mardi 23 mai 2017

23 mai 2017. Nouvelles de la Résistance. Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

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Poursuite du cycle consacré à Georges BERNANOS, inépuisable source de réflexion sur les événements contemporains, notamment dans son livre intitulé : La liberté, pour quoi faire ? (Folio Essais, N°274, Gallimard, Paris, 1995).
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Un prophète n’est vraiment prophète qu’après sa mort, et jusque-là il n’est pas un homme très fréquentable. Je ne suis pas un prophète, mais il arrive que je voie ce que les autres voient comme moi, mais ne veulent pas voir. Le monde moderne regorge aujourd’hui d’hommes d’affaires et de policiers, mais il a besoin d’entendre quelques voix libératrices. Une voix libre, si morose qu’elle soit, est toujours libératrice. Les voix libératrices ne sont pas les voix apaisantes, les voix rassurantes. Elles ne se contentent pas de nous inciter à attendre l’avenir comme on attend le train. L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait." (Page 25, Chapitre La France devant le monde de demain.)
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2. COMMENTAIRES.
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Que faut-il voir et qu’ils ne veulent pas voir ? On peut commencer par citer le développement inconsidéré de zones de non-droit, soustraites à la loi commune, partout où s’est installé l’islam radical, dans sa forme la plus obscurantiste qui est celle du wahabisme et du salafisme. Ces zones, c’est chez nous qu’elles prolifèrent. Les hommes politiques adorent l’Arabie saoudite et le Qatar, principaux pourvoyeurs de fonds de ces courants dégénérés de l’islam. Ils font semblant de croire que ces deux pays sont des champions de la démocratie. On a même entendu un député (européen ou belge, j’ai oublié son nom) supplier l’Arabie saoudite d’étourdir les femmes condamnées à la lapidation, avant de les exécuter.
Ils ne veulent pas voir que le cœur des villes moyennes est en train de crever en raison du développement inconsidéré des zones commerciales ; là, grouillent les enseignes uniformisantes et abêtissantes que l’on retrouve de Dunkerque à Nice et de Biarritz à Givet et qui nous vendent la même camelote achetée aux fabricants français dans des conditions léonines qui les étouffent, et aux fabricants étrangers dans des conditions qui établissent définitivement leur main d’œuvre dans la servitude la plus totale. C’est la finance contre l’homme, la loi du plus fort qui s’impose au faible.
Ils ne veulent pas voir que la famille est le dernier corps intermédiaire qui cultive les liens interpersonnels. Il faut la détruire, pour réduire ses composantes à l’état de dociles consommateurs.
Que cherchent-ils ? Ils cherchent le pouvoir, c’est-à-dire le droit d’imposer leurs vues, leurs normes afin de jouir de la domination égotique qu’ils exercent sur leurs semblables. On entend rarement les hommes politiques parler du bien commun. Ils parlent, c’est plus simple, de l’intérêt général, qui en général est défini par un ensemble de comités Hippolyte et Théodule, de commissions d’experts, de Haute-Autorité de la bouche desquels sorte l’oracle auquel tous sont censés obéir.
Je vous invite à prendre connaissance des articles dont les liens figurent dans la section des informations diverses. Tous illustrent la citation de BERNANOS. Et je conclus :
Il faut que les prophètes meurent pour qu’un jour on condescende à écouter leurs prophéties !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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La négation du travail, du mérite et de la liberté, attaquée en justice.

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Drôle de féministe !

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En effet, ils n’ont pas voulu voir.



(À noter que sur ce dernier sujet, il y a quelques voix discordantes.)


Et voilà la solution des bonnes âmes ! J’ai trouvé l’impératrice des imbéciles !


Merci à monsieur BOUTIH. Lui, il n’a pas peur de voir et il recommande les mesures qui s’imposent.
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Les nantis des métropoles, les bobos libéraux-libertariens s’en foutent.

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Un bon mot, un mot juste (pour une fois) de monsieur BAROIN.


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