vendredi 10 novembre 2017

10 novembre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Relations incestueuses entre le capitalisme et le progrès !

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Léon va vous choquer aujourd’hui ! Et c'est tant mieux.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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             "[…]. Le précepte ressassé de faire travailler l’argent est théologique, au fond, beaucoup plus qu’économique, par une suite nécessaire de l’identité que je viens d’inscrire [entre Dieu et l’argent].
             "Travailler, dans le sens du latin laborare, c’est SOUFFRIR. On fait donc souffrir l’argent qui est Dieu. On le fait souffrir, naturellement, avec la plus abondante ignominie. À l’exception des crachats, ― car le Bourgeois « ne crache pas sur l’argent » ― aucun opprobre ne lui est épargné. On le fait même suer. On lui fait suer le sang des pauvres dans l’agonie des labeurs de mort.
             "Il y a des peuples qui crèvent dans les usines ou les catacombes noires pour velouter la gueule des vierges engendrées par des capitalistes surfins, et aussi pour que « le mystérieux sourire de la Joconde » ne leur soit pas refusé. C’est ce qui s’appelle faire travailler l’argent.
             "… Et la Face PÂLE du Christ est plus pâle au fond des puits et dans les fournaises."
In
Léon BLOY.
Exégèse des Lieux Communs. Rivages poche/Petite Bibliothèque. N°501.
Payot et Rivages, Paris, 2015. (Page 29.)
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2. COMMENTAIRES.
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Aujourd’hui dans nos pays dits développés, il n’y a plus de peuples qui crèvent dans les catacombes noires ou les usines sidérurgiques : les mines ont été fermées, et les fonderies aussi. On préfère transférer la souffrance de ces miséreux dans les pays dits émergents ou en voie de développement ou les grands investisseurs font travailler l’argent des banques, des fonds de pension, des dépôts bancaires, au prix de l’esclavage de milliers de pauvres : en Inde, au Bengladesh, dans les pays africains, en Amérique du Sud, partout ou des avides trouvent de quoi faire travailler l’argent, ils recrutent des esclaves pour contribuer au labeur de leur dieu. Car l’argent est leur dieu, et l’argent est le nouveau nom de Satan.
Il faut bien comprendre que c’est le capitalisme, qu’il soit d’État (comme en Chine) ou privé (comme dans les pays occidentaux) qui engendre cette misère, cette exploitation éhontée des pauvres. Et le capitalisme est simplement la forme économique la mieux adaptée aux fantastiques progrès des technosciences.
Bien des prophètes contemporains ou modernes (de CHESTERTON à Pierre RABHI, de Marcel LÉGAUT à LANZA del VASTO ont recommandé la tempérance, un usage discerné des biens de ce monde. Rien n’y fait. Il faut plaire aux actionnaires « qui ont pris des risques », aux banques qui ont investi ou prêté des capitaux. Tout est tourné vers la production au moindre coût d’une masse croissante de biens dont l’utilité est parfois contestable. Capitalisme et progrès entretiennent entre eux des relations incestueuses.
On ne saurait condamner le progrès d’un trait de plume, bien entendu. Mais on peut réfléchir à ses conséquences sociales, politiques, économiques et spirituelles avant de l’appliquer à la production. Tout un programme auquel la Libre Pensée ne nous prédispose pas puisqu’elle ne croit qu’au progrès entendu comme toute nouveauté.
Et si le mouvement écologique, dans ses diverses tendances, n’était pas pourri par l’idéologie gauchiste, il ne fait pas de doute qu’il faudrait le promouvoir avec un maximum de publicité et d’effort.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE ET CURIEUSE.
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Conseils aux jeunes filles qui se demandent si elles sont amoureuses.

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Une bonne nouvelle.

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Affaire de Ploërmel, suite.

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Un article de bon sens ! Vive la Sainte Russie.

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A lire se toute urgence.

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A propos d’une restructuration de l’islam.

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Fidèles au testament de saint Rémy ! En 2017 ! FORMIDABLE.


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