lundi 28 août 2017

28 août 2017. Nouvelles de la Dissidence. Quand la nécessité ne fait plus la loi !

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Gustave s’accroche à me basques, et par conséquent aux vôtres !
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"La coïncidence de l’intérêt et du devoir — sur laquelle j’ai passé ma vie à attirer l’attention, et qui est le fondement des bonnes mœurs et des échanges sains — est en train de disparaître dans toutes les branches de l’activité. Et ceci pour deux raisons : la première est la multiplication de la possibilité de fraude, et la seconde l’anonymat des relations humaines. Même l’agriculture, qui était le dernier bastion de cette unité, est contaminée. Le paysan, dont l’intérêt et l’ambition n’avaient pas d’autre issue autrefois que de travailler plus et mieux, peut aujourd’hui tricher tant qu’il veut : la chimie lui fournit mille moyens d’augmenter sa production et son gain (engrais, poudre à faire pondre, aliments industriels, etc.) au détriment de la qualité de ses produits. Et comme il ne connaît pas ceux à qui il les vend, le scrupule pèse toujours moins pour lui que l’argent, même sous la forme de papier monnaie ! – Les hommes d’aujourd’hui ne valent pas moins, a priori, que les hommes d’autrefois, mais ce qui formait et conservait ces derniers, c’était la nécessité vitale d’accomplir correctement leur tâche, l’impossibilité physique de se soustraire à leur devoir moral. Désormais, les hommes sont acculés à ce dilemme : ou bien se dissoudre dans l’artifice et l’illusion, ou bien être héroïquement fidèles, par pure moralité, à des valeurs qui, jadis, leur étaient imposées par la nécessité." (C. XXIX, 21.11.1959.)
In
Gustave THIBON.
Parodies et mirages ou la décadence d’un monde chrétien. Notes inédites (1935 – 1978). Introduction de Françoise CHAUVIN.
Éditions du Rocher, Monaco, 2011. (Page 54.)
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2. COMMENTAIRES.
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Vous noterez que cette note inédite date de 1959. La France vient de rentrer dans la cinquième république. On est à une date charnière de la civilisation, une date où, effectivement, le progrès des artifices (qui est la définition opérationnelle du Progrès avec un P majuscule) a permis de disjoindre le devoir moral de la nécessité d’une vie morale. Gustave nous explique ça très bien, lui qui fut un vigneron helléniste et qui connaissait bien les cris que pousse une terre malmenée. On en revient toujours à cette idée que le monde moderne détruit les liens sociaux charnels entre des êtres humains concrets et les remplace par un monde virtuel, où il suffit d’être connecté pour se croire en relation.
Nous avons perdu l’idée qu’il y a une nécessité vitale à accomplir correctement son travail, puisqu’il nous est possible de nous soustraire aux exigences de la nécessité. Et c’est ainsi qu’un haut gradé de la police, responsable de la répression du trafic de drogue se trouve inculpé pour des faits qu’il était chargé de réprimer en raison de sa fonction.
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3. REVUE DE PRESSE.
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À propos du réel :


Si les musulmans ne comprennent pas qu’ils doivent s’adapter à leur pays d’accueil, ils risquent de se heurter à des réactions politiques et gouvernementales analogues à celle du gouvernement tchèque. Nous leur demandons instamment de se désolidariser publiquement des agitateurs salafistes ou wahabbites et de condamner sans réserve les attentats, les meurtres et les viols commis par leurs coreligionnaires. Ainsi que je l’ai toujours dit, je condamne toute généralisation laquelle consisterait à mettre tous les musulmans dans le même sac. C’est une erreur de taille, et elle risque de précipiter dans ce sac terrible ceux d’entre eux qui se sentent rejetés ou non acceptés dans ce qu’ils sont. Je redis les mots essentiels : discernement et responsabilité.
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Une lettre virulente de Karim AKOUCHE aux combattants dits d’Allah !

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C’est bien ce que je disais dans le précédent billet : demain, on rase gratis !

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Monsieur MÉLENCHON ne trouve sans doute rien à redire !

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Valérie TRAITRESSE a parlé !


Et moi, je ne voterai plus jamais pour ce parti de guignols. Qu’on se le dise.
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Un livre à lire !

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Voilà le chemin, la vérité et la vie !

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Le deuil d’un enfant mort dans le sein de sa maman.


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