lundi 5 février 2018

05 février 2018. Nouvelles de la Dissidence. Sourates de Médine et sourates de La Mecque, fiction de grammairiens

-
Nous poursuivons l’étude du livre de Jean-Jacques WALTER, qui applique des méthodes mathématiques très complexes à l’étude des sourates du Coran, pour les dater, prouver qu’elles ont des auteurs différents et tordre le cou à certaines idées historiques erronées. Il en est une – et moi-même j’y adhérais – qui consistait à distinguer le Coran (ou plutôt la période) de Médine et le Coran (ou plutôt la période) de La Mecque.
J’avance la thèse suivante qui me paraît fondamentale pour un dialogue avec l’islam : tant que les théologiens musulmans défendront l’hypothèse du Coran incréé, il n’y aura aucun moyen de trouver un terrain de compréhension mutuelle. C’est bien ce qu’avaient compris les califes fatimides partisans des Mu’tazilites (voir le providentiel article du même Jean-Jacques WALTER, article dont je donne le lien dans la section 3).
-
Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"L’attribution de certaines sourates à la période de La Mecque et d’autres à celles de Médine ne repose sur aucune tradition historique.
Elle a été établie par des grammairiens perses, plus de deux siècles après les faits, sur la base de conjectures, en fonction des activités attribuées à Mahomet par la Sîra [le biographie de Mahomet, note du transcripteur] : la prédication dans une première période, la politique et le combat ensuite. Certains linguistes pensent confirmer cette répartition en affirmant que le style de Médine est plus « abrupt » que celui de La Mecque.
Une première approche de cette question consiste à examiner la répartition entre La Mecque et Médine.
Les grammairiens perses ont effectué l’attribution des sourates à La Mecque ou Médine sur l’hypothèse que les thèmes traités à La Mecque ou à Médine sont différents.
J’ai attribué les versets à l’une ou l’autre des composantes [une composante est un ensemble de sourates ou de versets portant sur le même thème, note du transcripteur] sur une hypothèse similaire, selon laquelle des thèmes différents appartiennent à des composantes différentes écrites par des auteurs différents. La validité de cette hypothèse a été démontrée par l’étude des signatures [il s’agit des signatures mathématiques, définis dans le premier billet de ce cycle].
[…]."
Voici les faits démontrés par cette étude.

"La répartition du nombre de lettres des 19 composantes entre sourates attribuées à La Mecque et à Médine est incompatible avec l’idée que le sens permet de distinguer entre sourates de la Mecque et sourates de Médine.
"L’idée que les sourates de La Mecque ont été écrites en moyenne dix ans avant celles de Médine est incompatible avec l’identité stylistique de ces deux ensembles.
"Un Coran écrit en plus de 200 ans est incompatible avec l’idée qu’il ait été écrit en 22 ans [ce nombre est le nombre officiellement donné pour la mise par écrit du Coran sous la dictée de l’ange Gabriel ; note du transcripteur°.
"La différence entre sourates de La Mecque et sourates de Médine est un artéfact de grammairien sans signification historique."
Jean-Jacques WALTER.
Le Coran révélé par la théorie des codes.
Studia arabica XXII. Pages 27 et 29.
Éditions de Paris, Versailles, 2014. (Livre distribué par la librairie Téqui, 8 rue de Mézières, Paris.)
-
2. COMMENTAIRES.
-
Cette analyse est fort intéressante et ses conclusions difficilement réfutables scientifiquement. En somme, attribuer aux sourates de Médine un caractère violent et à celle de La Mecque un caractère tolérant n’a strictement aucun sens, sinon, l’étude des signatures mathématiques des textes dans les deux ensemble de composantes auraient dû montrer des différences irréductibles. Il n’en est rien Des composantes (des thèmes) retrouvées dans les sourates de La Mecque se retrouvent aussi dans les sourates de Médine. De plus, nous y reviendrons, plusieurs auteurs ont contribué à la rédaction de ces sourates, indûment ventilées entre deux périodes de la vie de Mahomet.
Il est utile de rappeler que ce genre de problèmes se retrouve aussi dans la Bible hébraïque et même dans le Nouveau Testament. Il y a deux récits de la création dans le Genèse, et l’on retrouve au moins trois couches rédactionnelles (yahviste, élohiste et deutéronomiste) dans la Torah. Cela n’enlève rien au caractère sacré et inspiré de ces textes, si l’on admet que Dieu s’est servi d’hommes de chair et de sang pour faire connaître sa Parole et ses volontés, en d’autres termes, si l’on admet que l’Esprit Saint s’est servi d’hommes concrets, vivants dans une période précise et dans une société donnée.
-
3. REVUE DE PRESSE FRACASSANTE, BAROQUE, ET TOUT.
-
Affaire à suivre.


Les musulmans pieux accepteront-ils de tels supposés comportements ? Les catholiques ont, pour leur malheur et leur honte, des prêtres qui ont abusé d’enfants. Même si la réaction de la hiérarchie a été d’abord timide, puis maladroite, un pape a osé appeler par son nom ces comportements : un crime.
-
Le hasard fait bien les choses. Jean-Jacques WALTER revient dans un excellent article sur le problème du Coran incréé.

-
Il paraît que les Français font plus confiance aux médias officiels qu’à toute autre source d’information !


JE RIGOLE !
-
Les écoles de commerce mènent là où on ne les attend pas.

-
Voilà pourquoi il convient de comprendre l’islam.


Il s'agit d'un sondage. Il est tout à fait clair que si les musulmans croient aux versets abrogeants et abrogés, l’islam est un danger. Le croient-ils ?
-
Théorème de la Bobote !


D’où le plongeon de la Bobote !


Heureusement que le niveau de la Seine a monté !
-
Sur les Rohyngyas devenus chrétiens.

-
Quand des savants montrent que le Peuple a du bon sens ! Un cerveau de femme n’est pas fait comme un cerveau d’homme.


Cela, bien entendu, ne justifie pas les inégalités salariales et autres types d’inégalité, mais démantibule l’imbécile théorie du genre.

-

Aucun commentaire: