vendredi 9 juin 2017

09 juin 2017. Nouvelles de la Résistance. Relativisme ? Vous avez dit relativisme ?

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Les extraits qui vont être distillés cette semaine sont tirés d’un ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Je ne donnerai que le nom du contributeur et la page de l’ouvrage. Nous abordons aujourd’hui la contribution de Rémi BRAGUE : L’impasse du relativisme.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…] dans le relativisme il y a un absolu, celui qui se pose comme sujet au centre du monde, centre à partir à partir duquel il déclare que telle ou telle chose est relative. Cette formule qui contient sa propre contradiction, ce n’est pas une formule contradictoire. C’est une formule qui montre la contradiction même qui est au sein du relativisme. Si vous voulez, on peut la comparer à une autre formule d’un autre pape : « la culture de mort ». La culture de mort, c’est une expression autodestructrice. Il ne peut y avoir en fait de culture qu’une culture de vie. « Culture de mort », c’est une formule volontairement contradictoire qui porte à la lumière la contradiction réelle dans laquelle vit notre civilisation, si elle mérite encore ce nom." (Page 53.)
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2. COMMENTAIRES.
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Gabriel, l’un des jeunes gens dont je suis le catéchiste, contredisait fortement mon opposition absolue à l’euthanasie active. « Oui, disait-il, j’ai vu ma grand-mère décliner pendant dix ans d’une maladie d’Alzheimer. C’était épouvantable. Il aurait mieux valu abréger ses jours. » Il était sincère, à l’évidence. Dans ses propos, cependant, on devinait que celui qui souffrait, c’était lui, non sa grand-mère. Il lui prêtait sa propre souffrance. Or nul ne eut savoir ce qu’il en est de la conscience des patients atteints de cette terrible maladie, une épreuve pour l’entourage, un véritable calvaire qui sollicite en effet la patience, et la résignation virile dont parle BERNANOS, non pas la résignation de la lâcheté (Gabriel n'est pas lâche, tant s'en faut !). Cet épisode illustre à la perfection la centration du relativisme sur lui-même, qui fait de notre propre jugement la seule mesure de l’action. Or si le jugement est un élément essentiel de la prise de décision, il doit être opéré en conscience, c’est-à-dire dans des conditions prudentielles (j’ai dit que je reparlerai de la conscience) qui pèsent les conséquences des actes que l’on envisage de poser ou de ne pas poser. 
J’ajoute que dans cette dernière partie de ma vie, je passe une bonne partie de mon temps à travailler sur les maladies neurodégénératives. Quel serait le sens de cette recherche, s’il suffisait de déclarer que les patients qui en sont atteints ne méritent pas de vivre (c’est la vision utilitaro-économiques, celle de monsieur ATTALI), ou souffrent certainement de la vie (c’est la projection indue de son propre jugement d’homme sain sur la situation de ces patients) ?
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Un État multiethnique et multiculturel finit toujours par éclater.


Exemples de la Tchécoslovaquie, de l’Ethiopie, du Pakistan, de la Yougoslavie. Intéressant et bien documenté. Voir aussi :


Pour ce qui est de note patrie : faire aimer la France, accueillir avec discernement mais accueillir VRAIMENT en y mettant le prix, ne pas laisser se développer des communautés coupées du reste du pays, faire observer la loi avec rigueur et exiger qu’elle soit respectée, et expulser impitoyablement tout immigré convaincu de délit ou de crime.
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Elles ont piégé Évelyne THOMAS avec humour.

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Nos mains ne tueront pas.

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Je me demande si Les Républicains ont un socle !


Je voterai sans aucun état d’âme pour le candidat du PCD.
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Monsieur JUPPÉ tel qu’en lui-même.


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