lundi 21 août 2017

21 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Remèdes à des maux bien identifiés.

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Gustave un jour, Gustave toujours !
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Je considère comme des réalités indiscutables – dont toute morale et toute politique doivent tenir compte – l’éternelle faiblesse de l’homme, et son besoin, non moins éternel, de cadres qui le protègent contre lui-même. Sur quoi on me reproche cette « sagesse charnelle », « terre à terre », qui me fait prendre les choses telles qu’elles sont sans faire le moindre effort vers ce qui devrait être. – En revanche, je refuse d’accepter comme un fait accompli et irréversible certaines conditions de la vie moderne (rupture des liens familiaux, émancipation sans frein des individus, loi du nombre, mouvements de masses, mécanisation outrée du travail et de l’homme), et je pense qu’il faut à tout prix réinstaurer un climat social comparable à celui des meilleures époques du passé, c’est-à-dire conforme aux exigences profondes de notre nature étroite et blessée. On me fait alors le reproche inverse : je suis un utopiste qui n’accepte pas ce qui est et poursuit d’impossibles rêves ! – Conclusion : c’est être bassement réaliste que de croire à la faiblesse de la nature humaine et au caractère indélébile de la tache originelle, et c’est être follement irréaliste que de s’élever contre les ravages récents de l’argent, de la machine et de qu’on appelle « la démocratie » ! La sagesse est-elle donc de se révolter contre la nature et de résigner devant la maladie ?" (C. XI, 24.6.1943.)
In
Gustave THIBON.
Parodies et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978). Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions du Rocher, Monaco, 2011. (Page 28.)
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2. COMMENTAIRES.
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Il me semble qu’en identifiant les maux de notre monde moderne, notre très cher Gustave a, en même temps, trouvé les remèdes. Si chacun d’entre nous comprend qu’il est important pour l’équilibre de la société de défendre la famille dite (bêtement) traditionnel, alors il fait les efforts nécessaires pour être un père, une mère, un fils ou une fille ou un frère ou une sœur, digne de ce nom. J’ai vu les ravages psychologiques que fait le divorce, et la douleur des jeunes dont les parents sont séparés. Rien que de penser à ces jeunes qui m'ont fait l'honneur de se confier à moi, j'en ai le coeur serré.
Si chacun d’entre nous comprend qu’il y a de saines limites à mettre à ses désirs personnels, des limites qui l’obligent à tenir compte de l’autre, il est évident que la violence et l’agressivité sociales diminuent. 
Si chacun de nous réfléchit avant de poser un vote et n’accorde aucun crédit aux sondages, alors disparaît le joug pesant de la loi du nombre ; et si chaque homme politique pense en termes de bien commun et non de réélection, il prend des mesures, peut-être impopulaires sur le cours terme, mais salutaires sur le long.
Non ce n’est pas être utopiste, mais profondément réaliste que de prendre en compte la faiblesse humaine, de s’opposer aux ravages de l’argent, de la machine et de ce que nous appelons pour nous aveugler « démocratie ».
Il ne s’agit pas de prêcher, il s’agit de mettre en oeuvre pour soi-même les comportements qui nous mettent debout, libres de ces liens qui enchaînent l’homme dans les souterrains les plus obscurs de sa nature.
Vive Gustave, vive la liberté !
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3. REVUE DE PRESSE.
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Bonne nouvelle pour le Louvre !

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A bas la censure !

Achetons le livre de C. COMBAZ.


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N’hésitez pas à inscrire vos enfants aux scouts !

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De mon ami Dominique, cette information qui m’avait échappé !

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Jour du dépassement, écologie, tempérance, épargne !

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Une autre bonne nouvelle !

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Toujours le massacre des Lucs-sur-Boulogne.


Des précisions horribles que je n'avais jamais données sur cet Oradour commis par la République.



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