mardi 1 mai 2018

Mardi 01er mai 2018. Nouvelles du pari bénédictin. Relativisme n'est ni justice ni vérité.


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel !
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1. DU RELATIVISME COMME SAGESSE DU MONDE.
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"Le relativisme est l'essence même de la sagesse de monde. Le monde exalte la tolérance, y voit une vertu cardinale, et veut bien tout tolérer, sauf les valeurs absolues et la vérité absolue. Rien n'est plus abominable pour la sagesse et les lumières de ce monde, rien n'est plus ridicule à ses yeux que ce qu'il appelle le « dogmatisme». Derrière le souci qu'affiche ce monde pour les situations complexes, derrière cette vérité qui veut que pour toute situation il y ait un contexte particulier qu'il faut toujours prendre en compte, il y a un rejet de l'absolu sous toutes ses formes. Dans son zèle pour condamner le «dogmatisme», le monde place la tolérance au-dessus de la justice et dénigre la vérité."
In
Arthur KATZ et Paul VOLK.
L'esprit de vérité. Un message prophétique (2e édition).
Éditions Emmaüs, Saint-Légier (Suisse), 2008.
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2. CONTREPOINT ÉVANGÉLIQUE.
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"En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aimera sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai et je me manifesterai à lui."
Jean 14, 21.
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3. COMMENTAIRES.
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Les deux citations se répondent, et la première est en dépendance absolue de la seconde. Oui, les hommes et les femmes du pari bénédictin croient fermement qu’aimer Jésus, c’est recevoir ses commandements et en vivre. Nous devons absolument tenir fermes sur ce roc. Tant pis si le monde n’en veut pas ! Tant pis si le monde dit que nous sommes des dogmatiques ! En vérité c’est le monde qui l’est. Car la foi (nous y reviendrons) n’est pas d’ordre conceptuel, mais expérimental, tandis que l’idéologie de la tolérance et du relativisme relève de la pétition de principe, comme si tous les choix se valaient (ce que d'ailleurs ni les médias ni les hommes politiques croient !).
En vérité, c’est parce que nous témoignerons par nos paroles, nos vies et nos actions que Jésus habite en nos cœurs que nos proches se poseront des questions, les bonnes.
Nous devons admettre que les chrétiens, surtout ceux des deux siècles précédents, ont fait beaucoup d’erreurs, soit parce qu’ils ont cru possible de pactiser avec l’esprit du monde, soit parce qu’ils se sont retranchés dans un rigorisme repoussant et desséchant.
Nous devons affirmer que la sexualité est bonne et épanouissante quand elle est vécue ainsi que Jésus nous le prescrit : fidélité, chasteté, amour réciproque, exultation légitime de la chair. Nous devons affirmer que les corps sont dignes d’être soignés et respectés. Nous devons affirmer, même au prix d’être condamnés, que la vie doit être respectées depuis son origine jusqu’à sa fin. Car nous sommes des êtres incarnés.
Si vous croyez au pari bénédictin, faites-le savoir, vivez-le (tout en sachant que ce n’est pas facile !) et bénissez sans cesse, y compris ceux qui vous maudissent, vous raillent, vous persécutent ou vous marginalisent. J'ai fait mon choix et je m'y tiendrai !
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4. LIENS UTILES.
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Commencez par lire cet extraordinaire billet d’Elvire DEBORD !

Amour ! Miséricorde ! Vie !


Des écoles du pari bénédictin.




Un entretien avec Rod DREHER


À la mémoire d’un ange.

(On peut écouter l’œuvre d’Alban BERG, laquelle porte ce titre).
Elle fut composée à la mémoire de la fille d’Alma MAHLER, Manon GROPIUS, morte à 18 ans.





Non aux idéologues !

Je ne partage pas la violence de certains propos de ce billet mais je pense en effet qu’un jour viendra où le réel et les gens sains d’esprit se rebelleront contre ces monstres froids.


En soutien aux parents de Vincent LAMBERT.


Oui, nous avons le droit à la continuité historique.

J’ajoute, opinion personnelle, que ceci n’implique aucunement le rejet de l’autre, le repli sur soi ou la xénophobie. Il s’agit de proposer à ceux qui choisissent de venir le meilleur de la culture européenne.






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