mardi 3 octobre 2017

02 octobre. Nouvelles de la Dissidence : à propos du babillage contemporain.

-
Nous poursuivons le cycle Jean-Claude GUILLEBAUD. Avec retard, voici donc le billet du 2 octobre. Celui du 3 viendra cet après-midi.
-
Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"On pourrait épiloguer à n’en plus finir sur la médiocrité du débat contemporain, fustiger l’imprévoyance des uns et l’ignorance des autres, la démagogie et la futilité d’une époque qui danse au-dessus des gouffres et capitule devant de  simples mécanismes techniques ou financiers. On pourrait s’indigner de l’incroyable légèreté du discours médiatique lorsqu’il évoque ce qu’on pourrait appeler « la nouvelle question humaniste ». Dans ce babillage de l’époque, l’humanisme est parfois puérilement désigné comme une revendication gentille, désuète, attendrissante, moralisatrice, etc. La référence à l’homme est ingénument ravalée au rang d’un moralisme doux, d’une sorte de scoutisme que la technoscience n’admet plus qu’avec une indulgence agacée. Humanisme et universalisme sont perçus, au fond, comme les survivances respectables mais obsolètes d’un monde ancien. On pourrait s’alarmer aussi du silence des politiques — tous partis confondus — devant certains problèmes bioéthiques capitaux et devant des interrogations qui devraient, toute affaire cessante, mobiliser la société entière. Bien trop souvent, ils se taisent. Ou rasent les murs. Comme si la question posée était trop difficile pour eux…"
In
Jean-Claude GUILLEBAUD.
Le principe d’humanité.
Éditions du Seuil, Paris, 2001. (Page 24.)
-
2. COMMENTAIRES.
-
Comment ne pas adhérer totalement à ce constat de GUILLEBAUD. De savants experts discutent sur les étranges lucarnes pour savoir si le tueur de MARSEILLE est un psychopathe ou un djihadiste, alors que le bon sens incline à juger qu’il est les deux. Voilà donc qui invite à se poser une question de fond sur l’islam et le Coran dans son interprétation littérale. Mais on refuse ce débat. On préfère raser les murs en effet, et comme le dit fort justement un article de l’AGRIF, il est parfaitement possible d’aimer d’amitié et d’affection de nombreux musulmans, et de condamner fermement les dérives intégristes et cruelles de l’islam, et de les combattre par tous les moyens.
On se moque de l’humanisme et des associations qui voient en tout être humain un frère en humanité ; on préfère privilégier l’économie, de préférence la macro-économie, et mépriser au plus profond de son intelligence (en fait, plus que cela, l’occulter totalement), la vie de chaque personne dans sa spécificité. Bien entendu, il n’est pas possible de légiférer pour une personne et une juste distance doit être tenue entre la loi et les citoyens. Moyennant quoi, jamais les lois et les règlements n’ont été plus faits pour satisfaire des minorités qui entendent imposer à la majorité leurs vues personnelles, nombrilistes et autocentrées. Les arguments humanistes avancés avec raison et modération pour s’opposer aux soi-disant avancées sociétales sont balayés d’un revers de main ; tout cela est la manifestation d’une bisournourserie inconséquente disent ceux qui en profitent. Bref, on nage en pleine confusion, et dans ce flot qui nous emporte, il y en a qui surnagent à coup de fric, de média et de trafic d’influence.
On pourrait multiplier les exemples de ces inconséquences, de cette absence de hiérarchisation des urgences et des besoins humains.
GUILLEBAUD a raison : les élites (ça il ne le dit pas) méprisent le peuple, et ravalent (ça il le dit) le débat démocratique à un babillage consternant.
-
3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
-
Annoncer plutôt qu’exclure !

-
Hommage à ce soldat mort en mission.

-
C’est loin le Pakistan, et puis c’est un chrétien : tout le monde s’en fout.

-
Elvire DEBORD analyse un livre de Christian DICKES sur l’immense Benoît XVI.

-
Aidons nos frères dans la foi.

-
Les militaires remplissent les missions qu’on leur confie !

Et c’est pourquoi on ampute le budget des armées.


Aucun commentaire: