convenir pour leurs enfants.
L’État doit vérifier que les enseignants ont les qualifications requises. Cela peut se faire par la délivrance d’un permis ou licence pour enseigner, lequel dépend de la collation des grades par l’État.
L’État doit donner aux parents un chèque éducation pour leur permettre de régler l’écolage de leurs enfants dans l’école de leur choix.
Le traitement des enseignants doit être encadré (traitement minimal, traitement maximal) et assuré par l’écolage. Les enseignants doivent avoir le droit de donner, dans les locaux où ils enseignent, des leçons supplémentaires rémunérées et déclarées auprès de leur chef d’établissement avec l'obligation de rétrocéder une partie de leur gain.
L’entretien des bâtiments doit être assuré par les collectivités territoriales (commune pour l’enseignement primaire, département pour l’enseignement secondaire, région pour les universités), dotés à cet effet par l’État.
Les programmes doivent être très souples et dégagés de tout pédagogisme pédant et obscur, ce pédagogisme qui transforme un ballon en « référentiel bondisssant ».
La collation des grades doit être assurée par l’État, mais pas seulement (c’est déjà le cas pour des écoles de commerces ou des écoles d’ingénieurs).
L’usage de l’uniforme est recommandable. Je note du reste que les nombreux jeunes gens et jeunes filles, faute de se voir imposer un uniforme, n’hésitent pas à porter des pulls ou des polos ou des sweats ou s’affiche leur appartenance (Lycée Claude Bernard, Molière, des Oiseaux, par exemple, pour ceux que j’ai pu voir) et que le même phénomène frappe les étudiants (j’en ai vu un dans le métro qui se réclamait de l’ADDE de la Sorbonne, les étudiants en droit et économie). Je vois dans cette mode un réel désir d’identification à une communauté. Plut au ciel qu’un jour ces jeunes portent ces habits marqués du sigle France. Et zut à tous les promoteurs du mondialisme et du déracinement qui nie l’importance d’une identité.
Ô ! Liberté dans mon coeur, dans ma conscience et dans mes paroles, je crie ton nom ! 
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Mariage et éthique. Interdiction de commenter. On peut voir.

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Les libéraux libertaires.


Là, on peut commenter, lire et être effaré de ces pratiques.
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Une dernière ignominie : il a été EFFECTIVEMENT au Bataclan pour rire !


Cet homme n'a aucune pudeur, aucun coeur, il n'est que cynisme et autosatisfaction.
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Interdiction de commenter. On peut cependant aller voir.

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Interdiction de commenter. On peut cependant lire.


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