lundi 19 mars 2018

Lundi 19 mars 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Explications et nouveautés


Je dois à mes lecteurs une petite explication. Comme certains ont pu le lire sur ma page Facebook, j’ai volontairement et momentanément interrompu la publication de mes billets quotidiens le 20 février 2018. L’Ecclésiaste que je citais alors, affirme qu’il y a un temps pour se taire et un temps pour parler. Le temps de se taire coïncidait sensiblement, il vous en souvient peut-être, avec le début du carême.

Nous rentrons dans l’ère d’une nouvelle et douce barbarie. Toute tentative de modifier quoi que ce soit aux effets de la pression sociale (qui n’est qu’un aveugle rouleau compresseur), en faisant mine de composer avec le monde, me semble vouer à l’échec. Je m’adresserai donc désormais à tous ceux qui refusent la déshumanisation galopante de notre humanité. De manière privilégiée, je m’adresserai bien sûr aux chrétiens, en commençant par les catholiques certes, mais aussi à tous ceux des autres Églises qui confessent la messianité de Jésus et sa qualité de Fils de Dieu, et enfin à tous les hommes et les femmes qui préfèrent la civilisation du partage et de l’amour à celle du pouvoir, de l’argent, du chacun pour soi et de l’hédonisme.

Il est vain de chercher à influencer un monde politique qui est en voie de décomposition (nous en reparlerons) mais il est utile de rappeler quelques vérités essentielles, puisées non seulement aux sagesses humaines, telles qu’elles se sont affirmées au cours des temps, mais aussi à la Parole par excellence qui est la Parole de Dieu.

J’ai choisi définitivement de faire le pari bénédictin et nous commencerons un nouveau cycle de billets consacrés à la signification de ce pari. Il ne nous mettra pas à l’abri des persécutions, peut-être même des poursuites judiciaires ou médiatiques, mais de ce choix raisonné, j’en ai la certitude, dépend l’avenir de l’humanité, pour autant que des centaines, des milliers en acceptent le risque. J’ajoute que je croise chaque semaine des jeunes hommes et des jeunes femmes, des adolescents et des adolescentes qui ont fait consciemment ce pari. Je crois qu’il est en train de mûrir dans l’ombre une moisson superbe dont les blonds épis nourriront bientôt les peuples affamés de vérité.

Il résultera quelques conséquences de ce changement de perspectives. Il y aura toujours une citation, souvent un commentaire, et infiniment plus rarement des informations d’ordre politique : il faut en effet laisser les choses basses mourir de leur propre poison. Mais je ne m’interdirai pas d’évoquer quelques réflexions qui souligneront à l’envi le point de décomposition morale auquel le monde des apparences qui, hélas ! a le pouvoir, est parvenu.

Vous aurez une primeur de cette nouvelle manière de faire lors de mon prochain billet. J'ajoute que je continuerai de donner des liens utiles, comme celui des billets d'Elvire DEBORD qui, elle, a résolument fait le choix du pari bénédictin.



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