lundi 6 novembre 2017

06 novembre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Les éléphants d'Antiochus et les soldats de Jupiter

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Nous continuons pour un certain temps avec les bonnes feuilles de Léon BLOY.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. "THE" CITATION DU JOUR.
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"Alexis Dulaurier, ami, par choix, de tout le monde et, par conséquent, sans principes comme sans passions, comblé des dons de la médiocrité — cette force à déraciner des Himalayas — pouvait raisonnablement prétendre à tous les succès.
Quand l’heure fut venue, il n’eut qu’à toucher du doigt les murailles de bêtise de la grande Publicité pour qu’elles tombassent devant aussitôt devant lui et pour qu’il entrât, comme un Antiochus, dans cette forteresse imprenable aux gens de génie, avec les cent vingt éléphants futiles chargés de son bagage littéraire."
In
Léon BLOY.
Le désespéré.
Le livre de poche/Mercure de France, N°817-818, Paris, sans date. (Page 10)
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2. COMMENTAIRES.
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Devinez à qui je pense ?
Pour les éléphants, ils sont plus nombreux que 120 : on les appelle les soldats de Jupiter, ce qui ne les empêche pas, comme tout éléphant qui se respecte, de tromper, de tromper énormément.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Et toujours, d’Elvire DEBORD, l’analyse du livre d’un moine bénédictin.

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Et toujours la croix de Ploërmel.

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Robert MENARD pose de vraies questions. Il semble bien être l’un des rares à le faire.


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Persister dans l’être, c’est ce qu’on appelle le conservatisme :


L’idéologie dite « progressiste » a fait du beau travail en disqualifiant ce qu’elle appelle dédaigneusement le « conservatisme ». Elle ferait mieux de s’interroger sur les innombrables méfaits du progressisme, lequel inclus l’aveugle confiance dans les technosciences. 

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