lundi 19 février 2018

19 février 2018. Nouvelles de la Dissidence. Aristote, les pervers, les gens de bien et l'ordre politique juste

ARISTOTE continue de réfléchir sur les rapports qui existent entre le corps, l’âme et la politique. Dans les commentaires, je parlerai des travaux de Benjamin LIBET qui donnent bien du fil à retordre aux matérialistes, farouches négateurs de l’esprit.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"L’animal est en premier lieu composé d’une âme et d’un corps, celle-là étant par nature la partie qui commande, celui-ci celle qui est commandée. Par ailleurs c’est plutôt chez les êtres conformes à la nature que chez ceux qui sont dégradés qu’il faut examiner ce qui est « par nature ». C’est pourquoi il faut aussi considérer l’être humain qui est dans les meilleures dispositions possibles tant du point de vue du corps que de l’âme, chez qui cette hiérarchie est évidente. Car chez les pervers ou chez ceux qui se comportent de manière perverse il semblerait que ce soit souvent le corps qui commande à l’âme du fait qu’ils sont dans un état défectueux et contre nature. Donc, d’après nous, c’est d’abord chez l’être humain comme animal qu’on voit un pouvoir aussi bien magistral que politique ; l’âme, en effet, exerce un pouvoir sur le corps, et l’intellect un pouvoir politique et plus précisément royal sur le désir. Dans ces cas il est manifeste qu’il est à la fois conforme à la nature et avantageux que le corps soit commandé par l’âme et que la partie passionnée le soit par l’intellect, c’est-à-dire la partie qui possède la raison, alors que leur égalité ou l’interversion de leur rôle est nuisible à tous."
In
ARISTOTE.
Les Politiques. Traduction et présentation de Pierre PELLEGRIN. Nouvelle édition. (GF N°490.)
GF Flammarion, Paris, 2015. (Page 117.)
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2. COMMENTAIRES.
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On pourrait s’étonner qu’après avoir affirmé que l’ordre politique et la justice sont le propre de l’homme et non des animaux pour la raison qu’il est doté de parole, ARISTOTE réaffirme que l’homme est cependant un animal. Il insiste beaucoup sur ce qui est « par nature », et – nous devons le reconnaître et nous interroger – il a une idée précise de ce qu’est cette nature et l’être pervers ou au comportement pervers. Le texte ne nous dit pas sur quelle instance le philosophe s’appuie pour faire la distinction entre le pervers et l’homme qui ne l’est pas. Un élément toutefois saute aux yeux : l’homme debout est celui dont le corps est commandé par l’âme. Bien évidemment, la notion d’âme n’a pas chez ARISTOTE la consonance qu’elle a chez un occidental. Elle renvoie sans doute et d’abord à la conscience, ou à la réflexivité, perçue comme purement immatérielle et spirituelle. Mais Paul de TARSE, notre grand saint Paul, nous rappelle à la fin de la première épitre aux Thessaloniciens que l’homme est constitué d’un corps (soma), d’une âme (psuchè) et d’un esprit (pneuma). Nombre de chrétiens appellent âme ce qui est esprit ; ce n’est pas dramatique en soi, mais c’est une conception étriquée et qui ne permet pas de comprendre ce que Paul appelle la chair, c’est-à-dire le corps et le psychisme, le donné de la nature. L’esprit est cette partie immatérielle, divine et inviolable de nous-même, et, n’en déplaise à monsieur CHANGEUX, ne se confond nullement avec le psychisme ou la conscience ou avec l’évocation d’un signal électrique qui signe l’apparition d’une sensation ou d’une pensée.
Benjamin LIBET a parfaitement démontré qu’il y a chez l’homme une instance non matérielle qui est capable d’antidatage, et, pour cette raison, ne se confond pas avec le signal électrique engendrée par une excitation périphérique. Je n’ai pas assez de place pour détailler cette expérience. J’y reviendrai. Elle a consterné les matérialistes, et elle n’a jamais été démentie. ARISTOTE, sans le savoir, mais par pure intuition avait obscurément perçu l’existence de cette partie immatérielle de l’être humain, de cette instance spirituelle qui nous constitue dans notre dignité d’homme, qu’il assimilait à la conscience réflexive.
Ne soyons pas trop compliqué. Disons simplement qu’il est possible de faire la différence entre ce qui est « de nature » et ce qui est « pervers » et « dégradé », que cette distinction est repérable par un effort de réflexion, et par le consentement rationnel à l’existence d’une autre réalité que celle de la matière.
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3. REVUE DE PRESSE.
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Je dirais plutôt qu’il faut exclure la CEDH de notre vie nationale ! Exeat ! Exeat la CEDH.


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