jeudi 4 janvier 2018

04 janvier 2018. Nouvelles de la Dissidence. Renouveau de l'Eglise.

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En vous annonçant la fin de la lecture du L’homme éternel, j’ai été un peu vite. Il me reste en effet une dernière citation, la véritable dernière cette fois-ci, que je livre à votre réflexion pour exciter votre enthousiasme devant la merveilleuse vendange qui se profile dans l’Église.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Le monde demeure surpris par ce renouveau vivace. J’ai parlé ailleurs des reproches incohérents que certains lui font encore et de leurs conséquences absurdes. Je me contenterai de dire ici que plus on l’attaque moins on l’explique. À défaut de l’expliquer, je veux indiquer au moins la voie à prendre pour trouver son explication et souligner surtout une de ses particularités. Tout étrange qu’il puisse paraître, ce renouveau n’est pas nouveau. Il s’est même produit plusieurs fois.
"Résumons-nous. Dans la mesure où les derniers siècles ont vu un affaiblissement de la doctrine chrétienne, ils n’ont fait que revoir ce que des siècles plus lointains avaient déjà vu. La dernière fois, cela s’est terminé comme cela s’était terminé au Moyen Âge et aux premiers siècles. Il est maintenant clair, mais ne cesse de le devenir plus encore, que le refroidissement de la foi n’est jamais suivi de sa disparition. Ce qui suit, c’est la renaissance de ce que la tiédeur avait fait disparaître. Qu’il s’agisse du compromis arien ou des essais de compromis avec le nominalisme ou même avec les cathares, la fin est toujours la même. Que ce soit autrefois ou récemment, la renaissance de la théologie n’implique jamais, voyons-le bien, la simplification ou la purification que le monde attend. Ce qui renaît, c’est, tout simplement, la théologie de toujours. L’enthousiasme pour les études théologiques marque constamment les moments de renouveau doctrinal. Si le vieux répétiteur de théologie rasait son monde, c’est parce que sa propre théologie le rasait et non parce qu’elle le passionnait. De son propre aveu, il préférait l’étude du latin de PLAUTE à celle du latin d’AUGUSTIN, l’étude du grec de XÉNOPHON à celle du grec de CHRYSOSTOME. À la vérité, il s’intéressait davantage à une tradition morte qu’à une tradition vivante. Bref, il barbait ses auditeurs parce qu’il était lui-même le digne représentant d’une époque de foi tiède. Mais, s’ils l’avaient pu, ses disciples l’auraient volontiers salué du titre presque effrayant, mais merveilleux, de Docteur en théologie."
In
G[ilbert] K[eith] CHESTERTON.
L’homme éternel. 2e édition, 2e tirage (nouvelle traduction).
Dominique Martin, Bouère, 2012. (Page 277.)
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2. COMMENTAIRES.
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Je l’ai dit à de multiples reprises. Je suis le témoin émerveillé de la renaissance d’une foi vive, existentielle, incarnée, vécue chez de nombreux catholiques. Telle amie suit des cours d’hébreu biblique à la catho et fait une licence de théologie, tel autre ami en suit aux Bernardins et s’occupe des catéchumènes de la paroisse dont le nombre augmente chaque année. Je suis bouleversé de la foi des catholiques africains, de leur manière d’accéder à la sainte communion, du respect qu’il manifeste pour le sacrement de l’eucharistie. Et que dire de ces adolescents et adolescentes, de ces jeunes gens et jeunes filles qui viennent régulièrement à la messe du soir en semaine : lycéens ou étudiants, il leur paraît plus important de servir d’abord Messire Dieu que les idoles rutilantes du monde.
Bien entendu, je ne parle même pas des écrivains, de Rémi BRAGUE à Henri HUDE, de Fabrice HADJADJ à François-XAVIER BELLAMY, de Michel ONFRAY (mais oui !) à Michel HOUELLEBECQ (mais oui encore), des mouvements charismatiques qui accueillent des foules ferventes dans leurs assemblées de prière (de Bethabara à Ain Karem – pour l’évangélisation de rue, sans parler d’Annuncio) aux messes des jeunes, bondées.
Il faudrait encore mentionner ces étudiants et étudiantes qui donnent de leur temps pour encadrer les jeunes des quartiers dans les patronages en plein essor et renouveau (je prendrai pour exemple L’Oasis de sainte-Jeanne de Chantal, ou le Color’Ado de Sainte-Claire, Porte de Pantin).
Et je pourrais encore témoigner des bouleversements et des conversions que j’ai vus, de mes yeux vus, lors des retraites que des lycéens de terminale ont fait dans telle ou telle abbaye. J’en ai accompagnés sur trois ans plus d’une quarantaine, et nous restons en contact régulier.
Faits comme tous les jeunes de leur âge, les jeunes hommes ont les mêmes tentations. Seulement ils ont pris au sérieux l’enseignement de saint Jean-Paul II sur la théologie du corps et ils prennent les moyens adéquats pour se garder du vagabondage sexuel ou du flirt. Idem pour les jeunes filles.
J’ai eu aussi l’immense joie de voir rentrer au couvent l’une de celles que j’avais suivie de la cinquième à la terminale en catéchèse. Elle a évangélisé nombre de ses condisciples, garçons et filles, par sa foi sans faille, sa charité, son sourire.
J’ai le coeur rempli de joie devant ces merveilles de conversion, de foi, d’engagement. À côté de ces invisibles mouvements de fond, les agitations ridicules et stériles de la « Libre pensée » ou de monsieur MÉLENCHON  paraissent dérisoires ; elles sont simplement des symptômes d’une agonie prévisible et l’on ne peut que souhaiter la mort de ces courants de pensée (non pas des hommes qui les animent bien sûr) qui ne font que détruire, sans jamais ouvrir le moindre chemin de lumière à leurs adeptes.
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3. INFORMATIONS DIVERSES, BAROQUES, CURIEUSES, PEU CONNUES.
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Voilà longtemps que j’aurais dû vous donner ce lien.

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Sur la théologie du corps, l’incarnation et l’importance de la chair.

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Un jugement parmi d’autres.


Plus prudent, je dirai que j’attends de voir.
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Et dire que ça s’est passé dans une école qui se réclame du Bx Odoric de PORDENONE.


Odoric de PORDENONE, franciscain, a été missionnaire en Chine (au quatorzième siècle), après avoir voyagé dans de nombreux pays d’Orient dont l’Inde. Je me demande comment les responsables italiens de cette école peuvent ne pas se sentir honteux devant une telle lâcheté. Odoric, lui, n’a pas eu peur de prononcer le nom de JESUS devant les peuples de l'Orient lointain et mystérieux.
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Ex oriente lux ! Les évêques du KAZAKSTAN parlent du mariage ! A lire absolument.

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Enfin, et pour terminer, le témoignage de ce confrère.


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