jeudi 1 février 2018

30 janvier 2018. Nouvelles de la Dissidence. Faut-il désespérer ?

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Toujours avec vous, chère Simone !
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Somme toute, l'histoire humaine apparaît comme un tissu d'absurdités qui non seulement font mourir, mais, ce qui est infiniment plus grave, font oublier la valeur de la vie. Tout se passe comme si une fatalité mauvaise rendait les hommes fous. On se dit pourtant que le rôle joué par ces absurdités doit avoir une cause, et effectivement il a une cause. Il y a dans la vie humaine une absurdité radicale, essentielle, à laquelle on n'aperçoit aucun remède : c'est la nature du pouvoir. La nécessité d'un certain pouvoir est bien réelle, parce que l'ordre est indispensable à l'existence, mais l'attribution du pouvoir est à peu près arbitraire, parce que les hommes sont semblables ou peu s'en faut, et la stabilité du pouvoir repose ainsi essentiellement sur le prestige, autrement dit sur l'imagination. Si la raison est ce qui mesure, comme l'expliquait Platon, l'imagination, elle, est étrangère à toute mesure. […]."
In
Simone WEIL.
Oppression et liberté.
Gallimard, Paris, 1955. Collection Espoir.
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2. COMMENTAIRES.
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Faut-il désespérer ? À lire Simone WEIL, et cet extrait d’un fragment qui figure à la fin, on est pris d’une sorte de vertige devant cette évidence : oui, il faut un certain pouvoir (qui, rappelons-le est la possibilité d’utiliser la force pour faire appliquer des normes définies par la loi, alors que l’autorité est la légitimité qui permet d’édicter des normes) mais le pouvoir est attribué de manière arbitraire. Pourquoi monsieur MACRON plutôt que monsieur HOLLANDE ? Pourquoi celui-ci plutôt que celui-là. Une telle question ne se pose point dans le cas d’une monarchie héréditaire ou l’autorité royale est reconnue de tous, et légitimée par l’histoire, quelle que soit par ailleurs la vertu du souverain. Joseph de MAISTRE a produit sur ce point des analyses irréfutables, et c’est pourquoi, puisqu’on ne peut les réfuter, on ne les publie pas et on met aux oubliettes de la philosophie politique un homme de première grandeur. L’imagination est la folle du logis, elle est étrangère en effet à toute mesure, et jamais le slogan bien connu : « demain on rase gratis » n’a été plus utilisé qu’en ces jours sombres. L’économie va mieux ? Et alors ? L’homme va-t-il mieux ? Je n’en suis pas certain. Le grand tort des hommes politiques, c’est leur incapacité à trouver à la politique une autre finalité qu’une finalité économique et matérielle. La grande force d’un POUTINE ou d’un TRUMP, qu’on les aime ou pas, c’est de dégager un horizon chargé de sens, et – n’en déplaise aux bobos des médias – qui, justement, n’est pas trop englué dans l’idéologie. J’ai dit : pas trop, je ne dis pas qu’il ne l’est pas. Il y a une chose qu'on ne peut leur reprocher, en tout cas, c'est d'offenser les valeurs de la vie. L'un comme l'autre ont, sur leur protection, des vues convergentes. 
Allons, ne sombrons pas dans le désespoir. Vive la vie !
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3. REVUE DE PRESSE VENGERESSE.
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La Bobote ne doit pas savoir combien coûte un ticket de métro !


Vous vous moquez du monde, madame !
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Théo le menteur.


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Vous comprendrez pourquoi qu’ayant enseigné la virologie pendant plus de 35 ans, je lutte contre ce virus des Lumières.

C'est que je sais ce qu'est un virus et comment il se propage... Toujours au détriment de la vie.

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À la gloire des gens des humbles qui œuvrent dans l’ombre pour le bien d’autrui.


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Oui, monsieur MACRON rogne peu à peu les libertés publiques.

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La boucle est bouclée !

Rappelons tout de même qu’un candidat qu’on soutient est un candidat qui penche !


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