mardi 27 juin 2017

27 juin 2017. Nouvelles de la Dissidence. Oui, il y a une nature humaine !

Nous aurons bientôt achevé notre parcours dans l’ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Cette fois-ci, nous voyageons dans la contribution de Guillaume de PRÉMARE, intitulée Faire vivre des communautés de destin pour construire le bien commun. Pour la gouverne de mes lecteurs, je précise que Guillaume der PRÉMARE a publié en juin 2015 un livre intitulé Résistance au meilleur des mondes ! Tout un programme.
Ce billet s’adresse à tout le monde, bien sûr, mais surtout à ces jeunes chamboulés par le discours fumeux du monde qui détruit tout repère, dézingue toutes les vertus et s’efforce de déstabiliser le peu qui reste de la transmission de notre passé. Ce monde est la proie de Satan. Le griffu se déchaîne, car il sait qu’il est déjà vaincu, lui l’esprit de confusion, l’esprit de division, l’accusateur des frères, et la parole du monde reflète bien mal la fureur qui le saisit devant la sainteté.
Courage, espoir, fermeté d’âme, chers jeunes qui avez accepté de lire mes billets. Je ne suis pas un saint, voyez-vous, mais mon plus cher désir est de le devenir, car je ne puis être heureux dans le péché et la médiocrité d’âme. Et c’est vous, votre enthousiasme, votre innocence (je dis bien innocence) qui n’ont pas été entamés par les désillusions et les malheurs de la vie qui m’ont permis de surmonter les miens propres et de retrouver la jeunesse que je croyais, à tort, définitivement perdue.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Oui, il y a une nature humaine. Et il y a, au cœur de l’âme humaine, un désir profond. Ce désir, c’est le bonheur, selon ARISTOTE. Comment définir le bonheur ? C’est aimer et être aimé. Aimer, pour le définir rapidement, c’est donner et recevoir ; se donner, se recevoir soi-même et l’un l’autre. C’est le désir profond de l’homme. Je pense que nous retrouvons ce désir chez HOUELLEBECQ [voir mon billet d’hier] lorsqu’il cherche à identifier le mal-être de ce monde où l’homme respire mal, lorsqu’il en appelle à cet enlacement de douces dépendances qui manquent tant à l’homme contemporain."
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2. COMMENTAIRES.
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La plus grande erreur intellectuelle, anthropologique et par voie de conséquence, politique, consiste à nier qu’il y ait une nature humaine, propre à l’homme et à lui seul, propre à tous les hommes, quelles que soient leurs origines, la couleur de leur peau, leurs croyances, leurs religions. Cette commune nature est la seule et unique raison qui nous oblige à considérer tous les êtres humains comme des frères. La fraternité n’implique nullement que nous passions sous silence les erreurs, les mensonges, les crimes de nos semblables. Mais elle suppose que nous puissions discerner ce qu’est le bien autant pour eux QUE POUR NOUS.
Il me semble que l’une des premières conditions du bonheur consiste à s’accepter tel que l’on est. Je m’explique. Nous avons tous une haute opinion de nous-même, nous nous faisons tous une haute image de ce que nous devrions être. C’est tout simplement la dictature de l’ego. Mais lorsqu’il s’agit de confronter la réalité de nos vies concrètes à l’image de nos vies rêvées, se creuse sous nos pieds alors l’abîme insondable de la discordance entre le rêve et la réalité. Dans ces rêves, bien sûr, il n’y a pas que le désir de vertu, et même il brille souvent par son absence. Mais il peut y avoir le rêve d’une réussite sociale éclatante, d’un amour total, durable et parfait pour celle ou celui avec qui on veut vivre, d’une vie paisible sans heurts ni difficultés ni douleurs, d’une réussite intellectuelle éclatante (je pense spécialement aux jeunes qui aspirent à rentrer dans des grandes écoles prestigieuses). Il peut y avoir aussi, pour les âmes les plus nobles, les souffrances de ne pas être à la hauteur des vertus qu’on se prête avec complaisance.
Je ne vois qu’une réponse à nos déceptions assumées, c’est la réponse à la question du psalmiste (Psaume 8) :

05. Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme que tu en prennes souci ?
06. Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur !

Je n’ai aucune envie de moraliser. Mais je dis et j’affirme qu’en tout être humain, là où il est, dans la culture et le pays où il vit, il y a ce désir d’infinitude, et d’amour qui ne périt pas. J’affirme, parce que j’ai cherché toute ma vie comment combler ce désir, qu’il ne peut l’être que par l’amour et la miséricorde du Père manifestés aux hommes par Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. Ma quête a été récompensée par une véritable conversion.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Pensons en ces jours à ceux qui, en quittant leur terre natale, l’Algérie, ont tout perdu.

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Régis de CASTENAU souligne les dangers d’une réforme hâtive du code du travail.


En fait, cette réforme, inutile dans bien des cas pour les petites entreprises, pourrait bien être faite pour enrichir les grosses. Cela ne veut pas dire qu’il faille le laisser en l’état, bien sûr, mais qu’il faut le moduler en fonction de la taille des entreprises.
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Claude LEVI-STRAUSS et la défense de l’identité.

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Ce que tu as caché aux sages et aux savants…

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La vie un mystère à vivre !



J’avoue que cet article va bien dans le sens de la citation du jour.

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